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David Perrotin
Facebook, ce nouveau moyen de communication et surtout de socialisation est considéré comme une véritable révolution dans le domaine du fameux web 2.0.
En effet, Il n'y a, à priori, rien de très alarmant dans l'idée que l'on puisse regrouper ses amis sur internet, discuter avec eux, échanger des photos, des idées, divulguer des informations... Pour la plupart, le fond de la chose n'est pas plus innovant qu'un blog. Mais la concentration des services proposés et l'évolution permanente des applications fait de Facebook un des premiers sites sociaux au monde.
Cependant, tant sur l'aspect du site que sur le fond de la structure, Facebook est une innovation du web à la fois malsaine et dangereuse.
D'abord sur la forme, le site propose aux gens de réunir leurs propres amis, et surtout de rechercher n'importe qui, du petit copain de CP, au camarade de colonie de vacances avec une facilité déconcertante.
Certes, cela est tentant et apparaît comme étant tout à fait réjouissant. Mais le site n'est pourtant pas destiné à ces personnes. Il y a un décalage entre la relation que l'on peut nouer avec des anciennes connaissances qui est, de facto, tout à fait artificielle et le site qui propose une vitrine de sa personne destinée à de réels amis. Que ce soit son opinion politique, ses préférences sexuelles, ses photos, ses ressentis... De simples connaissances ne sont pas censées les savoir.
Ensuite, tous les utilisateurs de Facebook peuvent voir combien d'amis ont leurs propres amis.
Exemple: Sur ma page d'accueil il y a marqué que j'ai accepté X nombre d'amis. N'importe qui de mes "amis" peut donc savoir combien j'en ai accepté et inversement.
Cette application paraît futile. Mais c'est pourtant une logique concurrentielle qui pousse tout le monde, et notamment les plus jeunes à vouloir accepter n'importe qui sur sa page, pour rivaliser avec ses autres amis. Je paraîtrais ridicule d'avoir seulement 50 amis alors que mon meilleur ami en a 300.
De fait, si l'on accepte n'importe qui pour faire du chiffre, alors n'importe qui a accès à des informations très personnelles. Et ce n'est ni la naïveté de certains jeunes, ni la compétition qui existe entre les adolescents, qui va empêcher l'idée qu'il faille avoir toujours plus d'amis.
Cette application, qui montre le nombre d'amis que l'on a, consacre en quelque sorte l'existence du jeune. J'ai tant d'amis, cela signifie que j'ai beaucoup de gens qui m'aiment, qui tiennent à moi, et donc que j'existe à travers les autres. Tout comme le blog, avec le nombre de commentaires que l'on voulait toujours plus importants, l'individu croit exister à travers un nombre.
Les utilisateurs de Facebook ne réalisent pas non plus l'importance des informations sur les autres qui leur sont proposées et du côté malsain que cela constitue.
Evidemment, le fait de pouvoir divulguer des photos à tous ses amis participe également à cette logique compétitive qui incite tout le monde à mettre toujours plus de photos. Mais cela est aussi créateur de tensions qui n'aurait pas eu lieu sans cet "outil révolutionnaire".
En effet, désormais, l'on peut tout savoir sur n'importe qui de ses soi-disant amis sans qu'ils sachent que l'on sait.
En clair, je peux exercer mes pulsions voyeuristes en toute impunité, sans que l'on me découvre.
Outre le côté voyeur que cela suppose, l'utilisateur a accès à une information qui auparavant ne lui était pas permise.
Exemple: Si j'entretiens une relation amoureuse avec une amie depuis 5 jours, je vais sur Facebook et je regarde l'ensemble de son album photo. Pas de chance pour moi, toute sa vie avant moi m'est accessible. Je découvre son ex-petit ami, sa famille, ses amis... Cela est évidemment créateur de tensions: une jalousie s'empare de moi. Pourtant, je ne vais pas lui reprocher d'avoir eu une vie avant moi. Mais le site m'impose de découvrir la vie de ma petite amie qui me précède, ses soirées avec son ancien copain... alors que sans cela je n'aurais jamais rien su.
