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Strumfenberg ( Aloys von )
ouais super BHL il est super cool. bon d'accord il est un peu de droite, mais avec ce que les siens ont subi, on le serait à moins. Pardon ? on le serait à plus ? Bof, l'essentiel est d'éviter la juste mesure. -
FORTUNA
Une merveille cet article, Monsieur Sébastien.
Il est concis, documenté, éclairant, bien écrit, drôle, dénonciateur, courageux (...) : un grand bravo et un petit "up" s' impose !
De l' ASI comme je l' aime ! -
Oblivion
Laure Adler n'est pas estampillée «Flore».
En même temps, je la comprends, à sa place je ne sais pas comment j'aurais reçu l'éloge de BHL :
«"On ne remarque pas assez, soit dit en passant, qu'elle a non seulement «repris» l'émission de Field,
mais qu'elle a réussi - bien plus rare et plus exceptionnel ! - à la transformer, l'éclipser et, au fond, la faire oublier"»
Merci, Sébastien. Beau boulot. -
GIGI
c'est normal qu'une personne publique soigne ses réseaux ! s'il sait bien le faire c'est une qualité !
ce qui est gênant c'est que BHL comme Kouchner n'est pas toujours crédible et semble justement
préféré être vu et entendu;
il s'est planté sur la Lybie car la défense des insurgés n'était qu'un prétexte pour foutre en l'air un
régime qui dérange et mettre la main sur du pétrole !
en fait il a eu la même mission que Sarkosy: la CIA, le mossad, l'OTAN et Obama sont contents
de lui et ça aussi ça compte comme réseau ! -
Sylgorasi
Sur le site hagiographique consacré au personnage, on peut aussi s'intéresser aux motivations initiales.
On les trouve sur ce lien : http://www.bernard-henri-levy.com/pourquoi-ce-site
Au passage, dans un torrent de louanges, il y a aussi des remerciements -chaleureux- à l'équipe de Rentabiliweb ("...[quote=Liliane Lazar]adorables équipes de Rentabiliweb"), qui a réussi à réduire progressivement la part "sites adultes" de son chiffre d'affaires.
Au moins, on risque pas de faire de la philosophie avec des sites spartiates en .org ! -
Radoemon
On est autorisé a le diffuser en pdf , sur tous les réseaux qu'on veut ? -
Radoemon
Merci
Cet article est vraiment parfait .
A garder , et a diffuser !! -
Cassandre
BHL n’est pas seulement ridicule, il est surtout dangereux
Publié le16 avril 2010 parAllain Jules
Par Pascal Boniface, directeur de l’IRIS
Il est de bon ton, dans de nombreux milieux, de se gausser de Bernard-Henri Lévy et d’affecter à son égard, une indifférence ironique. L’affaire Botul – dont BHL a le culot de s’estimer victime – n’est ni sa première, ni sa dernière escroquerie intellectuelle. La carrière de BHL est faite d’affabulations et de ratés monumentaux, qu’il veuille créer un journal, faire un film, écrire une pièce de théâtre ou un livre. Il y a un écart grandissant entre l’écho médiatique qui lui est donné et la désaffection du public, qui n’est pas dupe.
Les journalistes qui font semblant de le prendre au sérieux voient leur propre crédibilité atteinte. Soit ils ne connaissent pas l’étendue des mensonges de BHL et ils sont donc incompétents. Soit ils lui donnent une tribune en connaissance de cause et ils ne sont pas honnêtes, privilégiant leur intérêt personnel (BHL sait renvoyer l’ascenseur) sur le respect de la déontologie et du public.
Mais BHL n’est pas simplement ridicule, il est également dangereux. Dangereux car au-delà de ses proclamations voltairiennes, il cherche à faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Au-delà de ses appels à la paix au Proche Orient, il favorise des politiques qui prolongent le conflit.
Au nom d’une certaine éthique, il cherche à définir les limites de ce qui est acceptable ou non dans le débat public et à en exclure ceux qui ne partagent pas ses vues. Et il n’hésite pas pour cela à déformer les propos et idées de ceux qui lui déplaisent pour en obtenir la condamnation, le tout au nom de la morale, toujours invoquée, rarement respectée.
