Entre presse et chefs, le divorce est consommé

Paul Aveline - - 17 commentaires

Épisode 1 d'une série de deux sur les métamorphoses du journalisme culinaire

D'un côté, des journalistes culinaires, de plus en plus précaires et de moins en moins critiques, accusés de vivre "aux crochets du système", en mangeant gratuitement ou en pratiquant discrètement la com' de grands restaurants. De l'autre, des étoiles montantes de la gastronomie qui ne supportent plus ce qu'il reste de critiques de leur travail. Portrait d'un milieu au bord de la crise de nerfs.

C'est peu dire que le sujet des relations entre chefs cuisiniers et journalistes est sensible. Le 30 août dernier, le chef Guillaume Sanchez, révélé en 2014 par l'émission Qui sera le prochain grand pâtissier ?, mais surtout par sa participation à Top Chef en 2017, se lâche sur Instagram. Dans un long message accompagné d'une photo de lui en cuisine, le trentenaire, primo-étoilé en 2019 pour son restaurant NeSo (Paris, 9e arrondissement), écrit : "Je vois la «presse» ouvrir sa gueule sur qui mérite ou non d’être en place dans un restaurant (...), je les vois écrire des communiqués presse de restaurants qu’ils visiteront eux-mêmes par la suite, quand ils n’écrivent pas pour les même agences RP (Relations presse, ndlr) en continu par peur de ...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s