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Salomé
=< Manazo : tout le monde peut se tromper, même Areva qui a fait circuler les "ordres de grandeur" repris par France 2... -
Manazo
Marrant de lire, quelques temps après, tous ces commentaires en forme de procès fait à @si ou a S Rochat.
Mais ont-ils seulement lu, une semaine plus tard, ceci, à propos de ce JT du 16/03 :
(résumé d'@si de l'acte 5 de l'émission du 25/03 avec Pujadas - c'est moi qui souligne) :
"Retour sur un sujet de France 2, présentant les moyens de sortir du nucléaire... qui ne donnait pas vraiment envie d'en sortir : selon le reportage, il faudrait recouvrir toute l'Europe de panneaux solaires ! Il a fallu attendre jeudi dernier, un petit rectificatif de Pujadas: c'est en réalité une surface équivalent au seul département du Tarn-et-Garonne qu'il faudrait recouvrir ! "Une importante erreur suivie d'un dysfontionnement", reconnaît Pujadas. "Pourquoi pas de rectificatif plus tôt" ?, insiste D S. "A cause du dysfonctionnement", se borne à dire le journaliste de la Deux, qui ne veut pas en dire plus."
1) C'est bizarre, j'ai l'impression qu'une erreur allant dans le sens inverse (ie : une surface inférieure à celle du Tarn-et-Garonne) aurait eu plus de mal à passer au JT...
2) Pour avoir déjà écouté Jancovici en conférence, j'avais un a priori pas négatif sur le bonhomme. Mais quand, à la suite du reportage "dysfonctionnant" de France 2, il enfonce le clou et dit "le reportage montre très bien les ordres de grandeur", alors il y a un "petit" problème. Qu'un expert comme lui ne tique pas directement face à une telle différence de surface requise, mais au contraire l'avalise, fait douter un peu de ses compétences d'expert et beaucoup de cette prétendue neutralité soulignée par Pujadas. -
Antoine
"Une éventuelle exploitation massive des gaz de schiste remettrait en cause en partie (même s'il s'en défend) sa théorie de l'urgence énergétique : Jancovici a bâti toutes ses théories sur la baisse des hydrocarbures et la nécessité de diminuer la consommation d'énergie. Les gaz de schiste, qui pourraient repousser l'échéance, ne rentraient pas dans ses raisonnements, ce qui pourrait expliquer sa réaction tardive et celle d’Hulot."
Certains l'ont déjà souligné, mais cette analyse est inexacte. Le principal dada de Janco, c'est le climat, or les gaz de schiste n'y apportent aucune solution. D'ailleurs (je schématise), il explique très bien depuis longtemps qu'il ne faut surtout pas exploiter le pétrole non-conventionnel ni le charbon qu'il reste si on veut garder un espoir de maintenir le climat "sous-contrôle".
Et même en ne regardant que par le petit bout de la lorgnette énergétique, les hydrocarbures non-conventionnels permettent certes de faire durer la partie, mais ils ne changent rien le constat que l'ère de l'énergie bon marché est révolue. Creuser des trous tous les 500m pour y injecter un mélange de centaines produits chimiques à 100 bars et récupérer du gaz détenu dans la roche, c'est quand même un peu plus compliqué et coûteux que ce qu'on faisait jusqu'à maintenant.
Et vous n'ignorez pas que les aspects climatique et économique des gaz de schistes ne sont qu'une (petite) partie des problèmes posés par cette ressource.
En tout cas, ce forum montre l'intérêt qu'on les asinautes pour les questions énergétiques. J'dis ça, j'dis rien ;-) -
Miss Terre
Je n'ai pas lu tous les commentaires précédent mais ma première réaction est qu'à force de vouloir prouver que le reportage de France 2 est biaisé, cet article l'est de même.
Qui plus est, toute cette "polémique" cache le premier problème sur lequel tout le monde est d'accord : on va souffrir si on n'opère pas une transition énergétique. Pourquoi se focaliser sur ce qui nous divise et de fait, rester dans un immobilisme suicidaire, quand nous devrions dès à présent opérer les actions qui nous rassemble pour éviter de se prendre une grande baffe dans les années qui arrivent ?
Donc, -1 pour cet article qui met de l'huile sur un feu de paille au lieu de lancer un débat sain sur un des pans de l'équation énergétique de la France. -
Sylvain
Mouais, pas d'accord avec @si sur ce coup là...