C’est un faussaire doublé d’un Maccarthyste. Etre en désaccord avec lui, c’est forcément encourir le soupçon d’antisémitisme. Et il fait un amalgame qui mériterait un zéro pointé à un étudiant faisant une telle faute, entre opposition à la politique du gouvernement d’Israël, qu’il assimile à de l’antisionisme (opposition à l’existence de l’Etat d’Israël) et antisémitisme (haine des juifs).
Au cours d’un débat organisé par Radio Communauté juive le 23 mars, BHL s’en est pris une nouvelle fois à moi en me traitant de « triste personnage », ce dont il a le droit, mais en m’attribuant des propos qu’il sait pertinemment que je n’ai jamais tenus. Il m’accuse d’avoir préconisé une attitude pro-palestinienne en fonction du poids plus important de la communauté arabe en France par rapport à la communauté juive, reprenant une thèse largement colportée pour disqualifier une argumentation jugée gênante par ceux qui refusent la moindre critique à l’égard du gouvernement israélien. Dans la note au PS de 2001 – que j’ai reproduite dans mon livre Est-il permis de critiquer Israël ? (Robert Laffont), je recommandais au contraire de ne pas appliquer une approche communautariste sur le conflit au Proche Orient, mais de faire valoir les principes universels, ceux-la mêmes qui ne sont pas appliqués à ce conflit. Un jugement, confirmé en appel, m’avait d’ailleurs rendu justice. A propos de cette note, il était écrit dans le délibéré : « ce document au ton mesuré constitue une analyse, laquelle peut être approuvée ou critiquée, de la situation au Proche-Orient, comme de la façon dont elle est perçue en France et propose au Parti Socialiste d’adopter une position plus juste, aux yeux de son auteur, et plus conforme à l’intérêt bien compris des deux communautés particulièrement concernées sur le territoire national par le conflit. «
BHL le sait pertinemment. Il m’avait mis en cause publiquement dans le passé, je lui avais écrit pour rétablir la vérité sans obtenir de réponse. Il déforme sciemment ma pensée pour la rendre condamnable. Le procédé est indigne d’un intellectuel. Sans doute pensait-il que je n’aurais pas eu écho de sa diatribe tenue devant un public communautaire.
BHL n’aime pas tellement le débat public, il n’accepte les interviews que si elles sont faites par des gens obséquieux ou par des amis, mais jamais les débats contradictoires où il risquerait d’être pris au piège de ses insuffisances et contradictions. Il dénature ainsi les règles du débat intellectuel. En 2003, nous devions débattre dans l’émission sur France 2 de Guillaume Durand. Il venait de publier son « roman enquête » sur l’affaire Pearl et moi Est-il permis de critiquer Israël ?. Il est intervenu auprès du Président de France Télévision pour pouvoir être interviewé à part.
Pire encore, il cherche à créer un réflexe de peur au sein de la communauté juive en lui inventant des ennemis inexistants, négligeant ainsi ses véritables ennemis. Faisant donc sciemment et consciemment de la désinformation, il trahit ainsi son devoir d’intellectuel – qui est d’éclairer le débat – et son idéal proclamé d’universalisme en surjouant la carte du communautarisme.
Sur le plan international, il se dit pour la paix. Une fois de plus ce sont de sa part, des paroles sans aucun ancrage dans la réalité. Il ne va bien sûr pas dire qu’il est pour la guerre, même s’il a soutenu les deux dernières lancées par Israël et dont les populations civiles libanaises et palestiniennes ont été les principales victimes. Il s’attaque régulièrement à ceux qui, en France, sont pour la paix mais estiment que pour y arriver, il est nécessaire que le gouvernement israélien change de politique. Il n’a jamais eu de lien avec le camp de la paix en Israël et encore moins avec les différentes et admirables ONG qui luttent pour faire reconnaître le droit des Palestiniens. Il a toujours été du côté du gouvernement israélien, que celui-ci s’engage dans de réelles négociations, comme ce fut le cas sous Rabin, ou qu’il refuse de le faire, comme c’est le cas de Netanyahu. Son approche est donc ultra-communautariste. Mais comme BHL veut jouer aux consciences universelles, il n’a d’autre recours que de traiter d’antisémites ceux qui dénoncent ses contradictions.
