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Al1
Il existe maintenant un Decodex Insoumis ! -
Silk
Bonjour.
Il serait bien de mettre a minima un lien vers votre article sur la contre attaque d'Olivier Berruyer que vous avez publié démontrant que la citation existait belle et bien.
Ca serait la moindre des choses car vous avez fait le travail de suivre cette polémique et de retrouver une vidéo qui prouve que la citation est réelle et existait.
En l'état votre article reste à charge contre Berruyer laissant juste une réponse de 1 lignes 1/2 de ce dernier contacté par téléphone, et ne permettant pas la défense de Berruyer, ou au moins mettre le lien démontrant qu'il avait raison. -
Coin-coin l'Araignée 2·0
À la vue de la télévision, il y aurait 11 producteurs de Brillat-Savarin. Au dire de la radio, il y en aurait 9. Selon la police, ils ne seraient que 8. Mais combien au lait cru parmi eux ? Celui produit par la fromagerie fermière de Juchy, « racheté[e par Delin] le 1er mars [2015] »1, serait-il le seul ?
1. « Delin s’implante en Ile-de-France », Profession fromager, n° 68, septembre-octobre 2015, p. 10. -
TuYolPol
Un tiers de confiance. Puisqu'on ne peut tout vérifier soi-même, comment pourrait-on, collectivement, créer une identité numérique, protégée, incorruptible, durable ?
Il n'y a que deux exigences fondamentales, mathématiques : la cohérence et la complétude.
Gödel a montré qu'aucun système formel ne peut être à la fois cohérent et complet.
Comme en sciences, on ne peut déroger à la cohérence, et l'on s'efforce de maximiser la complétude.
• ne jamais fabriquer de faux (cohérence)
• être insensible à la censure (complétude)
De ces exigences, l'on dérive toutes les autres, en particulier :
• conservation et intégrité des preuves (cohérence)
• protection des menaces externes (censure)
Les technologies, en particulier cryptographie et blockchain, seraient presque suffisants pour assurer l'existence d'une entité virtuelle digne de confiance. Par exemple, mis en oeuvre dans le Bitcoin, le blockchain prouve sa solidité, assurant à la fois le secret et l'irréfutabilité. La particularité du problème qui nous intéresse est que la preuve et la sécurité des sources de la preuve sont souvent contradictoires. C'est là qu'intervient le crédit accordé à l'autorité, à qui l'on délègue la vérification.
Mais ce n'est pas insurmontable. Je suis convaincu qu'une bonne recherche théorique permettrait de résoudre, lentement peut-être mais sûrement, tous les écueils.
Ce jour là sera une révolution copernicienne dans l'information. Il n'y a pas besoin de tout prouver, mais que l'extension de la preuve progresse inexorablement, et tout sera différent. -
Alain Godet
Olivier Berruyer qui pleure du résultat, après avoir balancé sans réfléchir toutes les fadaises russes sur l'Ukraine : contrôleur aérien espagnol ou Su-25 pour le MH17, pas de troupes russes en Crimée ou dans le Donbas, etc. Depuis, celles-ci ont été au choix débunkées (par de vrais spécialistes de la région, qui arpentent les routes de la CEI depuis des dizaines d'années), ou corrigées par le "grand Poutine" lui-même (troupes en Crimée ou dans le Donbas).
Sur l'Ukraine, Berruyer est un clown et mérite largement sa notation : l'Ukraine est un pays qu'il n'a jamais visité et qu'il ne connait que par l'intermédiaire de RT, de Sputnik ou de l'"agence de presse" de la "Novorossiya".
Il n'aurait jamais dû sortir du seul domaine qu'il maîtrise, l'économie, et le paye désormais de sa crédibilité.
