Ersilia Soudais : au "Parisien", l'exclu plutôt que le consentement

Pauline Bock - - Déontologie - 39 commentaires

Une "INFO LE PARISIEN" révèle une plainte pour viol sans que la plaignante, députée LFI, n'ait été informée

Le "Parisien" a révélé le 5 mars 2024 que la députée LFI Ersilia Soudais a porté plainte pour viol contre son ex-conjoint, le militant LFI Damien Cassé. Sans penser à la contacter, ni la prévenir, avant publication. Cas d'école d'un "journalisme de préfecture" où l'exclu prime sur la déontologie.

Lorsqu'on reçoit une information exclusive, en tant que journaliste, il est nécessaire de la vérifier et de contacter les personnes concernées. C'est la base du contradictoire, un principe déontologique en journalisme permettant de recueillir la parole des différentes parties citées dans une affaire. Un principe que n'a pas respecté le Parisien le 5 mars 2024, en publiant une "INFO LE PARISIEN" révélant l'existence d'une plainte pour viol, qui passait à la trappe un tout petit détail qui n'en était pas un : la parole de la plaignante, ou de son avocat·e.

Une "INFO LE PARISIEN"... sans consulter la plaignante 

L'info présentée comme exclusive paraît à 20h42 sur le site du quotidien : "Damien Cassé, le compagnon de la députée LFI Ersilia S...

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