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Joan38
[quote=observatoire Par Sébastien Rochat]
En 2002, une publicité avait par exemple été retirée sous l'injonction du Bureau de vérification de la publicité (BVP) comme l’expliquait Stratégies à l’époque : "la société d'affichage JCDecaux a retiré deux des trois affiches de nouvelle campagne de la marque de lingerie féminine Barbara. Le BVP considère qu'elles portent atteinte à l'image de la femme. Il s'agit de la première « affaire » du genre depuis que le BVP a édicté de nouvelles recommandations en la matière". Sur l'une des affiches, on pouvait lire "Quand on me dit non, j'enlève mon pull". L'autre affiche est tout aussi fine.
Vous aussi, vous la préférez à découvert comme son banquier ?
Cette affiche porte atteinte à l'image de la femme ? ou à l'image de quelques banques (adhérentes de l'ARPP ex-BVP) ? Celles qui vendent des découverts bancaires sans le faire expressément préférant faire payer des agios et autres commissions d'intervention ou de rejet... comme s'il s'agissait d'une largesse ou d'une mauvaise habitude de leurs clients.
Bien sûr que des banques préfèrent leurs client(e)s à découvert. Mais c'est une mauvaise pub pour la banque de détails. En revanche, une bonne pub pour la célèbre marque de lingerie qui sait faire de l'humour avec leurs clientes. -
SylvN
Allez, pour les féministes au second degré, une petite pub décalée comme je les aime:
http://www.koreus.com/video/pub-accolo-paris-hilton.html
Mmmm, rrrrrrrah, lovely!
Une deuxième pour la route:
http://www.koreus.com/video/pub-kims-sous-vetements.html -
beyondtheeyes
Vite entendu : RTL.fr - Eric Zemmour : "Pour les féministes, les femmes doivent devenir des hommes comme les autres"
Patapé patapé sioupli pas si la tite ;-)
Je me fais ici le relais de cette chronique car je m'étonne une fois de plus que si cette fois-ci le chroniqueur va un peu plus loin en parlant de "grande bourgeoise" (je lui laisse la responsabilité de ce propos), l'auditeur de RTL n'en saura pas plus sur le statut d'Elisabeth Badinter. Encore une fois je ne dis pas que ce statut discrédite sa pensée, je focalise (d'aucuns diront à tord) sur cette autocensure journalistique qui consiste à ne pas donner toutes les informations nécessaires pour essayer de mieux comprendre les prises de positions de l'auteur, les remettre en perspective (d'autres diront que ce n'est pas la peine puisque de toutes façons cela n'a rien à voir, ce que je conteste).
P.S. : il ne serait pas un peu maZo ce ZoZo ? Et je surinterprète sans doute mais on sent à la fin de sa chronique (voir la vidéo) qu'il jubile à l'idée d'avoir enfreint la bienséance, comme un petit garçon après avoir commis une bêtise... -
ceci n'est pas un pseudo
y aura-t-il ( Il y a-t-il eu ?)une réaction des féministes européennes ? -
charlie.lapared
Ca n'a rien à voir, ça va vous paraître hors sujet mais je suis tombée à la renverse :
en me promenant tout à l'heure, mon regard s'est attardé sur une vitrine où étaient exposés des T.Shirts et d'autres sweat/blousons dans une boutique pour "djeun's" branchés de mon quartier.
Qu'ai-je pu lire écrit en gros sur ces T.shirts :
l'un avait les noms de quelques gros gangsters (dont Escobar) écrits en gros sur le devant, l'autre "Fleury, Santé etc." !
C'est de la provoc' du "gangstarap" ou de la connerie à l'état pur ?
