Il fait le portrait d'une députée et devient son assistant parlementaire

Loris Guémart - - Déontologie - 9 commentaires

L'affaire a plus d'un an mais les journalistes normands ne l'ont pas oubliée

Il n'en fait plus vraiment partie mais le milieu des journalistes exerçant dans des médias régionaux normands se souvient de lui, et pas en les termes les plus aimables. Figure de la profession, licencié avec fracas de France 3 en février 2018, Jean-Marc Pitte avait obtenu le soutien unanime de ses confrères. Quelques mois plus tard, il signait le portrait d’une députée LREM dans un magazine du groupe "La Manche Libre". Mais au moment de sa publication, le journaliste venait d’en devenir l’assistant parlementaire. L’ancien reporter de guerre s’explique.

A chaque fois qu’il a eu l’occasion de s’y frotter, l’ex-journaliste de guerre Jean-Marc Pitte, figure du service étranger de France Télévisions et président quelques années de la Société des journalistes de France 3, a bien mesuré le respect parfois limité des responsables politiques envers la liberté de la presse. Au niveau national pendant les années 2000, puis de manière nettement plus intense depuis qu’il était revenu en 2014 à France 3 Normandie, sa région natale. En février 2018, une altercation avec une rédactrice en chef adjointe après avoir forcé la barrière alors fermée d’un tunnel interdit à la circulation, au volant d’une voiture de France Télévisions, engendrent son licenciement.

Lui le percevait surtout comme une éviction dé...

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