Hollande "affair" dans la presse européenne
Gilles Klein - - 0 commentairesQuel statut pour la "First Lady" française ? Citant l'annonce, hier, par le Parisien, de l'hospitalisation de Valérie Trierweiler (suite à l'article de Closer sur une relation entre Hollande et l'actrice Julie Gayet), la presse internationale évoque une crise personnelle et politique majeure pour Hollande, tout en se demandant si la "concubine présidentielle" peut garder une présence officielle à l'Elysée.
Le Daily Mail, tabloïd, mais aussi un des premiers quotidiens britanniques ne ménage pas Trierweiler en rappellant son surnom de Rottweiler "qui se fait mordre à son tour."
L'hospitalisation de Valérie Trierweiler est à la Une des deux versions deThe Independent : un bandeau dans la version complète, une photo pour la version low cost, abrégée, vendue trois fois moins cher. "Ce qui était un problème facheux pour le President Hollande se transforme en une double crise personnelle et politique" analyse le journal qui précise que Hollande et Trierweiler ne sont pas mariés, elle n'a que "le statut semi-officiel de«première petite amie»". Si elle a n'a plus de ce statut, peut-elle encore remplir des obligations officielles ? se demande ainsi The Independent. |
"Au cours de ces dernières années, le meilleur allié des tabloïds était le président Sarkozy avec son épouse Carla" estime de son côté l'Observer qui ajoute que les lois protégeant la vie privée sont très strictes, mais face à l'Internet et aux réseaux sociaux, la presse people devient moins respectueuse.
Deux femmes en rouge à la Une du Daily Telegraph : ce lundi c'est Trieweiler, samedi c'était Julie Gayet. Selon le quotidien, les conseillers de Hollande retranchés à l'Elysée en mode "bunker" ont prévenu le président qu'il devait, à leur avis, prendre une position claire dans les 48 heures. Sinon sa conférence de presse de rentrée passera derrière les spéculations sur sa vie privée.
Pour le Telegraph, une position claire, c'est le départ de Trierweiler, la "First Girlfriend" qui doit quitter l'Elysée, et le quotidien conclut que Trierweiler pourrait "regretter d'avoir traité Ségolène Royal si durement".Dans un autre article, une chroniqueuse, Christina Odone écrit qu'Hollande marche sur les traces de Berlusconi, en devenant, simplement, après Edgar Faure, François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing "le dernier en date et le plus ignoble des politiciens libidineux".
"Le président peut compter sur le soutien d'une large partie de l'opinion" pense le correspondant du Times à Paris, mais s'il ne réussit pas à calmer les choses, il devra abandonner tout espoir de faire porter l'attention sur ses efforts pour relancer l'économie
"Trierweiler hospitalisée après avoir découvert la nouvelle romance de Hollande" titre l'Espagnol ABC.
"77% des Français considèrenet l'affaire Hollande comme privée" signale ABC en page intérieuretandis qu'une dépêche Reuters est souvent reprise aux USA (ci-dessous à droite) avec le Colombus Dispatch, mais aussi aux Philippines ou en Australie.
CNN cite Patrice Biancone, directeur de cabinet de Trierweiler à l'Elysée qui indique espérer qu'elle sorte de l'hôpital en ce début de semaine.