Je trouve que le reportage de France 2 est assez clair et plutôt équilibré. Il donne la parole à des "nucléocrates" comme vous dîtes (je déteste ce mot!!), à Greenpeace, à Jancovici et à Negawatt. On a quatre points de vue complètement différents et au final je trouve que les difficultés, et les challenges de chacune des solutions apparaissent assez bien. Et je ne trouve pas du tout que Negawatt soit caricaturé, ils sont présentés comme "un groupe d'experts reconnus" et leur scenario basé sur des économies d'énergie, du renouvelable et un peu de gaz est présenté assez clairement. Oh, bien sûr tout n'est pas parfait, mais en un temps aussi court, sur un sujet aussi complexe, je donne quand même un satisfecit.
Le reportage de France 3, en revanche, est un modèle de yakafocon qui n'amène aucun débat. Et pourtant je trouve le travail de Negawatt extrêmement intéressant, mais là, il est présenté comme une solution toute faite et non comme une hypothèse de travail. C'est dommage.
Attention à ne pas tomber dans les travers que vous dénoncez habituellement si bien: disqualifier par avance toute opinion qui n'est pas la votre, simplifier un problème complexe etc...
Sylvain
energies.blog.lemonde.fr -
Salomé
Quant à la prospective, il n'y a pas que Négawatt qui doute de l'intérêt du nucléaire à moyen terme.
La Commission particulière du débat public du projet Penly 3 a commandé à Énergies demain un travail de prospective sur la demande nationale en électricité. Ce cabinet arrive à la conclusion : "La réalisation de Penly 3 ne répond pas à des besoins électriques nationaux". En séance, la DGEC compose comme elle peut : "La capacité de la France à exporter de l’électricité décarbonée sera renforcée". En raccourci : le nucléaire est bon pour la balance commerciale et les émissions de gaz à effet de serre des pays voisins...
Global Chance s'est aussi penché sur la qualité de la prospective gouvernementale en matière d'électricité : http://www.global-chance.org/IMG/pdf/GC27p27-29.pdf
Si prévision ne signifie pas prédiction, on peut tout de même constater notre propension à surestimer systématiquement la consommation d'électricité, surestimation qui nous conduit à développer massivement le parc nucléaire. -
Salomé
Les éoliennes ont résisté au séisme, elles : http://energiesdelamer.blogspot.com/2011/03/japon-les-eoliennes-offshore-ont.html
(info relayée aussi par rue89)
Qu'en pensent Areva et EDF? Les médias français? Rien... -
Salomé
Et les 87 000 éoliennes sont aussi évoquées dans l'argumentaire d'Areva (voir le Canard de cette semaine). -
Salomé
Bon ben c'est le sujet trollesque par excellence alors je m'y mets, tout en recommandant aux très rares @sinautes qui n'ont pas (re)vu l'émission de 1999 de s'y mettre (ils comprendront pourquoi le débat est impossible en France sur le nucléaire, par débat j'entends un débat respectant la convention d'Aarhus, par exemple sur la prolongation de la durée de vie des centrales, qui est déjà actée et ne fait plus "que" l'objet d'une autorisation de l'ASN).
Jancovici a donc dit : "On chiffre aujourd’hui ces déchets à 2 ou 3 grammes par habitant et par an". C'est le vieil argument du volume de la piscine olympique. Sauf que la piscine s'agrandit et coûte de plus en plus cher (on attend la révision du chiffre par l'Andra). Et, surtout, que ce chiffrage au gramme ne tient pas compte des "matières valorisables", ce combustible usé sensé être utilisable au mieux en 2040 par les centrales de nouvelle génération. Grâce, entre autres, au documentaire de Laure Noualhat, Areva a dû stopper de façon anticipée l'exportation de ces matières en Russie chez Rosatom, faisant voler en éclat le chiffre du recyclage à 96 %. Même le haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité du nucléaire ne sait pas combien de tonnes de ces matières ont été exportées et l'écrit dans son rapport du 12 juillet 2010.
Et affirmer la priorité de la réduction des émissions de gaz à effet de serre sur la prévention ou l'éradication (comprendre la sortie progressive du nucléaire) des impacts radioactifs (qui ne sont d'ailleurs pas modélisés par les ACV pour diverses raisons mais surtout parce que leur durée est trop importante) n'a pas de sens. Les dangers sont différents et cumulables.