Plus grave encore, la frontière entre vie privée et vie publique est totalement balayée.
Facebook donne la possibilité d'étaler sa vie privée à ses "amis Facebook", autant dire au public. Depuis quand exhibe-t-on sa préférence sexuelle, religieuse, politique, ses photos où l'on est saoul à une soirée? Celle ou l'on fume un joint avec ses amis? Les frontières de l'intimité sont totalement repoussées. Je peux voir le questionnaire des positions sexuelles préférées de "mes amis", ils peuvent calculer leur compatibilité sexuelle avec moi. Des informations sont donc proposées à des gens qui ne devraient pas la savoir. La part de mystère individuel est repoussée, la logique est de dire toujours plus aux plus de gens possible.
Mais Facebook est tout récent, et l'on découvre seulement maintenant, quelques personnes qui subissent le fait de "se montrer". Certaines sont licenciées pour avoir publié une photo déguisée avec un verre d'alcool, alors qu'elles étaient censées être malades. D'autres sont tout simplement refusé à un poste d'embauche, pour avoir assumé leur opinion politique.
L'intimité n'a plus sa place, le but étant de se dévoiler, d'attirer, de séduire à tout prix. Et cela, fait naître incontestablement des rivalités entre couple, entre amis, entre employé-employeur. Ce moyen de communication est aussi un moyen efficace de répression, de surveillance et de traçabilité.
En effet, c'est un véritable espace d'espionnage social. Tant pour les personnes entre elles, que pour les employeurs qui recrutent, ou les sociétés. Les gens dévoilent sans limites leur vie privée, alors que l'on sait aujourd'hui que les administrateurs conservent la totalité des informations dans leur base de données, et qu'ils peuvent les revendre.
Mais comment résister à l'envie de plaire et de divulguer pour pouvoir recevoir encore plus d'informations sur les autres? L'exemple marquant est l'enquête de la revue Tiger qui révèle la dangerosité des informations laissées sur ces plateformes.
Enfin, les gens sont infantilisés de toutes parts. La facilité d'y créer un compte, les jeux et applications que l'on y propose et enfin l'impossibilité de quitter réellement le site sans de multiples sollicitations pour y rester, font de ces utilisateurs de véritables enfants. Ils deviennent addicts et contraints de vouloir savoir toujours plus de choses sur leur entourage.
Exhibition, voyeurisme, et infantilisation: voilà ce que propose Facebook.
Bien sûr, il est du ressort de chaque personne de ne pas s'inscrire sur ces réseaux, mais encore faut-il pouvoir reconnaître les travers de l'outil pour pouvoir les refuser.
D.Perrotin
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Babibocho
On ne peut que trouver réductrices les réactions relatées par l'article de Sophie. Ca sent quand même la querelle de cloché testostéronée, sur l'axe "Mon médium est [plus gros/meilleur] que le tien", "Vous, les media traditionnels, vous ne comprenez rien à Internet : c'est notre monde, nos codes, et c'est tellement bien". Bof.
Néanmoins, pour avoir vu le reportage de F2, il faut bien reconnaître certains problèmes : le manque total de pertinence des questions à Zuckerberg (en le comparant systématiquement à d'autres réussites, ce qui n'est pas très probant), le manque d'analyse sur le financement du site, le finalement assez léger questionnement sur l'atteinte à la vie privée potentielle. Les deux exemples "faits divers" cités sont vraiment anecdotiques. Les deux jeunes filles, pas forcément représentatives de l'univers Facebook, même si elles en font partie quand même (bah ouais, faut accepter tout le monde, avec ou sans "cigarette à la main"...).