C'est quoi ce langage ? Un asservissement à l'air du temps (il vaut mieux être bourreau que victime) ? -
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UBIK
Elisabeth Badinter a fait le choix de ne pas suivre la voie de son père. Elle est devenue universitaire, chercheuse. Il n'y a aucune ambiguité sur son travail. La gestion de son patrimoine est autre chose qui n'a rien à voir. Vouloir contester ses convictions, son argumentaire, sa pensée, sur un fait de gestion de patrimoine que personne ne vous contestera n'a aucun sens. La pertinence de ses écrits atteste de son positionnement sans équivoque. Votre souci de polémique relève d'une agitation bien stérile. -
Elihah
Décourageant, je lis plus haut des comms qui évoquent l'absolutisme des cdg, va falloir me dire lequel, ou leur arrivée tardive (bah moins tardive que NPNS par ex, hein) et qu'elles n'ont pas lutté pour l'IVG, bah faut lire leur objet de travail, plutôt que râler bêtement, et qu'elles sont des bourges coincées dans leur bulle.. c'est pour ça d'ailleurs qu'elles allaient sur le terrain et que nombre d'acti-f-ve-s et d'adhérent-e-s avaient des difficultés financières, mais bon, difficile d'aller contre le cassage media, les idées préconçues et autres rumeurs,
Toutes les assoces ne font pas le même boulot, et tant mieux, ne croyez vous pas.... en revanche les assoces qui ont à peu près le même domaine d'intervention ou de pensée s'associent (dingue non?) parfois, et en l'occurrence ça donne le CNDF.... , et bossent ensemble (et avec les assoces gaies et lesbiennes ça a donné la loi de décembre 2004, par ex).
Bon je ne reparlerai plus des cdg j'en ai marre de lire des trucs idiots.
De même que je lis en diagonales pointillistes certain-e-s postant-e-s, je vais conditionner mes z'œilz à ne plus lire les critiques idiotes, cad non renseignées, sur les cdg, hop, au boulot mes z'œilz. -
Cassandre
extrait de mon lien précédent :
" Acte trois : je découvre avec près de cinq ans de retard un échange épistolaire entre l’association écologiste Les Amis de la Terre - salut, au passage - et madame Badinter. Il s’agit d’une polémique et je vous invite à lire les courriers (ici), car ils ne manquent pas d’intérêt. En deux mots, nous sommes au début de 2004 et Métrobus - Publicis - réclame un million d’euros à 62 rebelles qui ont osé tagguer quelques saloperies publicitaires dans le métro parisien au cours de l’automne 2003. Un million d’euros. Publicis, où madame Badinter joue un rôle premier. Les Amis de la Terre envoient un courrier précis à la philosophe, dans lequel ils notent « la disproportion manifeste entre les sommes plusieurs fois supérieures aux revenus de toute une vie qui leur sont réclamées et la situation matérielle de ces citoyens souvent très modestes (…) Ce harcèlement judiciaire est d’autant plus choquant que les “barbouillages” qui justifieraient, selon Publicis, cette action, posent des questions légitimes sur la dégradation croissante du service public des transport en terme de cadre de vie, de développement durable et de liberté d’expression ».
C’est net, n’est-ce pas ? Le 1er mars 2004, madame Badinter répond. Et c’est beau comme l’antique. Pas comme D’Alembert, mais presque : « Quand vous parlez de dégradation de la qualité de vie dans le métro, note–telle, je suis obligée de vous répondre, que la Régie, depuis quelques années, rénove l’ensemble de ses stations et modernise de manière évidente, pour qui les utilisent, les transports en commun, les matériels comme les stations. Je ne crois pas par ailleurs que les voyageurs de la ligne Météor trouvent que le cadre de vie du métro se dégrade ».
Un premier commentaire : génial. Madame Badinter, qui n’a pourtant aucun rapport autre que commercial - les affiches - avec la RATP, se sent obligée de prendre la défense de l’entreprise. Deux, et même si je n’ai pas la moindre preuve, j’avancerais audacieusement l’hypothèse que madame Badinter ne prend jamais le métro. Ou peut-être de temps à autre entre Saint-Placide et Odéon ?
Deuxième extrait : « De manière plus générale, votre courrier manifeste un rejet de la publicité pour tout ce qui ne convient pas à votre éthique personnelle. On peut certes regretter que notre société produise des biens jetables plutôt que durables. Je pense contrairement à vous, que le consommateur n’est pas dénué de discernement, qu’il a le sens de ses intérêts et sait très bien choisir ce dont il a besoin. Enfin, il me semble qu’il faille rendre grâce à la liberté du commerce et de l’industrie car je ne connais pas de pays démocratiques où elle n’existe pas, même si l’inverse n’est pas toujours vrai ».
Deuxième commentaire, et derechef : génial. Sans publicité, sans désorganisation voulue et accélérée de l’esprit humain, pas de démocratie. N’ouvrez plus la bouche, petits imbéciles des Amis de la Terre, car vous n’êtes en réalité que des fantoches au service de l’entreprise totalitaire. Et comme c’est moi qui vous le dis, moi l’icône du Nouvel Observateur et de toute la gauche bien-pensante, eh bien c’est vrai. Quelqu’un aurait-il l’audace d’ajouter un mot ?
