Ludivine 8 juin 2012 à 15:36
La personne concernée, Christian, je crois, a lui de l'humour : entendu ce matin sur Europe : "au prochain spectacle de Guillon allez y tous en chaise roulant"!
Personnellement même si on me paie je n'irais pas voir Guillon, il est tellement moche : cest la cause de sa véritable méchanceté. Et, en effet, chez Ruquier, il attaquait le plateau tout entier et défendait - bêtement - sa "compagne", mais ne venait-il pas de se marier et se faire gloire d'avoir enlevé le portrait de N.S.?Il n'avait pas confiance dans le futur nouveau président normal PS, ils auraient pu attendre et se marier - entourés de leur marmaille recomposée....

Dindondelafarce 7 juin 2012 à 21:39
Guillon vient d'ailleurs de modifier son testament en stipulant qu'il ne voulait surtout pas être enterré au Père Lachaise...

mutenpiste 7 juin 2012 à 05:40
L'arroseur arrosé et, sans sarkozy, les apitoiements de Guillon sur son sort ( difficile à comprendre d'ailleurs car plus il s'apitoyait plus il était bankable avec indemnités, avec invitation à banqueter chez les bobos de C+ et consors, avec édition et promotion, avec madame, de ses jérémiades de gamin effronté qui n'accepte pas de prendre ici ou là un coup de pied au cul et le fait savoir à grands renforts de copinages) risquent de causer du tort à ses finances. Allez, mon grand, faut tourner la page, tu sais vu du grand large ton nombril il est vraiment bien rikiki...

J-net 6 juin 2012 à 21:52
Au-delà de Guillon et de son (hudge) nombril, on retombe sur ce que dit Michele Ramon Obin ci-dessus: le malaise, socialement entretenu, autour du handicap. Très très lentement, on intègre de mieux en mieux les personnes handicapées, en jouant sur l'accessibilité des lieux et transports publics, sur la scolarisation en milieu ordinaire. Mais pendant ce temps-là on est toujours un peu gêné quand on se retrouve en face d'une personne en fauteuil, qui ne maîtrise pas ses gestes, a des difficultés d'élocution, et je ne parle même pas des aveugles (non/malvoyants, fucking politicall correct) qui entendent "mettez-le là", ou à qui on parle en hurlant... Enfin, quand on en est là c'est grave et faut aller se faire un peu récurrer l'inconscient, mais il peut arriver qu'"on" -et je m'inclue dedans- ne sache pas trop comment s'y prendre, qu'on ait peur de blesser la personne, en disant un truc ou en ne le disant pas. Mais le péché mortel de Guillon, à mon sens, c'est de ne pas avoir surmonté cet obstacle (ie: "Merde, cet handi-très-handi-qui-se-voit est très près, le public va le voir aussi, MON public ne va pas pouvoir rire à mon sketch d'ouverture, haaaaaa", panicman) en s'adressant directement à la personne concernée, genre: "Je suis embarrassé, je ne sais pas comment vous le dire, mais j'ai peur que les gens n'osent pas rire quand je vais faire mon sketch sur les handicapés parce qu'ils auront peur de vous vexer, vu que vous serez visible par toute la salle... Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on peut envisager de vous trouver une autre place ?"
C'est pas bien compliqué, mais il faut avoir les tripes de dire: "Je sais pas comment faire". Et que ce soit Guillon ou son Régisseur-fusible, ils n'ont pas l'air d'avoir ce niveau minimal d'humiliter. Et là-dessus, oui, on peut les critiquer, oui, carrément. Faut donc pas s'étonner qu'il ne soit pas en mesure de dire ouvertement: "j'ai été bien con sur ce coup-là"...

bysonne 6 juin 2012 à 21:41
Je vois que le sujet n'est pas épuisé, contrairement .....

Je vais vous dire, ces handicapés tout de même ne manquent pas d'air. Vouloir se mettre au premier rang au spectacle, quelle arrogance, déjà il faut qu'ils s'estiment heureux d'avoir accès aux salles de spectacles, ce n'est pas toujours le cas des lieux publics ou privés. Le problème c'est qu'ils ne veulent pas s'intégrer (comme toutes les minorités, je pense aux Noirs et aux Arabes, mais faut pas le dire) aux autres gensss normaux, enfin ordinaires, tous sains de corps et d'esprit bien entendu. Mens sana in corpore sano.

Voilà le vrai problème, les handicapés, tout ce qui leur arrive est de leur faute. Ils n'ont qu'à rester chez eux et cétou.