Au-delà de ces affrontements un peu stériles, ce qui est important, c'est que le phénomène existe, et qu'il est quand même révélateur de la société dans laquelle nous vivons. Que peut bien signifier cette émergence d'un exhibitionnisme planétaire ? Cette célébration du "Moi, je" -fais ceci avec mes potes, -lis cela, -n'aime pas ça ? L'individu, auparavant noyé dans la masse d'une ville, d'un pays, d'un continent, a maintenant sa petite place personnelle, son bout de réseau, ses quelques kilo-octets à lui, où il peut s'épancher en toute liberté, et si souhaité, devant le reste de la planète. Bien sûr, il "partage" tout ça, c'est la communauté.
Derrière le positivisme forcené vis-à-vis d'Internet, on trouve souvent cette notion de liberté qu'il procure. Souvent associée à la gratuité. Et c'est là que ça commence à se gâter.
Mettre à disposition gratuitement un service tel que Facebook, c'est forcément avec des contreparties. Qui ne seront pas forcément interprétées correctement par une grande partie des utilisateurs. Et malheureusement, au détriment d'une certaine conception de la vie privée (qu'on peut ne pas partager, chacun a la sienne). Tant que le "service" n'est pas imposé, chacun est libre, une fois de plus, d'y participer, et c'est tant mieux (pourvu que ça dure...). Il faut concéder également à Facebook quelques évolutions de son modèle, pour répondre à des préoccupations légitimes.
Mais il ne faut pas se tromper : le coeur de métier de Facebook, ce n'est pas le partage gratuit de nos carnets intimes, mais bien la publicité et le marketing ciblé. La capitalisation boursière est fondée là-dessus, et pas sur l'intérêt cumulatif des vidéos de fêtards (assez faible, il faut bien le reconnaître, en dehors de sa propre communauté). Comment pourrait-on d'ailleurs reprocher ça aux publicitaires ? C'est bien leur métier après tout, et ils ont là une magnifique opportunité. Est-ce qu'un banquier ne vend pas de crédit (à part en ce moment s'entend) ?
Il y a là une certaine contradiction : sous couvert de liberté individuelle renforcée, on retombe sans forcément le voir dans un enfermement volontaire, un cataloguage de première classe, un ciblage pointu comme jamais. Dis-moi ce que tu aimes et ce que tu fais, je te dirais quoi acheter. Mais sens-toi libre surtout... Imparable comme fichage indolore. Et là, pour le coup, Facebook n'est pas seul. -
charlotte
"vic-tim' ...de la mode...
tel est son nom de code..."
ça passera...
non, facebook, blogs, copain davant, msn, etc..n'est pas dangereux en soi...
il est dangereux pour des mineurs mal / pas eduques qui ont leur pc connectés au net ds leur chambre, et à qui personne n'a expliqué les risques... ( enfin avec un peu de jugeotte...)
c comm mes élèves qui racontent qu'ils ont séché le cours de SES et se sont bourrés la gueule en ville... sans ce rendre compte que le prof de SES en question, les parents, n'importe qui, peut lire le texte...
il n faut pas empecher les momes d'aller sur tous ces sites... il faut montrer aux parents comme s'y rendre, ils seraient étonnés de voir ce que font/disent leur petit cherubins!!! -
AURELIEN BERTRAND
3 questions se posent :
Mais pourquoi serait-ce aux téléspectateurs de faire un contre-reportage, lorsqu'il est patent que ce sont les journalistes d'Envoyé Spécial qui n'ont pas fait leur boulot ? Ah oui, c'est vrai, un journaliste n'avoue jamais se tromper. Sauf les vrais journalistes bien entendu. Je trouve qu'il ne manque pas de culot Pierre Mathieu !
Autre chose, vous ne pensez pas que cela ressemble à un coup de lèchebottisme au moment où il va y avoir du (remue-)ménage dans les chaines de France TV ? C'est l'excellent Yves Calvi qui risque de sauter si il faut pratiquer la langue de bois maintenant.
En réponse à Patrice Veneau, si ça ne mange pas de pain, comment trouver intéressant un reportage mensonger et manipulateur ? Par goût du dénigrement ? -
Patrice Veneau
Michel Audiard faisait dire à Francis Blanche "C'est curieux, chez les marins, cette manie de faire des phrases"...