Son attachement à la paix est sans racines, sans réalité, simplement verbal, au point qu’il s’inquiète qu’Obama puisse faire des pressions sur Netanyahu, sous l’influence d’autres « sinistres individus », qui seraient mes équivalents aux Etats-Unis. Que BHL puisse craindre qu’Obama, dont on se rappelle qu’il se vante d’avoir été celui qui l’a fait connaître en France, puisse faire pression sur Netanyahu, montre bien de quel côté il est. Il préfère le maintien en place d’un gouvernement de droite et d’extrême droite. N’est-ce pas à l’inverse, l’absence de pressions exercées sur Netanyahu qui explique le blocage de la situation ? BHL peut-il se dire à la fois pour la paix tout en préférant Netanyahu à Obama ? Tzipi Livni n’a pas voulu entrer dans ce gouvernement parce qu’elle estime justement qu’il ne veut pas de paix, paix qu’elle juge être conforme à l’intérêt d’Israël.
Passons sur l’utilisation qu’il fait du terme « lobby juif ». Si un autre que lui avait utilisé l’expression, n’y aurait-il pas eu une tempête de protestations ? Mais BHL a tous les droits. Je sais que nous ne sommes pas sur un pied d’égalité. Non pas tant parce qu’il n’a jamais eu à travailler pour gagner sa vie, et qu’il en a profité pour bâtir auprès de lui un réseau d’obligés, de courtisans ou de gens prudents qui ne veulent pas s’opposer à lui. Je comprends pourquoi, après des mois de négociations avec ARTE pour la réalisation de documentaires géopolitiques, je n’ai eu aucune suite. BHL est le Président du Conseil de surveillance d’ARTE.
Non, ce qui nous distingue c’est que mon éducation m’a toujours conduit à respecter les autres, à ne pas mentir sciemment pour convaincre. Autant de contraintes dont BHL a toujours été exempté.
Curieuse société française où les médias font une affaire d’Etat pour une faute de main dans la surface de réparation, et qui continuent d’honorer un multirécidiviste de l’escroquerie intellectuelle.
Source: IRIS -
asinus erectus
Bravo Sébastien.
Jamais trop pour dénoncer ce fumiste.
Seulement, vous vous condamnez à rester à vie chez @si.
Allez vous faire embaucher dans l'un de ces journaux ou magazine après ce que vous leur passez. Bon courage. -
Bruanne
Bravo à Sébastien Rochat.
J'attends l'épisode 2 et espère trouver dans le 3 un détail de ce que BHL possède : d'où tire-t-il sa fortune et où la place-t-il ?
La fameuse soirée au Flore a permis de voir des têtes dont on comprend mal ce qu'elles font là, du côté des artistes en particulier. -
joelle lanteri
la notion de réseau me renvoie à résistance .or nous ne sommes pas en résistance .il s'est trompé de guerre . la seule est celle qui conduit à réinterroger le libéralisme .
là on rencontre un silence lourd de sens . Ces effets de manche sont là pour séduire .Un philosophe n'a aucun ami . souvent il est trop en avance sur son temps pour être compris .BHL serait il tout simplement à la traine dans une galerie marchande!!! -
cosmalpolite
Cet article à lui seul , vaut plus que mon abonnement annuel....c'est un bol d'air frais ..... il faut sans doute s'attendre à des représailles ... ? -
poisson
J'aime trop cette chanson, mais quand on a fini de lire l'article d'une seule traite, c'est "le tourbillon de Levy", on a le tournis. Dire qu'il va y avoir un second couplet.
