Drahi investit de plus en plus en Israël (Le Point)

On connaît ses investissements en France (Libé,L'Express) mais moins en Israël.

Selon Le Point, Patrick Drahi, "l'homme le plus riche d'Israël" investit "de plus en plus massivement dans le pays". Avec un patrimoine évalué à 14 milliards d'euros selon le dernier classement du magazine Forbes, Drahi a fait l'essentiel de sa fortune avec le rachat, en 2009, du câblo-opérateur israélien Hot. Réduction des coûts, licenciements, modernisation de l'offre : Drahi s'est imposé grâce à son offre Triple Play à bas coût.

Depuis, si ses investissements se sont diversifiés (en France, et plus récemment aux Etats-Unis), Drahi privilégie toujours Israël. Cet attachement était essentiellement visible avec la création de la chaîne d'info i24 News, censée donner une autre image d'Israël. Disponible en trois langues (français, anglais, arabe), la chaîne n'est pour l'instant pas disponible en Israël en raison des lois anti-trust. En attendant d'obtenir une modification de la loi, Drahi poursuit ses investissements en Israël. Il s'est ainsi lancé "dans l'immobilier en rachetant à un homme d'affaires américain, pour la bagatelle de 130 millions de shekels avant TVA (29 600 000 euros), un site à Tel-Aviv dont certains bâtiments sont classés monuments historiques [et d'autres] sont promis à la démolition et devraient être remplacés par un complexe résidentiel. Un projet de 40 à 70 appartements, avec vue sur la « grande bleue »", explique Le Point.

Un investissement immobilier qui en appelle d'autres ? Interrogé par Le Monde en 2014, son bras droit en Israël, Patrice Giami, assurait que Drahi voulait rester de façon durable en Israël : "S'implanter ici était initialement une décision très rationnelle, en rapport avec une opportunité industrielle, expliquait Giami. "Puis est venu un intérêt, un attachement beaucoup plus sentimental pour ce pays, son état d'esprit et le projet qu'il incarne". Un attachement qui se traduit aujourd'hui par de nouveaux investissements.

L'occasion de relire notre portrait de Drahi : "Magnats des médias : pourquoi Drahi n'est pas (tout à fait) Messier"