Gaza : les dilemmes des rédactions à 3000 km du terrain

Alizée Vincent - - (In)visibilités - 28 commentaires

Des risques et de l'impossibilité d'informer à Gaza

Entre l'impossible passage à la frontière pour les rédactions internationales, l'évident et grave danger pour les journalistes gazaoui·es, le refus des assurances de les couvrir, et la propagande du Hamas, il est de plus en plus difficile de recueillir des informations sur l'enclave palestinienne de Gaza. Plus encore depuis l'escalade du 27 octobre et l'intensification des bombardements israéliens. Pour rester fiables et assurer un équilibre avec la somme d'informations en provenance d'Israël, les rédactions françaises s'interrogent et s'adaptent.

Roshdi Sarraj. Ce nom, c'est toute une profession qui exige de ne pas l'oublier. Il était reporter à Gaza. Il était le fixeur de nombreux médias français, comme Radio France ou le Monde. Il a été tué par une frappe israélienne dans l'enclave palestinienne, le 22 octobre. 

Depuis le 27 octobre, communications coupées, "impossibilité de garantir la sécurité" des journalistes

La mort de Roshdi Sarraj est le symbole des risques - périlleux voire mortels - à informer depuis la bande de Gaza. Et de la mission de diffuser des informations fiables récoltées sur place, qui devient de plus en plus difficile pour les médias : déjà avant l'escalade du 2...

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