Immigration : hommage à la France (Corriere della Sera)
Gilles Klein - - 0 commentaires"Il y a de la dignité et de la cohérence dans la façon dont les gouvernements français successifs ont abordé le problème de la grande communauté arabo-musulmanne, qui a grandi comme un corps étranger dans le pays." estime le journaliste Sergio Romano (auteur d'une Storia di Francia - Histoire de France : de la Commune à Sarkozy - qui vient de paraître aux édtions Longanesi) dans un article publié par le Corriere della Sera, où il est éditorialiste.
"Il y a de la dignité et de la cohérence dans la façon dont les gouvernements français successifs ont abordé le problème de la grande communauté arabo-musulmanne, qui a grandi comme un corps étranger dans le pays." estime le journaliste Sergio Romano (auteur d'une Storia di Francia - Histoire de France : de la Commune à Sarkozy - qui vient de paraître aux édtions Longanesi) dans un article publié par le Corriere della Sera, où il est éditorialiste.
"Immigration, l'exception française" avec en sous-titre "La contradiction du pays de Sarkozy, ouvert et conservateur" "La France continue d'être un état où les croyances religieuses appartiennent à la sphère privée et ne doivent pas devenir des sujets de discrimination. Au delà de cette position officielle et formelle, elle a évolué de manière réaliste et pragmatique. À la même époque où il réagissait sévèrement à l'agitation des banlieues, le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy a promis la naissance d'une organisation représentative du monde islamique, avec lequel le gouvernement a établi des rapports d'information et de consultation. (...) En dépit de son corporatisme, la France veut rester fidèle à l'image de "grande nation", un champion des valeurs universelles, dépositaire de traditions morales et intellectuelles. (...) Nicolas Sarkozy (...) fils d'un immigrant hongrois est fier d'être devenu français. Il n'est pas facile à classer politiquement." Sarkozy a compris les contradictions françaises estime Romano : "Il a compris qu'il n'est plus possible de gouverner avec un programme complètement de gauche ou complètement de droite. Mais il sait aussi mieux que d'autres que la France a un besoin urgent d'être rénovée, elle ne peut pas être à la fois ambitieuse et conservatrice." | Corriere della Sera 28 mai 2009 |