C'est une réflexion mono-impact limitée (exemple : grâce au bilan carbone je démontre qu'il vaut mieux ne faire plus que des cultures énergétiques car les émissions évitées qu'ils permettent sont supérieures à leurs émissions non énergétiques). -
Mlemaudit
l'émission "là bas si j'y suis" de ce jour complète parfaitement l'article. -
camille 17
Bonjour
Comme d'habitude, si c'est la première fois qu'on prend sa plume ( en l'occurrence son clavier) c'est plutôt pour exprimer son mécontentement que de remercier pour la grande qualité de 90% des articles et émissions que j'ai le bonheur de lire ou voir toute l'année.
Donc je vois écris pour émettre un avis critique sur cette chronique et défendre "l'expert pas neutre du tout" qui a eu la mauvaise idée d'accepter l'invitation sur pujadas.
Si j'ai bien tout compris, l'article repose en grande partie sur la différence entre la neutralité et l'indépendance.
Comme le souligne l'article, cet expert est indépendant mais pas neutre. On peux se réjouir d'avoir des experts indépendants qui ont un avis. Et ce n'est pas moi qui vais vous faire remarquer, Mr scheidermann que ce sont même ceux que l'on a le plus intérêt à écouter. Quand à la neutralité d'un expert face à son sujet de prédilection, je croyais que vous aviez tranché en faveur d'une prise de parti plutôt qu'une neutralité relative.
Ou plutôt, et c'est là la gros problème de la question énergétique et plus largement de la question scientifique, Il n'y a pas vraiment d'avis mais des constats pour évoquer des conclusions scientifiques.
En l'occurrence, la seule question qui vaille la peine de se poser, ce n'est pas de savoir si les arguments avancés par jancovisci sont les même que ceux de l'industrie du nucléaire, mais si les chiffres ( et non les arguments) sont vrais ou faux. les 27000 éoliennes, ect.
Et là, c'est là précisément que le bas blesse dans les médias pour le traitement de sujets scientifiques. Et j'ose espérer que ASI, qui se veut critique envers les médias en général prendra la peine de lire la suite.
Le succès de la science tient à sa capacité a trancher tous les débats. Elle a organisé des processus fiables pour départager le vrai du faux à travers notamment la publication d'article dans des revues scientifiques et les comités de lectures.
La contre partie de cet avantage, c'est notre sentiment d'impuissance face à l'impossibilité de s'inviter dans le débat quand vous ne travailler pas activement sur le sujet. Et j'ajouterai, d'autant plus quand notre société nous inculque la notion d'égalité. C'est triste, mais c'est comme ça: ni moi, ni Serge Galam , ni vous, n'avons rien à dire sur l'énergie et le changement climatique.
Si ce monsieur (jancovicsi ) m'a bien appris une chose, c'est cela l'impartialité de la science. Et la deuxième chose qu'il m'aie appris c'est l'importance capitale de la question énergétique et son traitement faible et minable par les médias.
Quand à l'opposition que l'on serait tenter de percevoir dans l'article entre l'institut NegaWatt et les opinions de jancovicsi, elle est toute relative voir nulle. Les deux disent en substance la même chose. La réduction énergétique est la meilleur manière de s'attaquer à ce problème.
Je terminerai mon ( trop) long commentaire en recommandant la lecture du site internet www.manicore.com et surtout le visionnage de ces cours aux mines de paris,http://www.manicore.com/documentation/articles/conferences.html qui m'en appris plus que mes 5 ans sur les bancs de l'école après mon bac.
Je reste disponible pour toute remarques ou commentaires.
Cordialement -
sylsyl
Concernant Jean-Marc Jancovici, voici une de ses conférences http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafJaye.html .
Je la recommande vivement, elle permettra à chacun de se faire un avis ( j'ai essayer de lire un maximum de post de ce forum pour voir si elle avait été mis en lien, je ne l'ai pas vue. Néanmoins je n'ai pas tout lu , alors toutes mes excuses si elle à déjà été poster...)
Personnellement , je ne pense pas que son discours sur l'énergie aille dans le sens de la pensée dominante.
J'ai l'impression que pour lui le fait que les énergies fossiles vont venir à manquer très rapidement ( surtout le pétrole et le gaz ), constitue un problème plus important que les déchets nucléaires ( d'ou sa phrase au JT : " on ne pourra pas dépenser ses euro deux fois...").
