Frêche, blogueurs et "cons"
Gilles Klein - - 0 commentairesLe Monde daté du samedi 7 mars 2009 évoque des propos de Georges Frêche en 2008 enregistrés par un étudiant sur son téléphone portable, retranscrits sur un blog d'information locale avant d'être reproduits par le Midi Libre.
Les propos de Frêche, dont Le Monde cite un très court extrait, ont été mis en ligne sur le blog Perpignan-Toutvabien par son animateur Fabrice Thomas, le 19 février 2009. Voici ce que déclarait Frêche : "Les gens, ils disent pas merci, d’ailleurs les gens ils disent jamais
merci. Les cons ne disent jamais merci. Les cons sont majoritaires, et
moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce
que je sais comment les «engraner », «j’engrane» les cons avec ma
bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc… ça un succès de fou,
ça a un succès fou. IIs disent, merde, il est marrant, c’est un
intellectuel mais il est comme nous, quand les gens disent "il est
comme nous", c’est gagné, ils votent pour vous.
Parce que les gens ils votent pour ceux qui sont comme eux, donc il
faut essayer d’être comme eux." |
L'affaire a été évoquée lors d'une séance du conseil régional le 23 février, mais il faudra attendre le 27 février pour le quotidien le Midi Libre s'en fasse l'écho, et le 2 mars pour que la radio France Bleu Hérault en parle, remarque le blog Montpellier-Journal qui a lui aussi repris des extraits des propos de Frêche (parlant des Catalans Frêche déclare : "“Vous faites un petit institut, une merde pour propager le catalan auprès de 4 gugusses, tout le monde est content.”) en renvoyant au blog Perpignan-Toutvabien. Le Midi Libre du 27 février 2009 "A la suite des provocations répétées de son site, l'animateur de Montpellier-journal, Jacques-Olivier Teyssier, s'est vu interdire l'accès aux conférences de presse de la communauté d'agglomération de Montpellier, présidée par Georges Frêche, au motif qu'il n'avait pas la carte de presse. Depuis, le milieu journalistique de la région se trouve divisé entre ceux qui soutiennent le blogueur et ceux qui critiquent ses méthodes." conclut Le Monde. |