Etat d'urgence : médias français ch. perquisitionnés

Justine Brabant - - 70 commentaires

2 029 perquisitions administratives et 308 assignations à résidence en quinze jours. Le ministère de l'Intérieur et les préfets français ont largement utilisé les possibilités ouvertes par l'état d'urgence en vigueur en France depuis le 14 novembre. Comment couvrir ces opérations de police et procédures judiciaires à l'ampleur inédite ? Comment retrouver les personnes visées, pas forcément désireuses de s'afficher ? Les journalistes tâtonnent encore.

On pourrait appeler cela le paradoxe du journalisme en état d'urgence : un nombre inédit de perquisitions administratives, gardes à vues et assignations, mais une absence quasi-totale de communication à leur sujet de la part du ministère de l'Intérieur et des préfectures. Comment, dans ce contexte, retrouver les personnes visées ? Pour certains journalistes, cela a parfois relevé du coup de chance : "Le point de départ de mon article ? Une de mes collègues, qui a reçu le mail d'un journaliste d'un autre média, à qui un ami a envoyé un message après avoir été témoin d'une interpellation qui l'a choqué", ...

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