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Fan de canard
Double merci, pour cet article d'une part (ça devient lassant de se répéter, Sophie); et d'autre part, pour aller au delà du décryptage des images.
Analyser ainsi méthodiquement les dérives - car c'est bien ce dont il s'agit ici - est salutaire.
L'effet boule de neige se poursuit. -
To
en parlant de médias papier + internet :
quand un journal comme libération modifie les photos en ligne suites aux plaintes des commentateurs, quand il change le "race" de joffrin, quand il sort des chiffres assez fantaisistes (mais pas dénués de probables arrières pensées) comme aujourd'hui ici "http://www.liberation.fr/politiques/0101267397-les-couteaux-sont-tires" que tous les commentaires le remarquent (je me suis amusé à le lire c'est flagrant, ce qui est amusant aussi c'est qu'aucun des commentateurs n'a les même chiffres !!) et que l'article quitte la Une et même la page congrés socialiste (il n'apparait qu'en sous titre modeste une fois) ... est ce que ce sont des pratiques plus sérieuses que celles de blogueurs ? -
Alex
Je ne suis pas un expert en droit mais il me semble qu'Eolas avait déjà abordé ce sujet et en gros (désolé j'ai la flemme de chercher l'article en question) il expliquait que si il y avait une différence de traitement entre un journal papier et un site internet cela s'explique tout simplement par la différence entre ces deux média.
La durée de vie si je puis dire ainsi d'un journal papier n'est pas la même que celle d'un site internet; concrètement le potentiel de lecture/diffusion de l'information d'un article dans un journal daté d'un mois est proche du zéro, sur internet l'information reste accessible tant qu'elle n'est pas supprimée et ceux au moins pour les abonnés (et ceux voulant payer) si l'on prend l'exemple spécifique d'archives payantes du Monde par exemple.
Donc il n'y a pas vraiment deux poids deux mesures, c'est tout simplement qu'un journal papier et un site internet ce n'est pas la même chose.
Si un courageux à la cœur de retrouver le billet d'Eolas, il explique ça bien mieux que moi. -
Fandasi pour clavier
Merci Sophie de faire un article sur ce sujet que je trouvais déjà très inquiétant dès le 06 Novembre Post avec lien vers l'article de Libé -
Eric M.
Il existe une solution simple, faire publier les articles litigieux dans Vendredi. -
Hurluberlu
Merci pour cet article.
Je me demande jusqu'à quel point cette proposition de loi pourra tenir la route juridiquement, étant données les aberrations qu'elle contient (notamment le fait de distinguer les sites web en fonction d'une publication papier préalable ou non, ce qui crée une disparité douteuse)... Ce projet qui ne s'imposait pas risque de finir comme la loi sur le CNE, voire (espérons) celle sur le service minimum à l'Ecole, difficilement applicable... En gros, les parlementaires votent une loi ni faite ni à faire, et qui au mieux ne sera pas appliquée, au pire sera retoquée pour vice de conception par les instances compétentes. -
J.F. Sebastian
"La masse d'informations disponibles sur internet rend leur accès moins facile aux personnes qu'elles peuvent concerner"
C'est à la fois vrai et.... totalement faux. Pour la presse écrite, à moins de lire chaque jour tous les journaux, difficile d'être certain de ne pas avoir été diffamé. Sur le net, certes la masse d'infos est énorme, mais l'ami google veille. Comme il permet maintenant d'être averti chaque fois qu'un terme (le nom de la personne qui veille à son image, par exemple) est référencé, il est facile d'être averti rapidement. Bien entendu, google pourra passer à côté de certains sites cachés dans les coins, mais ceux-là ne sont sans doute pas "intéressants" car peu visités.
Bref, il est tout à fait possible de rechercher régulièrement sur internet les propos tenus sur une personne, et sans doute plus facilement que sur support papier...