Oui, quand même. Cette pauvre madame Badinter fait franchement pitié. Elle qui aimerait tant que les gens bien élevés réfléchissent ensemble, dans le VIème arrondissement de Paris, à ce que signifie la mondialisation, n’est pas même capable de seulement évoquer la crise écologique. L’événement le plus colossal de l’histoire de l’homme se déroule sous son nez même, et elle ne l’entrevoit pas ! Seulement borgne, vraiment ? On se rapproche ainsi, sans bien s’en rendre compte soi-même, de la sottise la plus fate qui se puisse concevoir.
Je vous invite à relire, madame - à lire, peut-être ? -, une pièce de l’admirable Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière. Je sais, il n’est pas du siècle de votre gôut. Il a cent ans de moins. N’importe, Molière a assez bien décrit le monde réel, ce me semble. Quelle pièce ? Mais Les Précieuses ridicules, bien entendu ! Je vous raconte, pour le vif plaisir de me remémorer les scènes elles-mêmes. Soit ce couillon de Gorgibus, père de Magdelon et oncle de Cathos, deux jeunes filles en âge de se marier. Mais les deux se moquent cruellement de leurs prétendants officiels, La Grange et Du Croisy.
Ils ne conviennent pas, car comme elles sont influencées par les salons littéraires qu’elles fréquentent, Magdelon et Cathos attendent mieux. Et trouvent, en la personne du marquis de Mascarille et du vicomte de Jodelet. Lesquels sont faux, faux, FAUX. Ce sont en réalité les valets de La Grange et Du Croizy, que leurs maîtres ont déguisés pour mieux tromper les Précieuses ridicules, qui s’amourachent donc d’ectoplasmes.
Toute ressemblance avec madame Badinter, grande, noble, haute, admirable, miraculeuse figure de l’intelligentsia française de ce début du XXIème siècle, serait à n’en pas douter une curiosité. Mais le monde n’est-il pas curieux, ces temps-ci ? " -
Fan de canard
Mouais.
Pas vraiment convaincu.
Les pubs connes, sexistes ou bien faites, existent depuis que la pub existe, je ne vois pas trop l'intérêt (déjà du sujet) de demander à EB ce qu'elle en pense pendant la promo de son bouquin: plutôt lors d'une émission dédiée au sujet (dont je me fous du reste).
Un non sujet pour moi.
Peut-être parce-que je ne les regarde pas ou ne les entend pas, allez savoir.
Le principal est que je n'en vois pas sur @si.
Fin de chantier. -
kawouede
eh bien Mme Badinter n'aime pas beaucoup les écolos...
MERCI pour cet article (à relier à celui d'Alain Korkos sur Valse avec Bachir : Publicis a aussi fait une campagne de pub pour l'armée israélienne, à l'époque où celle-ci construisait son fameux "mur de séparation" illégal). -
marie-laure guettai
Moi je trouve que Mme Badinter a raison: les pubs ne reflètent que des codes sociaux dominants. Soyons clair : par qui et pour qui est fait cette pub avilissante de la femme en soutif? Baaa les hommes!! He pourquoi le banquier n'est jamais noir? Bien parce que les codes sociaux actuels ne l'acceptent pas. Les publicités ne sont que sous entendre ce que la société dispose! C'est une réalité bien triste mais une réalité tout de même. C'est donc les codes sociaux qu'il faut attaquer. Mettre une rustine sur le trou d'un tuyau ne répare pas la fuite!! Elle ne fait que la masquer!!
Je pense qu'ici on fait un faut procès à Mme Badinter car même si elle a un "lien" (et en tant que juriste, je tempère fermement le propos) avec cette boite, elle n'y travaille pas. De plus, comme on n'a pu le constaté jeudi sur inter, cela ne l' empêche pas de dire que ces pubs "assouplissants aussi doux que maman" sont consternantes.
Une chose reste certaine : on lui fait des procès d'intention car elle prone la liberté de choix.
Il n'y a qu'à écouter les discours des personnes téléphonant à l'émission service public ou laissant un message sur le répondeur de daniel mermet. On constate que les gens ont bien du mal a accepter le gris!
