F2 : Le Pen refuse de débattre avec Schulz

Gilles Klein - - 0 commentaires

Marine Le Pen a menacé de boycotter une émission de France 2, prévue jeudi, si on l'opposait au président du Parlement européen. C'est le journaliste de Libération, Jean Quatremer, qui l'affirme sur son blog. Et Quatremer d'ajouter que David Pujadas aurait renoncé à cet invité à l'occasion des élections européennes du 25 mai prochain.

David Pujadas a renoncé à un débat entre Marine Le Pen, et Martin Schulz, le président du Parlement européen et tête de liste des socialistes européens pour les élections du 25 mai prochain, Marine Le Pen ayant menacé de boycotter l'émission de France 2 « Des paroles et des actes » programmée jeudi soir dont elle est l’invitée vedette. C'est du moins ce qu'affirme le blog de Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles.

Quatremer souligne, par ailleurs que, "si les principales télévisions allemandes et autrichiennes ont déjà programmé des débats entre les têtes de liste des partis politiques européens (et donc candidat au poste de président de la Commission), ce n’est pas le cas des chaines françaises. Seules France 24 (demain à 17h - !!!-) et Euronews (le 28 avril à 19 heures) se distinguent pour l’instant."

Martin Schulz (membre du SPD allemand - gauche -, qui participe à la coalition avec Angela Merkel), a été reçu par Jean-Jacques Bourdin , le 4 avril sur RMC/BFMTV. A cette occasion il a déclaré : "le carburant du FN, c'est le désespoir économique".

Ce n'est pas la première fois que le FN et Schulz ont maille à partir. En janvier 2012, Le Figaro remarquait : "L'extrême droite et les eurosceptiques détestent l'européen convaincu. «M. Schulz a la tête de Lénine et parle comme Hitler», a ainsi raillé le leader du Front national Jean-Marie Le Pen, furieux qu'il soit parvenu à l'empêcher de présider la séance inaugurale de juillet 2009 en tant que doyen d'âge."

Schulz est aussi très mal vu de Berlusconi : "Alors que Martin Schulz avait évoqué "le virus des conflits d'intérêt", le Cavaliere, piqué au vif, l'avait traité de "kapo", en allusion aux camps de concentration nazis. Martin Schulz s'était contenté de dire : "Mon respect pour les victimes du national socialisme m'interdit de vous répondre". rappelle le Nouvel Obs.

Lire sur arretsurimages.net.