Face à Trump, les satiristes plus efficaces que les journalistes ?
Capucine Truong - - Humour - 31 commentairesCas d'école avec l'intox sur les "écoutes" d'Obama
Mieux vaut en rire qu'en débattre ? Une chercheuse américaine, Sophia A. McClennen, avance que la satire politique saurait mieux faire face à la difficulté de traiter de la présidence Trump. Alors que les médias dits "mainstream" s'obligent à commenter le moindre tweet, interjection ou allégation fantaisiste du président, les satiristes semblent réussir à les prendre pour ce qu'elles sont : des "conneries". Et libèrent ainsi du temps pour parler des choses importantes. Vox.fr, dans une vidéo, en a donné un exemple parlant: l’affaire de la prétendue "mise sur écoute" de la Trump Tower par Barack Obama.
Le 20 janvier 2017, quelques jours avant la passation de pouvoir de Barack Obama à Donald Trump, le nouveau président des Etats-Unis, le réalisateur Michaël Moore appelait la foule des protestataires anti-Trump à constituer une "armée de comiques" pour faire face à la nouvelle présidence. "Par quoi est-il [Trump] affecté ? Il est affecté par la satire !" (What’s he affected by? He’s affected by comedy !") A-t-il été pris au mot ? Depuis le début de la campagne de Trump pour la Maison Blanche, les audiences des sketchs satiriques politiques, diffusés à la télévision dans les "shows" à l'américaine n'ont cessé de croître. Pour une chercheuse américaine, Sophia A. McClennen, co-auteur de l'ouvrage La satire est-elle en train de sauver notre na...