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Cultive ton jardin
Merci pour ce travail précis et détaillé.
On peut se demander si un grand nombre d'instituts de formation ou équivalents ne présentent pas les mêmes problèmes. Si en plus il se dit que ceux qui ont osé se plaindre sont ensuite privés de diplôme ou du droit de redoubler, ça ne va pas dans le bon sens.
Une amie en formation qui faisait un stage en Ehpad (bien avant le scandale récent) avait osé écrire dans son mémoire de stage qu'elle avait assisté à des situations de maltraitance des pensionnaires. Elle a failli ne pas valider son stage, et a dû impérativement retirer la phrase de son mémoire. Aucun soutien de son école, qui privilégiait la relation avec le lieu de stage.
Il y a encore plus longtemps, Martin Winckler disait que, si les médecins ne sont pas toujours "bien-traitants" à l'égard de leurs patients, c'est qu'ils sont eux-même maltraités durant leur formation.
Dans une crèche où je travaillais comme psychologue, j'ai pu noter des difficultés dans l'accueil de certains enfants par des professionnelles qui avaient gardé, longtemps après, la mémoire de dures souffrances pendant leur formation.
On va peut être vers un "Me-too" des étudiants?
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Pakal
François Ruffin parlait dans son livre " les petits soldats du journalisme ", de célébration du vide, de mépris du public, de soumission aux pouvoirs, de quête du profit,d’information prémacheé comme seul horizon "
Ce que vous décrivez est aussi terrible. Tout ça avec des frais de formation exorbitants.
Il faut une sacrée force de caractère pour en sortir indemne.
Cela expliquerait t-il le naufrage du journalisme français dont parle le Diplo ?