Europe 1 : "On aura gardé notre honneur"

Maurice Midena - - Médias traditionnels - 7 commentaires

Récit des trois jours qui ont fait la grève

La mise à pied d'un journaliste, vécue comme une injustice par les salariés, les a menés à voter massivement en faveur d'une grève vendredi 18 juin. Une décision unique dans l'histoire de la station, apogée d'un climat de tensions dû à l'arrivée de Vincent Bolloré et au rapprochement avec CNews. ASI raconte les trois jours qui ont mené à la grève. [Mise à jour à la fin de l'article : reconduite de la grève lundi 21 juin ]

À Europe 1, on prend le temps d'en rire un peu : "J'ai jamais vu ça, c'est historique. On n'est pas une rédaction qui fait grève, on ne sait pas comment faire", glisse avec le sourire une historique de la station auprès d'ASI. Bien vite, pourtant, s'imbriquent chagrin et révolte : "Moi, j’étais ému de dire à mes amis que je me mettais en grève pour la première fois de ma vie, explique à ASI un membre de la Société des rédacteurs (SDR). Les gens en ont assez, on a toujours courbé l’échine. On dit stop, en fait."

Vendredi 18 juin,  les salariés d'Europe 1, soutenus par la SDR et l'intersyndicale CGT, CFTC, FO, SNJ, ont voté la grève massivement, à 84 voix sur 95, jusqu'à ce lundi 21 juin. Tous les salariés qui ont parlé à ASI le conf...

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