Et la Grèce resta dans (la zone) euro

Anne-Sophie Jacques - - 49 commentaires

L’orage n’a pas éclaté. Deux heures à peine après la fermeture des bureaux de vote, la victoire de la Nouvelle démocratie était acquise. Le coude à coude avec Syriza s’est distendu. Le tonnerre n’a pas même pas grondé. Reste la perspective de continuer à respirer cet air délétère, dans ce désert d’austérité. Mais pour l’heure, la presse grecque, soulagée, se réjouit.

C’était serré. Nouvelle démocratie, le parti traditionnel de droite emmené par Samaras, et Syriza, le parti de la gauche radicale avec à sa tête Tsipras, se plaçaient, selon les premiers sondages sortis des urnes, entre 25 et 30 %. En Grèce, le but du jeu est d’arriver le premier, pour obtenir d’office 50 sièges de plus à l’Assemblée. On pensait que la nuit serait longue, que chaque bulletin pouvait faire pencher la balance. Même pas. Très vite le résultat est plié : à 21 heures on sait que Nouvelle démocratie a gagné. Olivier continue d’espérer. La moitié des bulletins seule...

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