-
Tony A
Les Roumains avaient Nicolas et Héléna, les Français ont Manu et Bribri.
Espérons, pour ces derniers, une fin un peu moins tragique.
-
Clio77
Affaire bien détaillée dans l'article de Médiapart! https://www.mediapart.fr/journal/france/260422/le-cabinet-de-brigitte-macron-declenche-l-inspection-d-un-professeur-de-francais
-
Pates Fraiches
L’EN n’a pas d’autre moyen que de déclencher une inspection dans un cas pareil? L’artillerie lourde est-elle le seul outil à sa disposition? Pas mediateur ou de mission d’évaluation (audit)?
-
christina
Apparemment elle sert de cabinet de doléances.
Quand on m'a dit que pour ma naturalisation ça prendrait finalement 24 mois au lieu des 12 annoncés, on m'a conseillé d'écrire à brigitte macron (sur le site de l'élysée il y a une fonction dédiée à cela) pour accélérer l'affaire et qu'ils répondaient à tous les coups.
Genre passe-droit quoi.
Bon, moi c'était pour pouvoir voter cette année... alors j'ai jugé plus honnête de ne pas y recourir ,-)
-
Norde
J'ai presque envie d'y voir un contre-feu commandé pour masquer le problème principal de cette affaire :
Que viens faire la première dame ici et de quel droit dispose t'elle d'un cabinet et de prérogatives ?
Ce serait fou... enfin pas tant que ça à vrai dire... -
DéLecteurdeVraiThé
De la lointaine province d'Alsace, la Royne Brigitte de France et de Navarre a été priée de faire entendre raison à ce pédagogue des lointaines contrées en la ville de Molsheym aussi appelée par les peuplades locales Molse
La Royne Brigitte épouse du Roy Emmanuel II a fait connaître son avis au Chambellan de la dite Province
On croit rêver
Ils votent pour un citoyen et se récoltent toute la Sainte Famille, y compris les tombes aux cimetières
Je ne sais même pas comment s'appelle la femme de Boris Johnson, ni à quoi elle ressemble. J'ai un vague soupçon qu'elle doit ressembler à un support à balai jaune
-
Ata Raxie
Sur le plan des principes, est-il bien raisonnable, pour un parent d'élève , de faire appel à une vieille dame qui a été professeure , dans sa jeunesse, pour résoudre un " problème d'éducation actuel "
( surtout, si l'on sait que cette dame a eu une " incroyable proximité ", avec son élève , que certains pourraient qualifier de pénalement repréhensible )
-
Blougou à sens giratoire inversé
Mince, l'éducation nationale serait donc cynique avec ses enseignants ?!
-
scarabée
Suite à la lecture de l'article de Mediapart, il me paraît important de transmettre aux lecteurs d'ASI certaines des informations qui y figurent (il est très dommage qu'elles ne figurent pas dans l'article d'ASI) :
1) La mère d'élève a été remerciée de sa démarche par un courrier officiel du palais de l'Elysée qui lui était personnellement adressé (!)
2) Cette femme qui accuse le professeur de harceler ses élèves lui a envoyé, en 2 mois, 15 courriels, y compris pendant les vacances scolaires, certains étant longs de 3 pages ; la veille de son inspection, elle lui envoie 7 courriels dont un (d'après le professeur) versant dans l'injure au point qu'il met en copie la proviseure et son adjoint (on se demande pourquoi il ne l'a pas fait avant !)
3) Le secrétaire général d'un syndicat d'inspecteurs (le SUI-FSU) dit lui-même qu'il n'a jamais été confronté à une telle situation (une inspection déclenchée par le cabinet de l'épouse du président)
4) D'après un rapport de la Cour des Comptes, Brigitte Macron a reçu plus de 25000 courriers en 2020. 7 personnes sont payées par le contribuable pour lire ces courriers ; les coûts salariaux des membres de son cabinet s'élèvent à 1,4 million d'euros sur le quinquennat.
-
Davesnes
Je serais curieux de connaître la réponde du médiateur. À 95 % (proportion déterminée par mon instrument de mesure préféré : le pifomètre) les réponses des médiateurs des journaux consistent à conforter le point de vue des rédactions mises en cause, en expliquant que le lecteur, l'auditeur ou le téléspectateur n'a pas bien compris ou qu'il est un petit peu de parti pris parce que le reportage de va pas dans le sens de ses a-priori.
