Escarmouches Bourdin / Le Figaro (RMC)
David Medioni - - 0 commentairesEchanges de mauvaises notes ce matin sur BFM TV entre Jean-Jacques Bourdin et Jean-François Copé, le président de l'UMP qui était l'invité de la matinale.
En toute fin d'interview, Bourdin taquine Copé. Sur sa popularité, sur le fait qu'il est - selon un sondage - très loin derrière Nicolas Sarkozy, François Fillon ou Alain Juppé dans la course à la primaire UMP de 2016. "Vous êtes à 2%, Jean-François Copé, est-ce que cela vous blesse ?" lance dans son style caractéristique Bourdin. Un brin interloqué, un peu dans les cordes, Copé applique alors le fameux adage : "la meilleure défense c'est l'attaque" et dégaine la mauvaise note attribuée à Bourdin par Le Figaro qui fait de lui le plus "mauvais matinalier de France avec une note de 6/20". "Je ne peux pas imaginer que cela ne vous ait pas touché", réplique Copé. "Je l'accepte", assure Bourdin. |
 | Le président de l'UMP fait allusion à un article paru ce jeudi 26 septembre dans Le Figaro & vous (p. 39). C'est un classement très subjectif des différentes matinales de radio et de télé. En tête Thomas Sotto, d'Europe 1 avec 16/20, en queue de peloton, Patrick Cohen (France Inter) avec 9/20 et surtout Bourdin avec 6/20. "On l'aime ou on le déteste. Nous, on est pas fans de ses indignations sur commande et de ses coups de gueules en rafales. Les sujets partent dans tous les sens, et les intervenants, journalistes ou invités semblent eux-mêmes effrayés par l'ouragan Bourdin. Quant aux auditeurs, leurs messages à l'antenne lassent tant ils expriment tous un attachement sans borne à cette matinale énervante. Elève trop brouillon", peut-on ainsi lire au sujet de l'anchorman de RMC et BFM TV.
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Quelques minutes après la fin de l'interview avec Copé, lors de la séquence où les auditeurs ont la parole, Bourdin est revenu sur l'article. Pendant quatre minutes, l'animateur déplore l'inélégance de Copé, et se joue du carnet de notes du quotidien. Ainsi, par exemple, Sotto - sur Europe 1, concurrente la plus sérieuse de RMC - doit se méfier car quand on commence haut on peut vite descendre. Mais surtout, Bourdin termine son petit jeu par un tacle au Figaro et à son indépendance. "Quand on est affilié ou que l'on roule pour un parti, difficile d'aimer l'indépendance".
L'article a également fait réagir sur twitter. Ainsi, l'une des figures de la maison NextRadioTV (RMC, BFM TV et BFM Business), Stéphane Soumier qui officie sur BFM Business a quelque peu raillé Le Figaro.