Encore une fois, cela relance à mon sens le débats sur les interventions " d'experts " dans les JT aux formats qu'ils leurs proposent à savoir pas plus d'une minute trente...( et bien sur le rôle du journaliste...)
En revanche je ne suis pas du tout d'accord avec ses conclusions ( solutions..?) politiques du type : " il faut augmenter les prix", ou " le manque de ressources naturelles aboutis nécessairement à des guerres pour l'appropriations des ressources..."
Si l'on ne peut plus faire grossir éternellement le gâteau, alors on doit selon moi se poser la question du partage...
Paul Ariès ( un des penseurs de la décroissance), pose cette question : faut il continuer à payer son eau le même prix pour boire ou se laver ( qui sont des besoins vitaux) que pour remplir sa piscine privé ou laver sa voiture 2 fois par semaines...
On pourrais appliquer le même raisonnement à tous les types d'énergies, et envisager la gratuité pour les besoins vitaux et un prix très élevé pour du gaspillage....
Alors, à quand un débat entre Paule Ariès et Jean -Marc Jancovici sur le plateau d'@si ..?? :-) -
joelle lanteri
a mes yeux ils n'ont plus droit à la parole il faudra leur faire subir le même régime que les négationnistes;il faut sortir du nucléaire et vite!!: -
hx34
Dire que Jancovici "n'est pas neutre" parce qu'il a un avis, à mon avis très nuancé d'ailleurs, est une chose. Dire qu'il n'est pas impartial en est une autre. Voici un extrait, malheureux sans doute, de la gazette @si hebdomadaire :
"En biaisant le débat d'emblée, hélas, comme nous le montrons à propos d'une enquête de France 2 (1), et de son étrange "expert impartial". Mais c'est un début."
Que je sache, Jancovici n'est pas un expert Areva, il n'a pas de conflit d'intérêt. Il a juste un avis et donc il est forcément impartial ???
N'invitons dans ce cas aucun expert défendant les droits de l'homme pour parler de la Libye, il nous dirait alors que défendre les droits de l'homme c'est bien, mais serait forcément impartial.
N'invitez plus dans @si que des gens sans aucune opinion, encore moins argumentée, sinon ils seront partiaux!!
Un peu de bon sens SVP. -
jean-christophe grellety
La rédaction de France 2 aurait reconnu que ce reportage n'est pas déontologiquement satisfaisant et devrait reconnaître l'erreur-manipulation :
http://www.electron-economy.org/article-france-2-presente-un-pro-nucleaire-comme-un-expert-neutre-arretsurimages-69596444.html -
Pascal
Au delà de tout ce qui a été dit sur la façon de présenter M. Jancovici et de ses convictions sur le nucléaire, il me semble que personne n'a relevé la phrase suivante qu'il a prononcée : "On va être en récession assez souvent". Je pense qu'il aurait été judicieux de s'arrêter sur cette phrase qui est lourde de sens. D'ailleurs M. Pujadas semble gêné par l'emploi du mot "interdit" récession.
L'explication qu'il donne est assez simple : "le pétrole arrive à son maximum de production dans le monde", ce qui veut dire que son prix va continuer à monter sur le long terme. L'économie occidentale étant extrêmement dépendante des énergies fossiles (et en particulier du le pétrole), une augmentation de leur coût a pour conséquence un ralentissement de l'économie, voire une récession. D'où la proposition d'une taxe carbone qui comme il l'explique aura pour conséquence de favoriser les économies d'énergie avec en plus l'avantage de lutter contre les changements climatiques. Tout cela est détaillé sur son site. -
Al Ceste
http://japon.aujourdhuilemonde.com/que-fait-areva-au-japon
Que fait Areva au Japon ?
Mmmm voyons voir? lls essayent de revendre des centrales?
"Bon vous voyez les gars vous avez foiré, on vous avait dit de prendre nos centrales, on est les maîtres du genre. Bon si vous voulez on vient de mettre au point un nouveau concept de centrale resistante aux tsunami et aux secousses. Vu les circonstances on vous fait un rabais de 30%"
Plusieurs médias français ont repris l'information du journal Le Parisien comme quoi Areva avait "organisé le rapatriement de ses salariés français".