Bref, je pense que les médiateurs sont une plaie plutôt qu'autre chose. Le fait qu'ils soient salariés par les journaux ne doit pas les aider à faire preuve d'indépendance. -
Traroth
"Ce n'est pas le rôle d'une première dame" : Ah parfaitement. En droit français, il n'y a pas de rôle de première dame. Cette fonction/distinction n'existe pas.
-
Traroth
Les accusations de la mère sont vraiment étranges. Sa fille a "saigné du nez" et est "devenue bleue en classe" ??? A moins que le professeur la frappe, je ne comprends pas. -
Traroth
"la rédactrice en chef de France 3 Alsace, qui regrette surtout que les enseignants aient privilégié un communiqué public à une discussion privée avec la rédaction" : Mais sur quelle planète vit-elle ? Il ne faut JAMAIS répondre en privé à des accusations publiques. A accusations publiques, démenti public. Sinon, ça ne sert à rien.
-
poisson
Quand on n'a pas vérifié que l'élève filmé dans le reportage était bien un élève du professeur, du collège, et pas pris connaissance de son degré de conflit avec le professeur ou le collège, on peut dire qu'on a bien respecté les règles déontologiques?
Si on interviewe ceux qui veulent et pas ceux qu'on veut, il n'y a pas une petite différence d'approche à avoir?
Quand est-ce qu'on ne les respecte pas alors, les règles déontologiques journalistiques?
C'est pitoyable cette parade bancale pour couvrir son équipe de journalistes? Se couvrir elle, plus probable.
L'inspection est une drôle de réponse pour un reproche de harcèlement. J'espère que la mère se rend bien compte que c'est une manière de plus de ne pas s'occuper de ce qu'elle dit.
Je ne crois pas qu'un professeur soit jamais tombé sous le coup de la loi pour humiliation, harcèlement, gros mots.
1) Et j'ai croisé à l'EN un paquet de monde qui pensent que tout fonctionne mieux si les élèves craignent a priori les professeurs. Qu´une crainte mesurée soit le signe d'une reconnaissance de leur autorité, oui. Que leur autorité vienne de là, non. Mais beaucoup d'adultes de l'EN ne font pas la nuance. Jusqu'à remédier les conflits avec les élèves, en conseillant à l'enseignant un comportement plus, enfin vous comprenez moins, bah non on comprend pas. Faut crier? Non, non, mais vous vous y prenez mal. En tout cas faut pas dire de gros mots, même poussé à bout. Tout est la faute du professeur, c'est l'adulte. Mais tout n'est pas de son fait. Et l'élève est bien infantilisé un peu plus encore que par tout le reste.
2) Et j'ai croisé un paquet de mère qui ne supportent pas que leur enfant subissent la violence de l'éducation scolaire, même celle inévitable d'être un parmi les autres, et celle, inévitable aussi, d'évaluer les niveaux. Des pères euh pas vu des qui s'interposeraient.
Donc une affaire d'état, je ne suis pas sûre. Brigitte Macron n'est pas à sa place, qu'on prenne n'importe quel parti dans cette histoire.
Encore bravo à l'élève interviewé, je l'aime bien.
-
scarabée
Ce qui me frappe surtout c'est la déclaration de la mère comme quoi "toute la classe est concernée". Dans ce cas pourquoi les autres parents d'élèves (et les associations de parents d'élèves) ne réagissent-ils pas ? De quel droit cette femme s'improvise-t-elle porte-parole de tous les élèves et de leurs parents ? Quelle est sa profession, quelles sont ses relations pour qu'elle ait l'idée de contacter directement le cabinet de Brigitte Macron ? Toutes ces questions auraient dû être posées mais elles ne le sont pas. La journaliste de France 3 Alsace a donc effectivement très mal fait son travail (elle ne vérifie même pas que l'élève interviewé est bien un élève du professeur concerné...) Il lui était très facile de contacter au moins les associations de parents d'élèves !
-
permanent waves
si je comprends bien, on ne sais pas si avant d'alerter Brigitte Macron cette mère de famille a :
- rencontré le professeur
- rencontré le chef d'établissement
- alerté le Rectorat
- fait appelle au médiateur de l'Education National de son Rectorat
si après tout ça elle n'a pas été entendu; c'est qu'il y a certainement un problème ...