Mais qu'on ne se trompe pas : le Decodex n'est qu'une première étape dans la guerre contre la "réinformation" (faux nez pour la propagande), et je suis sûr que d'autres initiatives verront le jour, qui finiront même par être intégrées aux moteurs de recherche pour pénaliser ceux qui font trop appel à la désinformation massive. Je lance le pari, pour une intégration à moyen terme. Celle-ci sera un des moyens les plus efficaces pour contrer la guerre de l'information que mènent contre nous certains pays et partis… -
Bruanne
J'étais passée à côté de ce décodex... C'est une blague ce truc, pourquoi ils ne mettent pas des codes couleurs aux partis politiques aussi ???
N'importe quoi, vraiment !
Il y a donc des journalistes qui n'ont jamais réfléchi à ce qu'est l'information ?! -
Herbert
Sympathique de constater que si l'on navigue sur Internet muni d'anti-mouchards comme Ghostery, le Decodex ne marche plus. -
un_et_un_font_trois
Cet incident est révélateur et finalement, appuie le propos générale Berruyer.
Pour les décodeurs, comme cette info n'est pas reprise par les médias occidentaux, elle n'existe pas. La presse russe ou ukrainienne ne fait pas partie de leur champ journalistique. Moins qu'un blogueur quelconque du Monde en tout cas.
Je ne serais pas étonné qu'ils continuent à avancer qu'ils ont raison et Berruyer tort, même avec la vidéo, tant leur enfermement idéologique semble poussé. -
tintin70
Dans l’encadré relatif au carton rouge du site « les-crises.fr », vous semblez approuver ou minimiser le classement « decodex » et approuver les dires de Onubre Einz.
Sur le point 1 : je voudrais signaler cette analyse du GRIP page 5 qui confirme ce qui est écrit par O. Berruyer.
http://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2014/NA_2014-04-14_FR_F-SANTOPINTO.pdf
Sur le point 2 : Il suffit pour vérifier les dires de OB, d’écouter l’interview du porte-parole de l’OSCE par l’ORF (1° chaine Autrichienne) :
https://www.youtube.com/watch?v=mWeU_4UEAq8
Il ne s’agissait pas de savoir si cette mission était « légale » ou pas, mais de savoir si elle était diligentée par l’OSCE ou pas. Et si elle ne l’était pas, comme l’affirme le porte-parole de l’OSCE, elle pouvait donc s’attendre à rencontrer de très grosses difficultés
Sur le point 3 : A vos auditeurs de se faire un avis. -
Faab
Sur le thème labels et information : chroniques humoristique sur les Bobards d'Or, petite sauterie réunissant les médias de "réinformation" de l'extrême-droite. -
Revolution
Decodex.
L'aveuglement des grands médias sur leurs parti-pris flagrants a désormais un nom.
Quelle bande d'imbéciles. -
Bracam
Et si tout ceci n'était qu'un problème de couleurs ? Ça me fait penser aux manoeuvres de l'armée suisse il y a quelques années : je crois bien que l'Etat-major a tout essayé. Parce qu'ils se sont fait incendier quand ils opposaient les rouges aux bleus, les rouges envahissant la Suisse par le nord et les bleus tentant de s'assurer de leur propre sécurité en envahissant préventivement notre pays par l'ouest. Je suppose que si on avait opposé une armée delta à une alpha, les grecs antiques en auraient fortement voulu à nos généraux (y'a un piège), et la SPA leur aurait fait un procès pour maltraitance animale s'ils avaient confronté le contingent des ours (de Berne) aux moutons des Alpes. Allez, je retourne traire ma vache ; ceci est une contre-vérité. -
orel
Suite à quelques remarques, dont celles de Faab:
- J'ai ajouté une colonne "statut" qui pourra être utilisée par celles et ceux qui souhaitent utiliser ce document sur un logiciel de feuilles de calcul.
