Des Grecs s'appuient sur un documentaire pour démonter la dette "odieuse"
La rédaction - - 59 commentairesUn exemple pour l'Italie et l'Espagne ?
Un exemple pour l'Italie et l'Espagne, sous pression des "marchés" ? Considérant que "la réponse au problème de la dette publique est politique et non économique", le documentaire grec Debtocracy (en français Dettocratie), remporte un franc succès en Grèce depuis 3 mois (1 million de vues en quelques semaines sur les plateformes de vidéo). A la manière du documentaire l'Argent-dette, dont nous parlions ici, il tente de démontrer le caractère "odieux" de la dette publique.
A contre-courant de la vision commune médiatique ("les Grecs ont vécu au dessus de leurs moyens, un jour il faut bien payer"), les deux journalistes-auteurs de ce film posent des questions sacrilège. Cette dette publique énorme, d'où vient-elle? Est-elle légitime? Faut-il la payer? Et si oui, qui doit le faire?
Dans la foulée de ce documentaire, des Grecs (économistes, simples citoyens) réclament, sur un site, l'application à la Grèce du concept de "dette odieuse".
Faut-il payer, et qui doit payer? Ce sont les questions, hétérodoxes, que posent les deux journalistes Aris Hatzistefanou et Katerina Kitidi, auteurs de "Dettocratie".Leur démonstration part du constat de l'endettement extrême de la Grèce et de ses similitudes avec le cas argentin et équatorien dans la dernière décennie. Ils explorent ces deux exemples à la recherche d'une réponse politique à la dette publique : est-elle légitime ou non ? Peut-on faire défaut sur cette dette par choix ?
Pourquoi la dette ? Depuis sa création, l’Etat grec s'est financé par l'emprunt, rappellent les auteurs : ses déficits tiennent à "s...