Moi je trouve curieux, cette manie de vouloir avoir son blog (bel exemple d'information non contrôlée) ou son lien vers je ne sais quel "réseau". Quel est donc cet impérieux besoin de se sentir relié à des centaines d'"amis" bien virtuels ? D'autres vont vers la religion ou ailleurs. Internet ou une hostie, ce n'est rien, c'est l'usage qu'en font les gens qui est curieux... et amusant avant d'être inquiétant. Après tout, grand bien leur fasse à tous ces blogueurs (quel horrible mot) et ces facebookards, ils pensent communiquer dans une belle communion et c'est très bien comme ça. Après tout, ça ne mange pas de pain, et ça passera... comme le reste. J'ai trouvé ce reportage intéressant. -
Purle Haze
J ai l impression que sous Chirac l internet etait bien moins montre du doigt, il a meme beaucoup encourage son developement. La depuis que Sarko est la, il y a eut un net changement. Chaque semaine un nouveau fait divers fait la une et met internet au banc des accuses. L emission complement d enquete du 2/12 etait pas mal aussi dans son genre. Et apres les journalistes de france television aimeraient avoir le soutient du peuple, quand je vois ce type de reportage... -
Anthropia
Si je comprends qu'on fasse des blogs, bref je me comprends, je ne saisis pas l'intérêt d'avoir des relations sociales artificielles et de faire savoir en temps réel mon emploi du temps, j'ai beau chercher...
mais je ne demande qu'à comprendre, alors si quelqu'un veut m'expliquer ça ?
http://anthropia.blogg.org -
FraGui
Facebook est le premier lieu social fréquenté par toutes les générations, mais ce n'est pas pour cela que l'on peut extrapoler les réactions d'adultes et les transposer sur les jeunes.
Je pense que l'on ne mesure pas actuellement quels sont les effets de la communication permanente et de l'image omniprésente sur la construction des adolescents d'aujourd'hui.
L'adolescence, c'est l'âge que tout le monde croit être déterminant pour la vie en société (à tort). Les ados d'aujourd'hui sont tout le temps dans la relation et dans l'image, quel que soit le milieu social où ils vivent...
Facebook est pleinement représentatif de cela. Le reportage ne le montre que très (trop) brièvement. C'est vrai que la compétition entre les ados est forcenée pour savoir qui aura le plus d'amis (traduction biaisée du "friends" américain, l'ami a une connotation plus forte en français que le "friend" américain) Les quizz, les groupes, tout est fait pour entretenir et exagérer l'importance du lien social superficiel.
Où est la place pour l'identification à une "vraie" personne, pour les moments de solitude où on peut élaborer à partir du social vécu précédemment?
Quand on est sur le terrain de l'éducation, on doit regarder tout cela de près et essayer d'anticiper un peu pour prévoir, autant que faire se peut, les conséquences sur la construction de la personne.
Sans banaliser, ni crier au loup...
www.educationaujourdhui.net -
PL33
On commence à se soucier du problème de la vie privée sur internet. Faire la liste de ses lectures, afficher sa "mood" (etat d'esprit du moment), la liste de ses amis, des photos de votre dernière biture lors du bal des pompiers au 14 juillet, ses croyances religieuses, ses préférences musicales, c'est bien pour soi même, ça permet de mieux se connaître. Par contre l'afficher sur la terre entière, et savoir que c'est stocké sur un serveur propriété d'une entreprise privée et que ces données sont disponible "à jamais" via les archives des moteurs de recherches, là ça coince.
J'ai vu le reportage, et je n'ai pas été froissé par son aspect alarmiste. Nombre de sociétés se sont créées pour effacer vos erreurs de jeunesse numérique.
J'en parle en connaissance de cause car j'ai voulu effacer deux messages que j'avais posté sur des forums internet en 1994 (hé oui, déjà !) sous mon vrai nom. C'est une vraie plaie pour contacter les bonnes sociétés qui détiennent réellement les données.