Bruanne 6 juin 2012 à 20:31
Si le problème c'était que la personne sur le fauteuil allait se retrouver dans la lumière, quitte à demander quelque chose au régisseur il valait mieux réclamer un déplacement des projecteurs, y'a aucune obligation à éclairer tout en même temps.

Kazoula 6 juin 2012 à 18:10
Sophia Aram avait si bien cloué le bec à l'une des pires pétasses sarkozystes qu'on ne peut guère s'étonner qu'aujourd'hui elle remette Guillon à sa place (le fait d'avoir été éjecté d'Inter sous Sarkozy qui lui sert depuis de carte de visite n'a ici que peu à voir et ne lui confère, ce semble, aucune immunité).

Un asinaute a dit plus haut, et on peut partager son jugement : "C'est le prototype du petit bourgeois gâté pourri qui devait faire rire dans la cour d'école en se foutant de la gueule des autres mais qui ne supporte pas le retour de boomerang.
Pour moi ça le disqualifie totalement. Ce n'est pas un impertinent c'est un p'tit con."

Philippe 6 juin 2012 à 16:16
J'ai le souvenir d'avoir vu Coluche agir de la même façon il y a un quart de siècle dans une salle de spectacle de Niort, en demandant à ce qu'un groupe de handicapés ne soit pas placé au premier rang.

poisson 6 juin 2012 à 13:28
Faut demander à Dupontel si il serait capable de jouer les pourris d'or avec Sarkozy devant lui au premier rang en pleine lumière?
Et si Sarkozy devant, en pleine lumière, visible du public s'en sortirait dignement...

Je sais, je sais, on ne peut pas comparer un monsieur en fauteuil dont le handicap se voit, et qui n'a pas une responsabilité directe, c'est carrément le contraire de mon exemple. Mais ça, c'est une question de style d'humour (propre à chaque sketch et à son ressort).
Le sketch de Dupontel ne se moque pas non plus que du "récompensé", pourtant en sa présence c'est lui qui prendrait.
En présence du handicapé, possible que le sketch résonne autrement pour le public. Guillon, c'est son métier, si il le craint c'est que c'est probable. Que ce ne soit pas indifférent, c'est certain!

ed: changement lien! truc bizarre...

XipeTotec 6 juin 2012 à 13:16
Vous n'êtes pas encore au courant de la polémique contre Stéphane Guillon ?

Mais non et je trouve ça plutôt sain.

consensus 39 6 juin 2012 à 13:09
Guillon devrait se méfier de son entourage, à ce titre le doc filmé par sa femme était limite pathétique.....cela n'a rien à voir mais Fellag est un artiste modeste et talentueux avec une humilité assez rare chez les humoristes notamment en entretien

evemarie 6 juin 2012 à 12:45
Sur canal le samedi 3 juin Guillon fait sa chronique et il y a un handicapé comme invité , il n'a pas l'air gêné ....
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid2053-c-stephane-guillon.html

Les journalistes n'aime pas Guillon et comme avant le président n'on plus tout allais bien dans ce monde médiatique bien lissé , maintenant que c'est la gauche , il faut absolument le mettre a Terre , ainsi que tous les humoriste non Sarkosyste . Je vais pas me mettre a rire de Zemour ou Gera ou Bigard pour faire plaisir aux journaleux ...
On a des problèmes en France un peu plus grave que les chaleurs de qq journaliste pepole

Malagate 6 juin 2012 à 12:27
Beaucoup de personnes sont gênées tout simplement parce qu'elles trouvent que les handicapés ont déjà une vie difficile et qu'on en rajoute. C'est tout. Le rire est un défoulement, on exorcise ses peurs. A lire certains commentaires il ne faudrait plus que le rire politiquement correct. Qui ne rit ni des handicapés, ni des politiques, ni des religions, ni de...ben de rien. Un rire pipi caca si possible, on est sûr que personne ne protestera.

Bruanne 6 juin 2012 à 11:56
Par égard pour de nombreux comiques qui ne me font pas souvent rire, je ne vais jamais à leurs spectacles.

Benjamin 6 juin 2012 à 11:53
Il me rappelle quelqu'un d'autre, comme c'est bizarre (un nabot dont Guillon se moquait d'ailleurs...). Si les gens le dérange, il n'a qu'à changer de métier !

Le changement c'est maintenant !

