Ghosn, enfant du pays pour les médias libanais

Tony Le Pennec - - Déontologie - 17 commentaires

Au lycée, Ghosn était "intelligent, sûr de lui, visionnaire, jovial et drôle" écrit L'Orient-le Jour

La fuite de Carlos Ghosn au Liban, dont l'ancien patron de Renault-Nissan a la nationalité, a largement été couverte par les médias du pays. Pour la presse anglophone et francophone libanaise, la cavale de Ghosn n'est autre que le retour au bercail d'un homme ayant subi les foudres d'une justice nippone trop sévère.

L'enfant du pays est "rentré" à la maison. Voilà en somme comment la presse libanaise francophone et anglophone traite de l'arrivée de Carlos Ghosn sur son sol, après que l'ex-patron de Renault-Nissan a fui le Japon où il était placé en résidence surveillée dans le cadre de plusieurs enquêtes pour corruption. Le franco-brésilo-libanais a choisi le pays du Cèdre, où il a passé une grande partie de son enfance, pour se cacher de la justice japonaise. Un choix qui n'a rien d'un hasard. Au Liban, la justice ne reproche rien à Ghosn ; aucun traité d'extradition n'existe entre le Liban et le Japon ; et le millionnaire dispose dans le pays de nombreux relais dans les milieux politiques et économiques. La "notice rouge" que vient d'émettre Interpol...

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