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Kern
Le Monde a complètement ignoré la Guyane. Pas un mot. Trop petit, trop loin ...
Et les Verts, qu'en pensent-ils de ce voyage ? -
claire bressan
J'ai ce sentiment étrange et pénétrant que les journalistes suivent l'opinion du peuple, c'est dire qu'ils retrouvent un peu de mordant lorsque les sondages montrent un Sarkozy dévalant la pente de la popularité. Finies les louanges des premiers pas qui semblaient plus les dérouter que leur plaire vraiment. Nicolas Sarkozy avait choisi de faire des journalistes ses partenaires idéalisés par une campagne présidentielle pendant laquelle, ils s'étaient ralliés nombreux à ce message énergique d'une France en possible rupture. La trappe médiatique est sans pitié. -
Glencc
Le voyage en Guyane c'est le paradoxe du grenelle de l'environnement, et qui en parle ?
Un Antonov affrété pour amener deux hélicoptères Puma de l'armée ; deux avions Twin-Otter d'Air Guyane réquisitionnés ; un Transall militaire envoyé en renfort... Le voyage de Nicolas Sarkozy dans la jungle guyanaise, lundi et mardi, est placé sous le signe de la biodiversité mais aussi du dégagement de CO2. Le président de la République doit notamment se rendre à Camopi, dans le Parc amazonien, près de la frontière brésilienne. Pour préparer l'événement dans ce village amérindien isolé, des hommes de la Légion, des agents du Parc et un entrepreneur ont manié la tronçonneuse sur les côtés de la piste de l'aérodrome. "Pour l'atterrissage du Transall, ils ont coupé plusieurs hectares de forêt primaire", explique notre pilote juste avant de plonger entre les massifs pour se poser sur la piste d'herbe et de latérite détrempées. De part et d'autre, sur 30 à 40 mètres de large et presque un kilomètre de long, les arbres
ont été abattus.
http://www.lejdd.fr/cmc/politique/20086/une-armada-contre-l-orpaillage_93977.html, 14/02/2008 -
Gouberville
"Pas de quoi ravir les journalistes métropolitains" ? Alors, justement, qui décide que l'actualité des territoires français lointains ne doit pas nous intéresser ?
Il serait peut-être temps de reconsidérer la fameuse règle de la proximité géographique, qui veut qu'un accident qui fait cinq morts à Brie-Comte-Robert soit mieux traité par les médias que le même accident à Pointe à Pitre (qui ne sera d'ailleurs pas traité du tout par Paris). A l'heure du "village global", j'estime que cette distinction ne tient plus.
Il y a même de fortes chances pour que ces bouts de France situés à 10 000 ou 20 000 km de Paris vivent des évènements bien plus importants que nos sous-préfectures.
Pour avoir vécu et travaillé comme journaliste à Nouméa puis à la Réunion, je peux certifier que, là-bas, les sujets qui mériteraient une audience nationale ne manquent pas, dans tous les domaines (économique, environnement, politique, société, faits divers...). Il suffit de comparer le ronron de la presse régionale de Métropole (incendie d'un pavillon, concours de pétanque, affaires correctionnelles minables) et la presse quotidienne de ces îles lointaines, habituée à traiter des dossiers autrement plus costauds (scandales politiques, scandales environnementaux, misère sociale, enjeux de développement, cataclysmes naturels...).
Exemple caricatural de ce désintérêt national : lorsqu’une bourrasque arrache trois arbres en banlieue parisienne, c’est 5 mn dans les JT. Lorsqu'un ouragan s'annonce sur les côtes américaines, radios et télés françaises nous informent de sa progression quasiment heure par heure. Lorsqu'un cyclone ravage la Réunion ou la Nouvelle-Calédonie, c'est 15 secondes condescendantes (toujours les mêmes images de tôle volantes) dans les 20h, sans même un témoignage. Pourquoi ?
En tant que Parisien aujourd'hui, je me sens plus concerné par la destruction du lagon et de la forêt calédonienne, victime de l'exploitation du nickel et de terribles feux de brousse (2 hélicoptères bombardiers d'eau seulement pour un territoire grand comme deux fois la Corse), par la menace que le Medef local fait peser sur la forêt primaire guyanaise (avec chantage à l’emploi), par les misérables conditions de vie à Mayotte, par les scandales administratifs de Nouméa, par l'état de non-droit qui règne à Papeete, par le scandale des pesticides aux Antilles (déjà oublié)... que par le "150e anniversaire de l'apparition de la Vierge à Lourdes" (TF1 hier soir) ou le service après-vente de Laetitia Casta (France 2).
Merci de faire passer le message dans les rédactions. -
Fan de canard
... chacun a voté pour soi-même, ici !
Le top 3 est décidément très convoité.
Pour les médias accompagnant, évoquer Neuilly en pleine Guyane, tu m'étonnes qu'il ne réponde pas à ce sujet.
Avec un peu de chance, le changement d'air lui a fait du bien. Et à beaucoup d'entre nous aussi, par contrecoup.
Et comme dab, les grandes chaines (toujours les décrypter, le sacerdoce d'ASI obligé de se taper TF1 et France2) disent ce qu'elles ont envie de dire... toujours en se mettant dans la peau de Sarko et se demander ce que lui se dirait, en regardant le traitement qu'ils en font. Donc, marcher sur des oeufs au détriment de l'information, toujours. -
Pierre-Antoine
Ils doivent avoir une bonne image des journalistes métropolitains en Guyane française... eux qui n'ont que des questions à poser sur une affaire politico-politicienne mêlée d'un parisianisme pas inconnu des citoyens métropolitains non-franciliens. Je doute que les marseillais, les bretons, les alsaciens etc. soient vraiment préoccupés par cette affaire de Neuilly... alors les habitants de Guyane !
Pour une fois, on peut soutenir fermement Nicolas Sarkozy sur sa position sur les orpailleurs (même si l'on peut émettre des réserves sur le discours sécuritaire qu'il prononce..) et on nous parle de Neuilly, de Jean Sarkozy, de Carla Sarkozy, de la famille royale en somme. -
Balthaz
ce qui m'a frappé c'est sa façon de s'agripper au micro durant le passage conférence de presse.
Ce serait intéressant de mettre en parallèle les images de son attitude avec les journalistes aujourd'hui et celle qu'il avait durant la campagne. -
2.G
Cher Dan,
Chers @sinautes,
Comme pour sa conférence des presse de début janvier, Lémédias sont venus avec leurs questions et Vous-Savez-Qui avec ses réponses.
Les guyanais ne doivent pas raffoler du feuilleton de Neuilly. Cependant ce roman qu'il nous écrit est typique d'une politique de sauvons les meubles.
L'étiquette UMP est selon les sondages facile ou difficile à porter. Si le sondage est bon ce sera un candidat UMP et s'il est mauvais, ce sera un divers droite. -
code 18
il manque d'entrain le père sarko, je lui trouve mauvaise mine, il a des soucis ?