Du journalisme à la politique : la parole aux transfuges

Anne-Sophie Jacques - - Déontologie - 16 commentaires

"Travailler pour des politiques, c'est être un esclave de luxe"

Si on peut s’interroger sur le choix des politiques à embrasser soudainement une carrière médiatique, l’inverse n’est pas un phénomène nouveau. En effet, comme nous le racontions hier, le cas de Bruno Roger-Petit, qui vient d’être nommé porte-parole de l’Élysée, est loin d’être isolé. Mais pourquoi, au juste, franchir la (relative) barrière entre monde politique et médiatique ? Réponses avec d’anciens journalistes passés de "l’autre côté".

Sans surprise, la nomination au poste de porte-parole de l’Élysée de Bruno Roger-Petit, ex-présentateur du JT d'Antenne 2 devenu chroniqueur pro-Macron pour Challenges, relance "le débat sur la porosité entre journalisme et politique" dixit ce matin Hélène Jouan dans son édito d'Europe 1. Pourtant, le phénomène n’a rien de nouveau. En 2013, nous avions déjà listé les noms de certains transfuges. Mais pourquoi choisir de quitter le journalisme pour une carrière auprès des politiques ? Nous avons posé la question à certains journalistes, plus ou moins bavards.

Parmi les moins bavards, Claude Sérillon. L&rsq...

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