Je tiens à préciser que je n'ai pas de page sur facebook, et je n'en veux pas. J'ai une page sur viadeo, qui est orienté professionnel sur laquelle je limite ma description à mes compétences professionnelles, c'est largement intrusif.
Le reportage aurait pu encore plus être parano, en mettant en avant deux points :
1) les usurpations d'identité (je me fais passer pour mon voisin en ouvrant un compte à son nom). Elles existent réellement et demandent d'aller faire une déclaration illico au commissariat le plus plus proche
2) Facebook, de par un mécanisme technique que vous soyez identifiés ou non, permet de collecter vos données sur des sites "partenaires" (comprenez autres que facebook). Imaginez qu'avec un tout petit peu de technique de profiling, on va vous proposer des pubs ciblées, et vendre votre profil à des dizaines d'autres sociétés. Le procédé a été retiré quand il a été mis au grand jour. Mais ça fait froid dans le dos, parole d'expert.
Les liens de ce que j'avance (désolé c'est en anglais) : http://www.pcworld.com/article/140247/facebooks_beacon_ad_system_also_tracks_nonfacebook_users.html -
acryline
Je pense qu'on mélange plusieurs problématiques :
- la possibilité d'être fiché sur internet,
- la dangerosité des sites, voire leur diabolisation,
- à qui profite le ..... site.
Pour ce qui est du fichage : oui nous pouvons être et nous sommes fichés sur internet. Je possède deux forums de discussion sur internet, je peux voir tous les messages privés des utilisateurs (ce que je m'interdis de faire bien entendu). Ainsi, je pense qu'il serait préférable que chacun d'entre nous se comporte de façon publique et non privée sur la toile.
D'autre part, il est peut être temps de demander à nos représentants politiques de considérer la protection de la vie privée comme une question majeure de notre société une question aussi importante que l'écologie.
En ce qui concerne la dangerosité d'internet : comme le dit si bien Sophie Gindensperger :
[quote= les deux jeunes filles ont peut-être 800 amis qui peuvent voir leurs frasques sur Facebook, mais jeudi soir sur Envoyé spécial, ce sont pas moins de 4 millions de téléspectateurs qui les ont regardées...]
La toile est un des vecteurs de l'expression de humaine , elle révèle aussi bien le génie que les travers de l'Homme. On ne lâche pas son enfant seul dans la rue sans protection ou sans contrôle , on ne devrait pas le laisser seul devant la télévision ou devant une connexion internet, même s'il a 14 ans. En revanche internet et un lieu de partage d'idée, un lieu où l'on apprend, où l'on voyage où l'on s'ouvre au monde, un outils jamais égalé surtout pas par la télévision.
A qui profite facebook ? A qui profitent le magasin Auchan, la vente des logiciels Windows, l'argent que vous mettez dans le réservoir d'essence de votre voiture ?... Je rêve d'un monde anticapitaliste (je vais être fichée mais là je fais un acte militant volontairement public. ) malheureusement pour l'instant tout se vend et tout s'achète, même les listes de consommateurs potentiels. Soit on se pose réellement la question du partage des richesses soit on peut aller tranquillement sur facebook sans se poser de question métaphysique à ce sujet.
Pour ceux qui ont envie de vivre plus librement sur internet, il existe une multitude de forums bien sympathiques non commerciaux. Vous pouvez également empêcher la publicité de s'afficher. Pensez également au monde du « libre », monde de partage de la connaissance, gratuit, beaucoup plus fiable que Windows (Vista ). Vous pouvez télécharger votre système d'exploitation gratuitement, l'installer en 20 minutes (conserver Windows si vous voulez vous rassurer au début) et vous n'aurez plus aucun virus , votre système, vos données seront protégés alors qu'avec Vista c'est votre fournisseur de système d'exploitation qui se protège. Les mises à jours se feront quotidiennement sans prise de tête, vous pourrez installer une multitudes de logiciels gratuits développés et mis à jour régulièrement par un réseau mondial d'informaticiens hors pair. A mon avis votre protection dans le monde de l'informatique commence par là. Une entreprise privée peut mettre ce qu'elle veut dans le code secret de ses logiciels, un réseau d'informaticiens, tous indépendants, travaillant sur des logiciels libres (dont le code sources est accessible par tous) travaillera uniquement au service des utilisateurs. -
delphes
Si les gens sont assez cons pour raconter leur vie à tout le monde sur facebook....
