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Bellatrix
C'est que nous avons été largement préparés pour accepter cette fatalité.
Mais il se peut que "le coup de tonnerre" arrive au soir du second tour. -
Cultive ton jardin
Parce que j'ai un peu la flemme, je recopie ici un commentaire laissé ailleurs . Le billet de blog lui-même est intéressant.
[quote=Auto-citation]Je suis toujours étonnée de la virulence des discussions qui se déroulent dans le voisinage des élections. Quelques minutes dans notre vie tous les deux ou trois ans, une influence infime sur le réel (1/47.000.000), et encore ce serait au cas où les élus respecteraient leurs promesses (!!!).
Personnellement, j'avais arrêté de voter après mai 68. Effarée par la discordance entre cet énorme mouvement populaire et la chambre bleu horizon qui lui avait succédé, j'avais repéré à quel point le mode de scrutin et l'attitude des médias avaient opéré cette étrange transformation. La discordance n'a cessé de s'amplifier.
J'ai fini par revenir aux urnes, je ne sais plus trop quand, essentiellement quand il est apparu que nous avions enfin une chance de nous débarrasser de cette clique: on scandait en 68 "10 ans, c'est assez", on les a supportés 23 ans.
Mais si je suis revenue au geste, je n'ai jamais retrouvé la croyance. Je vote comme je baisse la voix dans les églises, pour ne pas choquer ceux qui y croient encore ou simplement ceux qui, sans y croire, sont sensibles au rituel. La pression morale culpabilisatrice qui pesait sur les abstentionnistes, je l'ai toujours dénoncée comme une religiosité.
Aujourd'hui, on veut nous faire croire que ce sont les abstentionnistes et eux seuls qui sont responsables de l'avenir. C'est une plaisanterie?
Ce qui est grave, c'est qu'on s'empaille sur ce sujet mineur (oui, je dis bien mineur) au lieu de construire l'avenir ensemble. Les années qui précèdent nous ont vu nous diviser sur la laïcité, sur le voile ou le burkini (!!), sur le "féminisme", sur l'islamophilie/phobie. Et maintenant, c'est sur un petit rectangle de papier glissé ou pas dans une urne (a voté!) qu'on s'empaille...
Soyons sérieux, ce n'est pas comme ça qu'on change le monde. C'est dans la vie de tous les jours, dans notre boulot, notre investissement associatif, notre participation aux projets novateurs, nos échanges en famille et avec nos amis, notre "faire ensemble" qu'on peut faire bouger cette société meurtrie et pleine d'espoirs. -
Boulit
Au moins en 2002, les guignols étaient drôle....
Notre Jésus-Jackson national nous a bien planté par la suite et maintenant plus envie de rire.
En tant que poisson rouge, je fais le constat amer que les mêmes dans mon entourage qui avait voté n'importe qui en 2002 et avec lesquels on avait pleuré (j'avais voté Jospin, désolé) m'informe avoir voté Hamon en 2017 (j'ai voté Mélenchon)....
Bravo, belle analyse mes crétins !!! -
pierrounet
Le Front National...?
C'est l' Idiot Utile de toutes nos élections, depuis un bail et même plus.
Sa seule présence justifie la continuation du hold-up des lobbies sur les ressources des moins aisés.(Genre: " Désolé pour la casse sociale, mais c'est ça ou le FN, vous comprenez...")
Bien pratique, cette "horrible perspective", n'est-ce pas?
Il faut arrêter avec toute cette mise en scène obscène... -
Bracam
Le Pen ? Vous avez écrit Le Pen ? Première fois que je lis ce nom, c'est vraiment très intéressant, si vous pouvez nous en dire plus ? Et il y a aussi un autre mot qui semble occuper les écrans, je ne sais pas ce qu'il signifie, Macron je crois ? -
MyrETON
Le Pen? C'est Sarkozy, c'est Valls.
Qu'est-ce que ça peut nous foutre!
ABSTENTION UTILE! -
Al1
"Quinze ans plus tard, le choc n'est plus."
Exact. Pour tous nos médias, Le Pen au deuxième tour c'est la garantie d'un Macron Président. Ils n'essaient même plus de faire semblant, de cacher leur joie.
Et pour beaucoup de français le choc c'est surtout Macron.
Pour paraphraser Mélenchon en 2002 (ça va faire plaisir à quelques uns), "je m'en remets pas".
Alors qu'on a dépensé tellement d'énergie pour convaincre qu'il est grand temps de changer de direction pour éviter la catastrophe, le pouvoir a réussi le tour de force de propulser celui qui bloque la direction et met l'accélérateur à fond.
J'ai des envies de meurtre. -
emilie bouyer
Et on s'est réunis au Trocadéro, on était des milliers et on a repoussé l'ennemi. C'était le père. Quelle famille ! Que faisons-nous aujourd'hui pour éradiquer le danger d'un tel "avènement" Dynastie de haine, avec les dents qui rayent le sol et le rictus de la bouche étroite bavant la haine. Il faut la virer ainsi que tous ses valets minables. -
gracques
Ben il'y à 15 ans ce pouvait être compris comme un'coup de semonce pour le'système politique et singulièrement pour le P'S'.
Depuis...... Chirac à compris qu'il fallait jouer consensuel, Sarkozy a voulu rafler la mis en gonflant ses petits muscles pour rattisser à droite , puis cette catastrophe de Hollande qui a mené une politique libérale sous fanion 'socialiste' parce-que 'TYNA' ordonné de berlin.
Alors ce coup ci outre que nous n'avons plus peur et surtout d'autres pays européens ont connuS cette infamie , le danger' paraît très mis en scène par ceux qui voudraient que nous rentrons sagement dans le troupeau Macronien, et ça passe très , très mal.
Surtout qu'en y réfléchissant , Macronien reçoit tout les soutiens qu'il lui faut de la droite ou du P'S' , alors franchement ou Le Pen va t elle prendre le,million de voix qui lui manque pour rattraper le préfère du CAC 40 (plus 4,5% hier!).
Ce coup ci cela ne marchera pas ,,car les gens (de gauche) comprennent que LE PEN est un sous produit de ces politiques menées depuis 30 ans et singulièrement depuis 2002 justement.