-
cristobool
La réalité c'est surtout que la presse contrôle l'élection, les européennes les journalistes en parlent tous les jours entre eux en choisissant sciemment de qui ils parlent (et donc de qui ils ne parlent pas) et comment ils en parlent sur toutes les chaînes de radio et de télé, et puis quand il s'agit de faire débattre les premiers concernés c'est à dire les têtes de liste pour qu'ils puissent exposer leurs idées et leurs programmes et être confrontés par les autres, là on va organiser deux malheureux débats de 3 heures à douze pour rendre la chose inaudible. pendant ce temps les journalistes auront parlés des élections pendant des centaines d'heures entre eux, les vrais débats on aura 6 heures en tout et pour tout.
C'était pareil à la présidentielle de 2017.
Au lieu que les journalistes nous parlent des élections pendant des centaines d'heures à la place des candidats, si on avait une bonne dizaines de débats entre les candidats choisis au hasard par paquet de trois ou 4 ? Ne serait-ce pas plutôt cela une élection réellement démocratiques ? et on aura la même chose en 2022 super ça va être passionnant ^^
-
Hannah
A trois, à six, à neuf, à douze, est-il bien raisonnable de regarder ce genre de débat qui n'apporte jamais rien ?
Ce genre de barnum qui a lieu entre des nullités , plus ou moins évidentes, , mené par des pseudo-journalistes également nuls , ne mérite ni le temps d'antenne, ni l'intervention du Tribunal Administratif, ni celle du Conseil d'Etat.
Il ne mérite qu'un silence et qu'un mépris discrets.
-
totoro45
Le conseil d'Etat annule donc la décision du tribunal administratif .
France 2 maintient néanmoins ce débat à 12 "par élégance" .
Plutôt qu'un grand débat à 12, n'aurait-il pas été possible par exemple d'organiser 4 débats à 3 de 40 minutes chacun ?
Ou alors n'aurait-il pas été plus productif pour les 3 candidats non retenus initialement d'obtenir la tenue d'un autre débat ( à 3) le même jour à la même heure sur une chaîne concurrente ? (cf "the west wing")
-
Lafargue
« Ce qui était très étrange, c’était de confronter tous ces gens à une décision qu’eux-mêmes n’arrivaient pas, objectivement, à argumenter. »
C'est étrange qu'Hamon qui n'est plus si jeune arrive encore à s'en étonner. C'est ce mélange d'incompétence crasse et de « personne n'est responsable » qui a pu faire croire à France 2 qu'un scandale chassant l'autre cela en resterait à la énième polémique twitter©®™.
Puis la justice intervient et le/la préposé.e au communiqué de circonstance de remplir son texte à trou sur la liberté de la presse.
Le service public ne meurt pas, on le saborde.
-
Le Chien
Tout cela révèle que pour France 2, le dispositif est plus important que le sujet; et qu'aucune tête d'oeuf n'y est capable d'imaginer un traitement pertinent.
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Eärendil
A tout ceci on peut ajouter cet échange sur twitter qui apparait un poil surréaliste :
-
Faylix
On ne pleurnichera pas pour quelques politicards qui s'accrochent à leur siège comme des Manuel Valls.
-
Maïdo
Ouf, tout va bien dans le meilleur des mondes. Le débat n'aura pas lieu mais avec tout le monde. France 2 s'excuse pour la gêne occasionnée. La justice et la démocratie en sortent grandies. On ne plaisante pas avec le spectacle électoral. On a eu chaud quand même, un peu plus et les médias dominants auraient été mis à l'index pour passivité ostensible.
Avec un peu de chance, un fait divers bien mousseux pourrait recristalliser les angoisses autour du vrai danger. En vérité je vous le dis, le hasard fait bien les choses. -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
LiuokM
"France Télévisions a en tout cas pointé une décision qui "porte une atteinte grave à la liberté de la presse""
parce que la liberté de la presse consiste à faire de la politique en triant qui à le droit ou pas de s'exprimer ?
moi qui pensais naïvement que le boulot de la presse était de nous transmettre des informations et que c'était à nous de nous faire une opinion...j'avais pas idée que leurs nouvelles attributions consistaient à nous dire quoi penser...
la tristitude d'un service public complètement asservie au pouvoir... :/