- J'ai mis en place une sauvegarde automatique journalière du fichier que publient les décodeurs (et qui je le rappelle, ne nous dit rien de leur méthodologie). -
Faab
Une remarque après un coup d'oeil à la liste mise en clair par Orel (cf son message + haut) :
Pour
- le Monde, on a : Le groupe est détenu depuis 2010 par les hommes d'affaires Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse
- Le Parisien : dirigé par le milliardaire Bernard Arnault
- Le Point : appartient au milliardaire François Pinault via la holding Artémis
- Les Inrockuptibles : propriété du milliardaire Matthieu Pigasse (également actionnaire à titre personnel du Monde)
- Libération : appartient au groupe SFR Médias du milliardaire Patrick Drahi
- L'Express : propriété du milliardaire Patrick Drahi depuis 2015, via le groupe SFR Médias
- iTélé : filiale du groupe Vivendi, dirigé par le milliardaire Vincent Bolloré
Liste de ceux indiqués comme étant du groupe Le Monde sans précision "détenu par les hommes d'affaires..." : La Vie, Télérama, Courrier international.
Après vérification Niel serait bien milliardaire, par contre, Bergé n'est que multimillionnaire, avec seulement 180 millions, c'est peut-être pour ça que ce sont "les hommes d'affaires" et pas les milliardaires, y'a un pauvre parmi eux, faut être précis.
P.S. : faudrait garder trace des mises à jour de la base de donnée pour voir comment ils évoluent dans leurs indications -
orel
Bonjour,
Pour ceux qui savent lire/debugger du code, se demandent ce que fait exactement l'outil et ont un peu de temps devant eux:
En accédant à la page du module Firefox, on peut constater qu'il est distribué sous Mozilla Public License Version 2.0. Je ne suis pas spécialiste en droit des licences, mais je crois comprendre que cette licence implique la publication du code source complet (ou en partie).
Du coup j'ai cherché sur le site des décodeurs, mais je n'ai rien trouvé. Alors j'ai tapé "decodex github" dans un moteur de recherche et je suis tombé sur les sources de l'extension Chrome et les sources du module Firefox (elles doivent être similaires, au code de construction de l'extension/du module près).
On a évidemment pas accès à la (aux) base(s) de données utilisée(s), mais on doit déjà pouvoir voir les actions sur la(les)dite(s) bases.
De plus, on peut remonter d'un cran et voir l'ensemble du travail publié par les décodeurs sur github.
Il y a un projet "data" mais a priori rien concernant les données utilisées pour construire/enrichir la(les) bdd(s) du décodex.
Bonne journée, -
Faab
Et là, suivant un lien sur leur page, je tombe sur ça : Décodex : comment lire un sondage ?
Ca commence par : "les sondages en tout genre fleurissent pour tenter de deviner qui en sera le vainqueur. Mais attention : tous les sondages ne se valent pas et, de façon générale, il est bon de les prendre avec des pincettes.". Des pincettes mais "Si l’on veut estimer combien d’électeurs vont voter pour tel ou tel candidat, il faut..." et puis, on a quand même du vrai, "une photographie à un instant T de l’opinion"
C'est sûr qu'ils vont en causer des sondages si pour eux on peut sans souci estimer les votes futurs, que c'est une photographie de "l'Opinion", qu'ils ne semblent pas avoir conscience que prolonger une ligne "d'instants T" pour dire "ah, ça va donner ça" est le degré zéro de l'intelligence. Ca rejoint ce que disait Lordon sur la bêtise d'un journalisme de "fait" qui ne s'interroge même pas sur ce dont on parle, comment on construit le "fait", ce qu'est une analyse politique quand on est censé faire du journalisme politique.
Quand on interroge sur "Fillon", on interroge sur une image de Fillon, et on change d'objet avant et après un événement significatif touchant cette image (personnelle), un sondage n'interroge plus sur le même objet politique.
Et si ils faisaient plutôt des sondages sur les attentes réellement politiques, les choses à changer, les actions voulues, les qualités personnelles attendues d'un candidat etc., plutôt que des noms dont on ne sait ce que les gens mettent derrière ?
Il y aurait au moins quelque raison de croire qu'on a là des objets stables, les éléments constitutif d'un désir conditionnant ensuite le vote.