Y'aurait pas un truc subversif, un vrai de vrai qui plombe mais l'air de rien, pas un qui fasse sourire mais est en plume comme les tartes? un de maintenant, genre B.Vian, mais tout frais du jour? Pour se purger un peu de tout ça? Ah bah non tiens justement, j'en vois pas, rien qui plombe la fête. -
AZERT Y
Il a tout compris de la règle du « je ».
Son dandysme est tout aux médias.
Il veut imiter Sartre mais en ultra light parce qu'il le vaut bien.
Ne vous rendez pas même si vous êtes cerné SR ! -
Gavroche
Je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà fait, mais avez-vous pensé au temps que Sébastien Rochat a passé à se taper du BHL (plus tous les autres) pour écrire cet article, hein ?
Je ne suis pas croyante, donc pas de paradis à la clé, mais on devrait se cotiser pour lui offrir ... je sais pas ... cent kilos (au moins) de carambars ? -
-_-
lien : http://www.dailymotion.com/video/x19vp7_bhl-entarte-medley_fun
Un medley des "BHL-entartages"; cela n'élève certes pas le débat, mais ça chatouille doucètement les zigomatiques. -
Compunet
jaloux !
tout ça passque personne n'a pensé à vous inviter au Flore pfff c'est pas joli-joli hein m'sieur Rochat de vous en prendre ainsi au maître des lieux !!
juste pour rétablir la vérité, vous avez oublié un combat fameux à son actif : la réconciliation opérée par BHL him-self à l'insu de son plein gré : Réconciliation Guy Bedos - Thierry Ardisson......eh oui BHL peut réconcilier à son insu et toc !!
le conflit en Libye à côté c'est peanuts ......
nb : BHL - Glucksmann - Finkielkraut....on a les philosophes qu'on peut voilà tout ! pour sûr à côté de ceux du siècle des Lumières c'est un peu Le Jour et La Nuit...... -
Bob l'éponge
Après ça
http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49
et surtout ça
http://www.youtube.com/watch?v=NCPb2pPA9NM
(je conseille le film, une expérience nanar qui vaut son pesant de d'or)
Comment ce mec fait-il pour encore se montrer au public? Ca me dépasse, peut-on vivre sans une moindre once de dignité?
Faut-il à ce point être perdu dans sa tour d'ivoire pour ne pas prendre conscience de son ridicule.
(et encore, je n'ai pas énuméré tous ses mensonges, ses approximations et ses délires....ha botule!)
Décidément, les relations et l'argent, ça a un pouvoir sur la réalité et les faits digne d'un Big Brother réécrivant l'histoire. -
Al Ceste
Je viens de lire le texte de Dispot contre Westerwalle sur le site de BHL*. Entre autres le passage de lèche à son BHL. Chai pas ce qu'il fume, mais il devrait en changer ou revoir le dosage.
* Sur la la page où BHL annonce qu'il va enfin sauver la Lybie que personne ne sauvait jusque là, il y avait deux photos de types sur les marches de l'Elysée. De taille égale : lui, et l'envoyé de la rébellion. Quand BH arrivera au Paradis, Dieu aura intérêt à faire gaffe aux photographes. -
Watson
La peinture de Simon Renard de Saint-André semble nous dire qu’on ne parle fatalement que de soi-même, mise en scène de cet art de faire parler de soi et d’aimer à le dire en permanence. Mais le réseau d’objets symboliques de cette vanité nous rappelle que nous sommes des bulles mais pas forcément des buses, qu’elles viennent du liquide savonneux contenu dans le coquillage ou du champagne dont la flûte vide nous fait déjà glisser le regard vers l’instrument de musique du même nom dont les trous correspondent aux dents manquantes de la mâchoire inférieure du crâne. Les louanges adressées à soi-même qui sortaient jadis de ce qui est maintenant crâne ne sont plus, même avec ses lauriers botuliens à en couper le souffle. Ces objets formant une ronde autour du glorifié sont tous de mèche et la vendre n’y changera pas grand-chose, un verre brisé, tout au plus une cordelette à demi-éteinte dont la faible flamme peut à tout instant réduire en cendre des écrits déjà oubliés. Vain ballet que celui démédias.