Je m'explique :Badinter sort des lignes jaunes en disant qu'il n'y a pas de bien ou mal dès lors que les gens ont choisi en ame et conscience de faire telle ou telle chose. Elle explique ainsi qu'elle tolère qu'une femme fume une clope ou boit une coupe de champagne pdt sa grossesse dès lors qu'elle est au courant des risques qu'elle et son foetus courent (et donc a choisi le risque). Une chose reste donc certaine: les hommes ont bien du mal à accepter la liberté réelle, qui entraine in fine une responsabilité réelle de ces actes. -
Galeiliante
Il y a un très chouette entretient paru dans le Bibliobs, d'une chercheuse américaine
http://bibliobs.nouvelobs.com/20100212/17721/une-chercheuse-americaine-repond-a-elisabeth-badinter
(notez que cette chercheuse est feministe ;)) -
cécilum
Je trouve ce procès fait à Madame Badinter lamentable. Dans son livre "fausse route", elle dénonce justement les croisades débiles des chiennes de garde qui s'en prennent aux publicités et qui professent un jugement moralisateur complètement à côté de la plaque et au final contreproductif pour la défense des femmes.
Même si l'on peut contester ce temps d'antenne surdimensionné (toute une journée !) pour la promotion de son ouvrage, j'ai vraiment ressenti un réel soulagement à entendre dénoncé haut et fort un phénomène qui me révolte depuis un moment : oui, il y a une régression flagrante sur le discours des femmes sur la maternité. Autour de moi, je vois des jeunes femmes diplômées et "libérées" s'enchaîner littéralement à leur enfant, perdre pendant des mois toute autonomie et vie sociale au nom du "bien être" de leur cher petit, et je peux vous dire qu'ayant accouché de trois enfants il y a 15 ans, jamais je n'aurais tenu le coup si j'avais dû le faire dans un pareil contexte. -
Willdub
Ce n'est pas seulement le fait que Mme Badinter soit chez Publicis qui pose problème, mais aussi la clientèle de cette agence qui trouvera quelques intérêts dans les prises de position de cette "féministe". En effet, j'ai trouvé un commentaire très intéressant sur Rue89 qui montre que Mme Badinter ne perd pas le nord : (Regardez le dernier commentaire sélectionné)
http://www.rue89.com/2010/02/11/elisabeth-badinter-actionnaire-feministe-dun-publicis-sexiste-137891
Pour ceux qui aurait la flemme de cliquer sur le lien, ce commentaire démontre que Mme Badinter a quelques intérêts à défendre le lait en poudre puisque Nestlé est un des principaux clients de Publicis. -
Laurent Fizet
Bof, le fait qu'un intellectuel Français défende une cause tout en tirant une partie de sa fortune de pratiques exactement contraire n'est finalement pas nouveau. Après tout Beaumarchais est loué à juste titre pour ses écrits en faveur de l'abolition de la traite négrière et de l'esclavage, même si ses opinions ne l'empêchèrent pas d'acheter des parts dans l'armement de vaisseaux négriers. Les affaires sont les affaires, n'est-ce-pas? -
Gamma gt
C'est bien beau tout ça, mais je suis frustré !
pas moyen de lire la petite vidéo,
pas à dire, faut vraiment que je change de Mac, celui-ci est trop vieux ( comme moi )
et impossible de lui faire une "cure" de rajeunissement, ( comme moi )
mais les Imac sont chères, mais au top du top !
n'est ce pas Patrice ( raciste anti Mac primaire ),
je vais te faire chier à la prochaine réunion
surtout si tu film;-)
gamma -
Remi
Enfin, force est de constater que [quote=ASI]Le pire des publicités de l'agence Publicis est encore plus respectueux de la femme que la moyenne des autres pubs.
Allumez votre télé cinq minutes, regardez les pubs, regardez leur message et la manière dont elles le servent,
et revenez me dire comment vous classez ces publicités parmi les autres. -
Ervé
En quoi la pub pour les dessous féminins "Barbara", "Mon banquier me préfère à découvert, allez comprendre" montrant une jolie brune en soutien-gorge, est-elle sexiste ?
Attention hein, je ne dis pas qu'elle ne l'est pas.
Mais comme je m'interroge, j'aimerais connaître les arguments de ceux et celles qui jugent qu'elle l'est.