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Jombie
Mal placé -
AntoineB
La question de l'efficacité du "riz doré" ne me semble pas du tout le point important dans l'argumentaire anti-GMO.
Si les organismes génétiquement modifiés ne faisait pas l'objet de brevets, les nombreuses dérives de cette industrie s'en trouverait automatiquement diminuées, voire disparaîtraient. Le vrai problème, c'est que via le brevet, on limite les droits d'exploitations des plantes et l'on rend les peuples tributaires d'intérêts privés.
Le son de cloche des industriels, qui voudraient nous faire croire que l'industrie développe des OGMs pour le bien de l'humanité, pour nourrir les défavorisés ou pour toute autre raison philanthropique, ne tient pas face à l'analyse critique de l'état du monde. L'industrie se contrefout du bien de l'humanité... c'est systémique et systématique. La seule valeur morale dans le système capitaliste, c'est l’égoïsme du profit.
Nous produisons déjà assez de nourriture pour nourrir correctement toute la planète et pourtant la malnutrition existe toujours. Vouloir faire croire que la solution est de nature technologique et non pas d'ordre politique, c'est du pipeau. -
sergent pepper
Et le nobel, ça se cultive comment ? -
kiki22
Vu que le marché du maïs OGM est désormais bloqué par les populations les agro-chimistes cherchent un autre marché juteux celui du riz !
Juteux car comme pour le maïs qui d'ailleurs sert presque exclusivement à l'élevage animal des pays "riches" il faudra acheter les semences et les engrais qui seront vendu à prix d'or et imposé par la loi et par la force par des politiciens corrompus ! -
Laurent PUECH
Pour un état des lieux sur le riz doré et les arguments de Greenpeace à ce propos, on peut lire
Greenpeace : carence de raisonnement ou surdose de peur ?
par Samuel Barbaud - SPS n° 307, janvier 2014
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2237 -
evemarie
Je comprend pas bien l'argument de DS,a la fin de l'article, c'est pas parce que vous utilisez la pub pour faire connaitre votre combat et vous faire connaitre que vous ne pouvez dénigrer la pub des autres. C'est quoi cette idiotie. Une arme n'est mauvaise que par la façon dont on s'en sers , pas de l'acte elle même , non ? Comment connaitrions nous nos droits et devoirs, sans publicité de l'état, de la CAF, de l'URSSAF ... Et comme le Figaro est a droite aucun journaux de gauche ne peut exister, ils utiliseraient tous le papier et a forme journalistique ..
Ou pour se prévaloir égalité faut il dire une vacherie sur les assos de défense de nos droit, quitte a être bête. -
Yannix
Très bon article de Justine comme d'hab. Du factuel, rien que du factuel. Les pro et les anti OGM vont le critiquer bien sûr. Justine tient bien son rôle de reporteur de guerre. ;-)
Et sinon, pour rigoler : Green peace envoie des jus de fruits explosifs aux journalistes. -
Nicolas Vignon
Justine, vous écrivez : Si dans tous les cas, le "riz doré" est dangereux à cause de son potentiel de contamination, pourquoi continuer de déplorer son manque d'efficacité ?
Je ne vois ici pas de contradiction de la part de Greenpeace : si un produit potentiellement dangereux est, en plus, inefficace, il faut d'autant plus le combattre. C'est le principe de bénéfice / risque. On peut tolérer un risque si un bénéfice est prouvé, ce qui n'a pas l'air d'être le cas ici. -
Jerome F.
Le discours de Greenpeace et de nombreuses autres associations écologiques est obscurantiste. Elles voient des risques dans tout ce qui est novateur. Les techniques étant récentes il est facile de faire peur aux ignorants. Si peu de personnes vont lire des articles scientifiques sérieux sur ces sujets.
2 preuves de leurs erreurs : - Le désherbant Roundup si décrié est utilisé depuis 25 ans massivement sans conséquences pour les populations. - Le nucléaire est la façon la plus rentable et la plus sure de produire de l'électricité : cf le prix de l'électricité en France depuis des décennies, l'absence de décès dus aux radiations lors du dernier accident nucléaire grave (Japon) et la sécurité de cette filière durant les dernières décennies sans accident grave.
Je partage l'avis de ces scientifiques qui dénoncent l’opposition systématique envers la science de ces spécialistes des peurs liées à l’inconnu. -
XX
La partie sur NEB est ridicule. C'est un boîte qui vend des réactifs à tous les laboratoires de biologie du monde. Autant prétendre que Bic a des conflits d'intérêts avec les OGM parce que des stylos Bic sont utilisés dans les recherches sur les OGM. -
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Diogene
Les OGMs sont un sujet foutrement complexes.
Que Greenpeace et autres s'en méfie, c'est compréhensible. Il faut beaucoup d'argent pour en fabriquer, et en dehors des Etats, seuls les multinationales en ont les moyens. Or fabriquer un OGM "dans les règles de l'art" et vérifier son innocuité "dans les règles de l'art", ça coûte cher, coût qui peut inciter certains (beaucoup?) à ne pas le faire, à bricoler un OGM à la va-vite, et après nous le déluge.
