-
mimile
Marrant cet article. N'est ce pas la télé, (tous les médias ?), qui est partiale quel que soit le sujet, mais en général, elle ne soutient pas des positions progressistes : sur l'économie, par exemple, s'offusque t on qu'il n'y ait que des ultra libéraux qui parlent, journalistes ou invités ? Si seulement il pouvait y avoir un économiste atterré pour trois néo classiques, on aurait l'impression d'un vrai pluralisme. L'article sera plus crédible quand Dominique Seux laissera sa chronique une fois sur quatre à Guillaume Duval.
-
DENIS DOMMEL
euuuh.... La raison pour laquelle l'euthanasie est vue sous un jour favorable dans une émission mainstream n'est ce pas, pour une fois, le simple reflet de ce que, effectivement, les deux tiers des gens (j'allais dire des occidentaux, mais gardons déjà "les français"...) sont aujourd'hui favorable au fait de mourir sinon dans la dignité, au moins dans l'exercice de son libre-arbitre ?... Quelles que soient les considérations morales sur le sujet (qui, évidemment, se discutent) il parait assez évident que critiquer vertement ce choix représentatif est déjà orienté idéologiquement. Non ?... Sinon pourquoi ?... Et pourquoi d'ailleurs cela mérite t'il réellement un article ? Je l'ai lu avec plaisir mais j'ai un peu l’impression de faire la com de l'association revendicatrice en discutant du sujet dans ces termes...
-
Catala93
Les soins palliatifs ne s'opposent pas à l'euthanasie ou au suicide assisté. Les deux solutions devraient pouvoir coexister et être choisies par les premiers intéressés, à savoir les malades en fin de vie ou ceux qui ne souhaitent pas endurer des souffrances physiques ou mentales intolérables. La France est très en retard sur cette question sociétale majeure et cela, sous la pression constante et parfois agressive d'une église catholique qui n'a pas pas désarmé.
-
jammrek
On peut très facilement faire un parallèle entre la question de l'euthanasie aujourd'hui et celle de l'avortement dans les années 70.
Hier comme aujourd'hui, le corps médical est sur une position rétrograde, essayant désespérément de maintenir son contrôle sur nos corps.
Hier comme aujourd'hui, les curés de tout poil prétendent nous dire comment vivre et mourir.
Hier comme aujourd'hui, une grande partie du corps social en a marre et revendique le droit pour chacun de disposer de son corps comme il l'entend.
Donc de même qu'à l'époque les anti-avortement étaient devenus inaudibles bien avant la loi Veil, aujourd'hui plus personne n'écoute les anti-euthanasie.
-
Jean-François SCHNEIDER
Effectivement, ces deux exemples laissent à penser que l'on "penche" vers les pour... C'est oublier un peu vite le boycott quasi total de la question et les mauvaises manières faites à JL Roméro pendant des années sur les mêmes chaînes... Serait-ce le signe que le vent a tourné ? Ce serait tant mieux. Sur le fond de l'affaire, il faut toujours affirmer haut et fort que décider de sa fin de vie est une question philosophique et culturelle pour laquelle on n'a besoin ni de l'avis du corps médical, ni de son aide : la seule chose que l'on demande c'est de ne pas être obligé d'avoir recours à des procédés pénibles pour le décideur et pour son entourage, au moment de la réalisation de sa décision de mettre un terme à une vie qu'il estime ne plus réespecter SA CONCEPTION de la dignité
! Bref, c'est une affaire de liberté individuelle, principe constitutionnel dénié à ceux qui veulent l'appliquer. Dernier exemple, ce mois-ci : une personne (31 ans) qui n'a jamais pu être alimentée normalement depuis sa naissance (vous avez bien lu !), qui subit infection sur infection (avec séjours à l'hôpital récurrents) et qui a été mise sous curatelle car... elle est "dépressive" (On le serait à moins...)
-
Tristan Le Gall
Tout débat est impossible à la télé. sur l'euthanasie comme sur le reste. J'ai du mal à croire que les média penchent pour l'euthanasie, sachant que cette dernière est toujours interdite en France et que les rares avancées dans le domaine sont systématiquement combattus par de nombreuses personnalités qui ont une grosse exposition médiatique.
Cela dit, évaluons quand même ce que dit le SFAP.
- ils accusent Christine Angot de propos diffamatoire quand cette dernière ne fait que dire la vérité: oui, certaines associations anti-euthanasie foutent la pression sur les personnes en fin de vie (comme des anti-avortements foutent la pression sur les femmes enceintes), ce sont des procédés dégueulasses. Et après ces hypocrites viennent nous parler de respect de la vie, eux qui ne respectent rien.
- "Les propos du [cadre de santé] étaient les seuls à être remis en cause" : peut-être parce que celui-ci était le seul à raconter des "bullshit", pour reprendre l'expression favorite de Wauquiez. Je n'ai pas vu le débat, mais les cathos réacs ne sont pas connus pour leur honnêteté intellectuelle. Ca ne les dérangent pas de manipuler les chiffres, de mentir par omission ou de mentir tout court. En l'occurrence, sur l'exemple développé dans cet article d'ASI, la présentatrice a bien fait de préciser les limites de la loi française, et les effets de la maladie de Charcot. C'est bien le type anti-euthanasie qui ment (dans ce cas précis)
Je trouve l'article d'ASI assez concilliant avec le SFAP, vous auriez pu souligner plus clairement leurs mensonges.
-
Vincent
Je suis étonné de voir des premiers commentaires sur un ton agressif. Je m'imaginais qu'un article aussi pondéré et avec du recul engendrerait des commentaires du même ordre. Le sujet n'est pas de savoir si l'on est pour ou contre l'euthanasie, le suicide assisté, la sédation profonde ou les soins palliatifs. Il est normal que des avis différents voir opposés apparaissent sur un thème si sensible.
Est-il possible d'en débattre à la TV ? Sans doute pas, comme le montre cet article. "Sur la télévision" de Bourdieu* éclairerait sans doute la question.
* J'espère qu'il n'est pas tabou d'évoquer ce livre et son auteur en ces lieux :-)
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur