Grève à Radio France : la crainte d'un futur sans documentaire

Le tout après des années de précarisation

Une grève, plus une tribune contre le projet de fusion de l'audiovisuel public, plus de vives contestations contre l'éventuel licenciement de Guillaume Meurice. Ça chauffe à Radio France. Derrière la mobilisation : les craintes de bouleversements sociaux mais aussi, éditoriaux. Notamment, celle de voir disparaître les longs reportages sonores. Un collectif de documentaristes lance l'alerte depuis plusieurs semaines.

À l'heure où Radio France et France télévisions sont en grève contre le projet fusion de l'audiovisuel public - la deuxième en dix jours sur les ondes -, où 1 100 noms de la radio ont signé une tribune dans le Monde contre cette perspective "inefficace et dangereuse"et où le possible licenciement de Guillaume Meurice soulève les contestations, un sous-groupe moins visible se mobilise, parmi les voix de la maison ronde. Les documentaristes sonores.

Un collectif de 74 auteurs et autrices de longs-formats (dont une cinquantaine de membres actifs·ves) enchaîne les actions, derrière une organisation. La Société des documentaristes de radio publique (SDRP), cr...