Pour le potentiel il est évidemment énorme. Ce sont des bactéries génétiquement modifiées qui fabrique aujourd'hui l'insuline qu'on prélevait avant sur les cadavres d'animaux (avec tous les risques que ça engendrait). Des plantes ont naturellement tendance à dépolluer les sols et à fixer les métaux lourds. On pourrait imaginer une modification qui fasse que l'accumulation ait lieu dans le noyau des fruits: il ne resterait plus qu'à récolter les noyaux pour dépolluer les sols. Autre exemple: la nicotine est un insecticide assez radical. On pourrait modifier les cultures de manière à ce que, en cas d'attaque par des phytophages, la plante produise localement de la nicotine. Plus besoin d'arroser de pesticides.
Pour ce qui est de fuite de gène dans la nature, je pense que ça dépend énormément du gène. Il faut qu'il apporte un avantage sélectif à son porteur, ou tout au moins qu'il ne lui coûte rien pour qu'il soit conservé. Sinon, au bout de plusieurs générations, les porteurs ayant un succès reproductif moindre, le gène disparaît avec eux.
Dans le cas du Golden Rice, j'imagine mal que la surproduction de vitamine A soit un avantage sélectif pour les mauvaises herbes, au contraire (ça coûte à la plante d'en fabriquer et ça ne lui apporte rien). Dans le cas où il fuirait dans la nature, à moins que des animaux soient sensible à la vitamine A des plantes qu'ils consomment, je doute que ça ait des conséquences...
Par contre, si le gène était - par exemple- un gène de résistance au glyphosate qui vous permet d'arroser le champ d'herbicide sans que votre culture ne soit touchée, là, il y a un avantage sélectif majeur! Toutes les mauvaises herbes qui récupéreront le gène seront protégées de l'herbicide et se reproduiront comme des lapins... au point de rendre l'herbicide inefficace :D.
N'empêche, dans le cas présent, je trouve que cette affaire sent le coût d'éclat médiatique pour discréditer Greenpeace. Pas nécessairement dans sa lutte contre le Golden Rice (un vieux truc symbolique mais peu rentable) mais dans sa lutte contre les OGM en général.
Quand aux 107 prix Nobels embringués dans l'affaire, je flaire un mélange d'ignorance pour certains, d'orgueil mal placé pour d'autres ("ah, ces crétins de Greenpeace qui ne connaissent pas la science aussi bien que moi"), pour d'autres encore de "conviction <>" ("les OGM sont le future de l'humanité") et, j'espère, pour quelques uns seulement d'intérêts bien compris avec les fabricants d'OGM et autres. -
amenbroken
Le fond de l'argument des 107 Nobel a été contré par mon prof d'histoire-géo au collègue : la production mondiale de nourriture est suffisante pour sustenter toute la population, la source de la faim dans le monde est donc économique et politique, pas technique.
Donc bon, les 107 Nobel... Ça ressemble plutôt à une bande de pseudo-scientifiques qui se permettent de l'ouvrir pour donner du poids à des arguments mercantiles. -
Diogene
Parler de "pour ou contre les OGM", c'est comme dire "pour ou contre le foot", c'est le meilleur moyen de lancer de la baston verbale! :) -
Cultive ton jardin
Il me semble que l'avenir, c'est plutôt dans une biodiversité entretenue et augmentée par les paysans eux-même, qui ont toujours sélectionné des semences adaptées à leur climat, leur terrain, leurs besoins, qu'en une seule et unique variété miraculeuse et passe partout qui n'existera jamais.
Une pratique paysanne intéressante va même complètement à rebours de la sélection "homogène" considérée comme indispensable aujourd'hui: il s'agit de favoriser au contraire une certaine hétérogénéité. Si l'année est humide, certaines semences donneront bien, d'autres très peu. Si elle est sèche, ce sera inversé. Un froid précoce compromettra seulement une partie de la récolte, etc...
Avec ce système, aucune récolte ne sera vraiment excellente, mais aucune ne sera désastreuse. Avouons le, pour un paysan qui se nourrit avec, c'est plus intéressant qu'une succession d'années fastes (où la commercialisation sera difficile et à bas prix) et d'années de famine, où on se nourrit à peine et sans pouvoir garder de semence pour l'année d'après.
Les intérêts des multinationales sont quasiment inverses; années fastes, on achète à bas prix et on stocke. Années de famine, on spécule sur la faim pour acheter, quand même, pas trop cher, et on vend les semences à un prix exorbitants.
"Moi je dis que la Seine a pas le même goût... vue par en dessus ou par en dessous" -
Gabyd
Et pas une ligne sur les conséquences sociétales d'une sélection confiée aux "scientifiques" et non aux agriculteur·rices, bref sur l'hétéronomie intrinsèque à la technolâtrie, au scientisme ?... -
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Athanase Broutechoux
C'est drôle, car la première pensée qui m'est venue à l'esprit est que, ce projet, datant d'une vingtaine d'années, risque de finir en "eau de boudin", malgré les investissements qui lui ont été apportés. Et que ce "projet de recherche" cherche et essaye de trouver des coupables de son arrêt, afin éventuellement de les attaquer mais surtout de fournir aux investisseurs un (ou plusieurs) argument dédouanant l'équipe de ce projet. Car cette équipe a, aussi, des comptes à rendre.
Finalement, je me demande si les personnes signataires ont vraiment mérité leur "prix Nobel" ...