Guillon "bipé" chez Ardisson : "C'était prévu"

Sébastien Rochat - - 0 commentaires

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Stéphane Guillon a-t-il été censuré dans Salut les terriens, l'émission de Thierry Ardisson ? C'est ce que sous-entend Le Point de cette semaine. Le 11 septembre dernier, dans sa chronique diffusée sur Canal +, Guillon s'en est pris à la politique de vidéosurveillance du maire de Nice, Christian Estrosi, en lâchant un juron. Mais celui-ci a été couvert par un bip à l'antenne, note Le Point, qui y voit l'intervention de l'entourage d'Estrosi. Faux, rétorquent le producteur et Stéphane Guillon.

Lorsque Stéphane Guillon fait sa chronique ce samedi 11 septembre, Eric Ciotti, le bras-droit d'Estrosi à Nice, figure parmi les invités d'Ardisson. Guillon va alors en profiter pour s'en prendre à la politique de vidéosurveillance du maire de Nice.


Mais visiblement, le juron lâché sur le plateau et masqué par un bip dans la version montée de l'émission n'a fait rire ni Ciotti, ni Ardisson
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D'après Emmanuel Berretta du Point, "l'équipe Estrosi a pris langue avec la production et d'un commun accord l'injure a été bipée". Selon la production, citée par Le Point, il ne s'agit pas d'une censure : "On ne le censure pas, on trouve des solutions pour qu'il puisse tout dire même quand il est border line". Explications à moitié convaincante puisque l'hebdomadaire assure que l'équipe Estrosi est intervenue.

L'injure aurait été bipée "d'un commun accord"

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Contacté par @si, Stéphane Simon, le producteur de Salut les Terriens, nie toute intervention de l'entourage d'Estrosi, et assure que le "bip" est une recherche d'effet comique : "L'information du Point est fausse. On a trouvé avec Stéphane Guillon que c'était plus drôle avec le bip, tout simplement. Le journaliste [du Point] n'a pas compris que c'était une forme de deuxième degré." Et Simon d'ajouter : "Ça nous arrive de couper des vannes de Stéphane, parce que certaines ne fonctionnent pas. Mais quand on veut couper, on coupe. Si on avait voulu censurer, on aurait retiré la séquence."

Joint par @si, Stéphane Guillon confirme qu'il n'y pas eu de censure : "c'était prévu, cette chronique était écrite avec le bip, je trouvais cela plus drôle, cela permet au public de s'imaginer les qualificatifs qui manquent. Le bip est donc un effet comique."

Mise à jour 16h20 : Rajout de la réponse de Stéphane Guillon

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