Cyril CAMUS 5 juin 2012 à 23:47
Moi, ce qui m'étonne un peu, c'est qu'en général, quand je vais au théâtre ou dans des salles de spectacle (et y compris quand je suis allé voir un spectacle de Guillon que des amis m'avaient offert, n'ayant pas compris que j'étais juste fan de Porte, pas de Guillon...), la salle est plongée dans l'obscurité, et les gens sur scène ont tout l'éclairage dans la gueule, et ne voient a priori pas la salle... (et les quelques amis que j'ai vu dans des pièce de théâtre amateur m'ont confirmé qu'ils ne la voyaient pas...)

Michèle Ramon Obin 5 juin 2012 à 23:01
Faut cesser aussi d'être hypocrite, le malaise autour des handicap est réel est socialement entretenu. Les même qui font les choqués de services sont les mêmes qui se foutent bien des handicapé à part si c'est au cinoche dans de la mise en scène bien comme il faut.

Cela m'a rappelé l'émission "Le rire n'est pas l'apanage des valides" de @si que j'avais trouvé de bon, niveau et qui soulevé la question de la relation avec les personnes handicapés.

Moi je pense que c'est parce que comme ont les met à l'écart de la société, ils existent comme dans un mythe (Les aveugles, les sourds, les muets, les invalides etc) et que la surcouche morale à 2 balle ne suffit pas à faire disparaître le malaise. On adoré intouchable mais pas u mot sur le sujet des handicaps dans la campagnes, si en version pitoyable chez Yann Barthez, que j'ai senti mal à l'aise...

Alors pourquoi est ton mal à l'aise ? Pour les autres je sais pas pour moi je peux répondre : Avant par ignorance et peur je pense inconsciemment je devait voir le handicap comme contagieux comme peut l'être "la pauvreté", j'avais peur d'un état d'une situation inconnue présenté quand même comme de la malédiction, malsaine dans nos société - Ensuite j'ai fait quelque camp avec des invalides, je suis tombé amoureux un été d'une muette bref... après mon mal aise a changé de nature : c'est plus une sorte de honte coupable, se sentir coupable du sort qui est fait à ces gens et je parle plus de ostracisme , la honte d'avoir honte...

bref si seulement cette affaire ne servait pas à dézinguer Guillon et autres conneries mais peut être faire avancer le bordel...

AirOne 5 juin 2012 à 22:50
Je n'ai jamais trouvé Guillon drôle mais c'est une affaire de goût.
Le coup du "j'ai été le premier à parler des handicapés", ça va deux minutes. Faire marrer sur ce sujet, il a le droit, je ne vois pas en quoi ça fait avancer les moeurs ni progresser les consciences.
Ce qui me gêne le plus, c'est qu'il a avoué qu'il avait du mal à accepter la critique et être susceptible, un comble. Et dans une émission où un philosophe expliquait pourquoi il se croyait subversif alors qu'il ne l'est pas, Guillon l'a moqué sur son physique avec des attaques ad hominem sans jamais parler du fond.
C'est le prototype du petit bourgeois gâté pourri qui devait faire rire dans la cour d'école en se foutant de la gueule des autres mais qui ne supporte pas le retour de boomerang.
Pour moi ça le disqualifie totalement. Ce n'est pas un impertinent c'est un p'tit con.

Bruanne 5 juin 2012 à 21:41
"Mesdames et Messieurs,
Si vous êtes handicapé, gros, noir, arabe, juif, catholique, fonctionnaire, priapique, gaucher, de droite, chômeur, patron de l'Oréal, ministre, si vous avez fréquenté à un titre ou un autre la direction de Radio France ou le personnel du FMI ou encore si vous êtes une femme, surtout blonde ou moche, si vous ressemblez à mon beau-frère ou à mon voisin, si vous avez un tic ou un défaut de langage, si vous êtes Belge ou Suisse ou avez un quelconque accent, si vous n'êtes pas hétérosexuel, si vous êtes jeune ou vieux ou prof ou femme de ménage ou flic ou militaire, si vous êtes végétarien, si vous vous déplacez en Vélib' ... vous êtes priés de faire en sorte n'être visible ni pour l'artiste ni pour le public. Moi je dis ça, mais c'est pour vous. Merci de votre compréhension."

Varlin 5 juin 2012 à 21:25

"Dire que je n’assume pas le regard des handicapés est un faux procès puisque je suis le seul depuis quatre ans, avant même la sortie du film Intouchables, à en parler dans mes spectacles".


Et Patrick Timsit, il compte pour du beurre ?