Rien à dénoncer là-dedans. Même effet qu'un blog, sur lequel les gens ont décidé de mettre leur vrai nom.*
Pas la peine de s'apesantir là-dessus. Des cas précis effectivement, qui ne sont absolument pas des cas généraux.
En même temps, je n'ai jamais trop compris l'utilité de facebook ; pour moi, juste une sorte de mélange entre une messagerie, msn et copains d'avant. Sympa, sans plus.
Utile pour les gens, et les institutions, qui veulent diffuser des infos à un grand nombre (théâtre, etc.)
Pas de quoi s'alarmer... -
pascal
moi j'utilise Facebook, je n'en suis pas un inconditionnel, mais ce dont le reportage n'a pas du tout abordé, c'est comment l'utiliser dans le cadre du travail et là on voit les capacités de Facebook. Au lieu de mettre mon nom, je me suis inscrit sous le nom de ma boîte et je la developpe en trouvant de nouveaux clients en cherchant les groupes qui ont un intéret pour moi, et ça marche. J'ai donc trouvé que le reportage ne montrait que les mauvais côtés et les craintes, en particulier pour les parents qui avaient ignoré le phénomène jusqu'à présent. -
AlexandreBru
Olivier Daniere.... ca sent le bidonnage à plein nez !
Sur facebook, il y en a deux, qui ont en tout et pour tout un seul ami !!! pas mal comme découverte du réseau depuis que ça a été tourné...
Ce jeune populaire trop parfait complètement naïf pour un consultant et qui affiche son pédigrée chrethien-catholique-UMP, et qui connaitrai pas facebook (bravo le consultant!) et veut découvrir "tout ce que les autres y trouvent" et "je fait confiance au site..." enfin c'est écrit tout ça tellement ça sonne faux ! -
chachoumiaou
C'est fatiguant à la fin cette psychose systématique dès que quelque chose de nouveau apparaît. Avant on avait la télé, puis les jeux vidéo, maintenant c'est Internet...
Déjà, oui, c'est vrai que Facebook présente un risque de "fichage" possible, mais sans faire de la parano je crois que le seul fait d'aller sur Internet expose déjà au piratage, au fichage de tout ce que vous écrivez et des sites que vous visitez. Je vais sur pas mal de sites, notamment des forums, et je n'utilise que deux ou trois pseudos différents, donc si on suppose que les systèmes de protections de données personnelles ne sont pas fiables, alors il n'est pas difficile de recouper les informations et de découvrir mon identité. Et puis si on va par là, les cartes de crédit, les téléphones portables sont aussi des moyens de vous "ficher" car ils permettent de savoir où vous êtes...
C'est vrai que ça fait un peu peur, mais c'est un choix... Je pense qu'Internet m'apporte beaucoup de choses donc je préfère prendre le risque plutôt que de m'en priver.
Ensuite, sur l'utilisation "type" de Facebook...
Heureusement que le reportage précise "heureusement il n'est pas obligé de répondre!", parce qu'à écouter leur ton on a l'impression que c'est le contraire! "Facebook veut tout savoir!!!"
Non, c'est l'utilisateur qui veut être sur Facebook et décide ce qu'il veut en faire. Il y a très peu d'informations obligatoires. Il y a le nom, et on peut parfaitement utiliser un pseudo (même si effectivement, ça réduit les possibilités de contact avec les gens qui vous connaissent). Je crois que c'est quasiment tout, à part ça il me semble que tout est facultatif, la date de naissance, l'orientation sexuelle, le lieu de résidence, la religion, l'orientation politique...