Symbole évidemment très fort, le géant français du nucléaire qui fait revenir ses employés, c'est bien le signe que tout va très mal au Japon.
Mais Areva indique sur son site que "conformément aux recommandations de l'Ambassade de France au Japon, la direction d'AREVA Japon a proposé à tous les collaborateurs du groupe et à leurs familles, toujours sur place, de se rendre temporairement dans la région du Kyushu au sud du Japon, s'ils le souhaitaient. Cette proposition s'adresse à l’ensemble de nos collègues (expatriés et locaux) de toutes les entités AREVA présentes au Japon."
Ha! ha! Petit cours de géographie les Iles Kyushu se trouvent à l'extrème sud du Japon. Ce qu'il faut traduire dans ce cas:
"conformément aux recommandations de l'Ambassade de France au Japon, la direction d'AREVA Japon a proposé à tous les collaborateurs du groupe et à leurs familles, toujours sur place, de se rendre temporairement dans la région du Kyushu au sud du Japon pour se faire dorer la pilule en attendant que tout se calme, s'ils le souhaitaient. Le beau temps est de retour et les cerisiers sont déjà en fleur là bas. Ce sera plus agréable qu'à Tokyo."
Pas question donc de rapatrier les Français, en tout cas pour l'instant: sur les 18 employés français d'Areva au japon , seuls ceux avec famille sont partis vers le sud a indiqué le groupe au Wall Street Journal.
En revanche, il y a bien eu un départ en urgence d'employés d'Areva dès le dimanche 13 mars: en effet 10 Allemands ont quitté le territoire japonais.
Pourquoi tant de précipitation ? Ces 10 employés d'Areva travaillaient dans la centrale de Fukushima le jour du tremblement de terre. Ils effectuaient de la maintenance mais sont partis dès que la terre a fini de bouger.
"Ils ont quitté la centrale immédiatement après le séisme. Ils sont en bonne santé" a indiqué Mathias Schuch, porte-parole chez Areva dans un communiqué passé inaperçu en ce jour de cauchemar.
Mais Areva n'indique pas pourquoi des techniciens chargés de la maintenance sont partis alors que la situation était déjà critique et que leur présence aurait pu etre utile. Et ne met d'ailleurs pas en avant son role sur le site qui depuis le séisme menace le pays d'une catastrophe nucléaire.
"Nous sommes dans l'urgence absolue" à la centrale nucléaire de Fukushima 1, a déclaré mercredi soir la présidente d'Areva Anne Lauvergeon, jugeant que la situation devenait "extrêmement difficile". Mais toujours pas un mot sur la présence de ses employés dans la centrale avant et pendant le séisme. Ni lundi soir quand elle affirmait que le Japon ne traversait pas "une catastrophe nucléaire" et s'en prenait à ceux qui "instrumentalisent les peurs".
En fait ça se trouve ils veulent:
1 Ne pas y être associé si ça part en vrille "Ah ben on y est pour rien nous, on a rien touché". (Bah tu m'étonnes vu que vous n'aidez pas)
2 Ils veulent que ça capote pour mieux reprendre le chantier derrière. Et oui les charognards sont déjà là.
La communication d'Areva préfère, et on la comprend, expliquer qu'elle va envoyer "dès que possible" du matériel : entre autres 10.000 combinaisons et 20.000 paires de gants. Sans indiquer ce qu'elle entend par "dès que possible" ... -
François LUCAS
Je suis plutot d'accord avec l'avis de Jancovici, surtout que les morts au Japon sont à cause du Tsunami et non du nécléaire.... comme si les morts de la Faute-sur-Mer étaient à cause la centrale de Chinon...remettons d'abord en cause l'urbanisation... n'oublions pas que la région de Nice pourraient subir le même phénomène de tremblement de terre et de Tsunami.. et que le nucléaire n'y serait pour rien....alors ne mélangeons pas les causes et les effets et ne récupérons pas les morts... même pour la bonne cause... -
Jerome F.
Un expert n'a pas à être neutre. La neutralité ça n'existe pas. Tout personne qui s'intéresse au nucléaire à un avis sur cette énergie.
Un expert doit décrire les faits sans mentir et sans nier ses ignorances. Il doit également dire d'où il parle, c'est à dire préciser ses liens avec les industriels, les associations, les partis politiques, ...
Je ne vois pas d'erreur dans la façon dont France2 a présenté cet expert.