Mais peut-être ne veulent-ils pas trop savoir : ils pourraient constater que ça ne colle pas à ce que vendent leurs "experts" dans leurs journaux, ces gens qui garantissent/vendent le "sérieux", le "réaliste", le "réel" d'où on a autorité à dire le vrai, le désirable, à noter le crédible et qui se méfient d'une "Opinion" assez folle pour ne pas les suivre.
Je crois qu'il y a un problème de fond quand des journaux prétendant au vrai se gardent bien de regarder ce qui s'exprime vraiment dans l'adhésion aux "fake news", à quelles attentes ça répond, quels désirs ça satisfait, qu'ils se refusent notamment à affronter ce que Mélenchon appelle le "dégagisme" et qui les concerne, une envie de faire exploser le "réel" dès lors que le "être réaliste" qu'ils défendent à longueur de page est celui de la perpétuation d'une souffrance, d'une violence, d'une rigueur fatale prônée par leurs "experts", leurs gens "sérieux" au service du "y'a pas d'alternative".
Sont-ils hypocrites ou croient-ils vraiment que, par exemple, quand ils interrogent sur le vote "Macron" après une campagne de presse apologétique ils interrogent sur autre chose qu'un objet médiatique, une image, une construction qu'ils consolident avec leurs sondages en lui donnant une fausse identité, celle d'un Macron président alors qu'il n'est qu'un Macron Paris-match ?
En marche ou crève...
Et dans le genre, rions un peu avec Sondages : critique de la critique, par Brice Teinturier, 7/11/2011, où il défend que les sondages ça marche, c'est prédictif, et puis que oui, peut-être que ça influe sur "'l'Opinion" mais, hein, bon, "Si les sondages avaient réellement de l'influence sur le comportement électoral, en quoi cela serait-il un problème ?".
C'est vrai quoi, quand on croit qu'un sondage indique un simple fait, pourquoi s'inquiéter qu'on en soit informé ? -
Titin
Je ne savais pas que le monde était devenu un journal satirique. Faire un palmarès des media et comme par hasard tous les media main Stream sont fiables alors que les marginaux sont à tenir avec des pincettes. Vous n'avez pas compris que c'était une blague. Ils essaient de se positionner sur le créneau du petit journal.
Je pense que je vais recommencer à lire ce journal. -
tchd
Voici un point qui mériterait une enquête approfondie.
Pendant des années cette phrase attribuée au dirigeant iranien prétendant vouloir "rayer Israël de la carte" fut reprise en boucle un peu partout, y compris dans l'ex-quotidien de référence (2005).
En 2012, surprise, Le Point:
"Iran : Ahmadinejad n'a jamais appelé à "rayer Israël de la carte"
Le ministre israélien du Renseignement admet que le président iranien n'a pas appelé à la destruction de l'État hébreu."
Il s'agirait d'une bête erreur de traduction …
Il faudrait remonter l'itinéraire planétaire de cette fake news… -
un_et_un_font_trois
La nouvelle de l'exécution de Hyon Yong-chol à coup de canon anti-aérien en Corée du Nord (déjà, techniquement, il faut m'expliquer comment on fait) est un bel exemple de rumeur propagée sans vérification. Sûrement pas du boulot sérieux. Ca vaut quelle couleur???
Bon, alors, qui a fait ça ? Ah, tiens, le monde...
18 mois plus tard, l'article est toujours en ligne, commentaires géopoolitiques inclus. -
Monsieur X
J'avais lu les critères et constaté que sur les sujets que je connaissais un peu je voyais régulièrement le Monde osciller entre orange et rouge.
Par exemple, sur l'affaire d'urophilie poutinienne, le Monde a repris l'info pendant plusieurs heures, avant de changer le papier par une version qui se distanciait un peu de et passait de "la source est faible, mais c'est crédible" à "buzzfeed y est allé un peu à la va vite". L'hypocrisie fantastique de ce journal ne cesse de m'émerveiller.