Ensuite, il faut savoir une chose: la plupart du temps, votre profil n'est visible dans sa totalité que pour vos amis (sauf si vous en décidez autrement). Vos amis sont les gens que vous acceptez en tant que tels. Donc si vous acceptez n'importe qui, c'est de votre faute. Personnellement, mes amis facebook sont tous de vrais amis que je connais dans la "vraie" vie. Vous disposez de nombreux réglages sur la vie privée: vous pouvez décider à qui montrer votre profil, vos photos, etc (à tout le monde, aux amis de vos amis, à vos amis seulement...). La version restreinte du profil ne montre que votre nom et votre photo de profil (votre avatar).
Alors après, on peut remettre en doute le système de protection des données. Mais dans ce cas on peut faire de même pour n'importe quel site. Le fait est qu'à moins d'être un pirate, si vous n'êtes pas dans mes amis, vous ne pouvez pas avoir accès aux détails de mon profil facebook. Donc le coup des "employeurs" qui espionnent les candidats à l'embauche sur Facebook... Ils ne pourront pas m'observer ou alors ils ont eu accès à des données censées êtres protégées et ce sont des pirates. Et de toute façon je ne m'amuse pas à mettre des photos compromettantes sur mon profil (pour peu qu'il en existe d'ailleurs).
En ce qui me concerne j'utilise Facebook pour rester en contact avec mes amis de l'étranger, ça me permet de partager mes photos avec eux si je veux, de voir les leurs s'ils veulent me les faire partager, d'avoir une idée de ce qu'ils font et d'où ils se trouvent en ce moment, et d'avoir un moyen très facile de les contacter (c'est pratique quand on change de pays notamment, car souvent on change de numéro de téléphone et c'est comme ça qu'on perd contact avec certaines personnes...). C'est aussi un moyen d'expression, certains appellent ça de l'exhibitionnisme, ils appellent ça comme ils veulent. J'aime bien partager mes goûts et mes opinions avec d'autres gens, que ce soient mes amis ou pas (à travers les groupes), partager des critiques de films avec mes amis, etc. Pour moi c'est surtout ça Facebook. -
béji
Les extraits, c'est bien, mais la viéo entière, pour comprendre, c'est mieux. (avant qu'elle ne disparaisse)
ici -
Le pessimiste désillusionné
Mon précédent commentaire je l'ai écrit sans avoir entièrement lu l'article de Sophie. En effet on peut comprendre les réactions de ces afficionados de Facebook. Le reportage semblait avoir été préparé avec plein de préjugés. Une pseudo-enquête en bref. On peut en effet y voir une tentative d'un média traditionnel (la télé ici en l'occurence) de discréditer ce qui est pour le moment l'une des plus grandes réussites de l'internet en France (en terme d'audience du moins à défaut de réussite économique). -
Nonosse
Qui, mais qui, peut croire un seul instant que ces pétasses constituent la majorité des usagers Facebook ?
Qui se reconnaît dans ces gosses de riche, dans leurs amis en costard, dans leur appart parisien gigantesque ?
Une fois encore : ces gonzesses existeraint sans Facebook. Elles feraient ce qu'elles font sans Facebook.
Cf. Lolita Pill, Hell. -
Le pessimiste désillusionné
C'est frappant comment certains utilisateurs de sites communautaires a la Facebook sortent les crocs quand on ose porter un regard critique sur les entreprises qui sont derrière ces sites. Je pense cependant que c'est l'oeuvre d'un nombre réduit et que la grande majorité des utiisateurs français de Facebook n'a pas vu l'enquête d'Envoyé Spécial. -
Rälph128
C'est bizarre j'ai trouvé au contraire que ce reportage ne caricaturait pas (trop) le média.
Ces deux jeunes filles sont des utilisatrices type de Facebook. J'ai bien aimé le contraste entre le journaliste qui veut absolument leur faire dire que c'est dangereux et les filles qui répondent juste "je m'en fous". Le conflict des générations dans sa plus simple expression. La fille s'affirme et répond franchement à une question pernicieuse.