De WhatsApp à BFMTV, les petits messages de la Préfecture de police

Maurice Midena - - Médias traditionnels - Déontologie - Coups de com' - 13 commentaires

Lors des manifestations, la Préfecture de police de Paris met en place des groupes de discussion sur l'application de messagerie instantanée WhatsApp. Un outil très pratique pour les journalistes télé afin d'abreuver leur antenne d'informations officielles. Mais aussi pour la préfecture dont certains des éléments de langage finissent à l'antenne, dans la bouche de journalistes qui les reprennent à leur compte sans signaler leur provenance.

"Attention de ne pas devenir, ici, un élément de communication en fait de la préfecture. J'ai entendu, je vais le dire clairement […] des éléments de langage de la préfecture […] À un moment pardon mais les informations du ministère de l'Intérieur c'est comme tout, on les recoupe, c'est une source et il faut les recouper." Le 28 mars, Nora Hamadi, journaliste spécialiste des questions européennes et animatrice de l'émission Vox Pop sur Arte, pousse un coup de gueule (mesuré) sur le plateau de BFMTV. Elle qui officie donc comme éditorialiste sur la chaîne une fois par semaine s'interroge en effet sur un reportage de BFMTV diffusé juste avant, qui affirmait que des "éléments venus de banlieue" avaient rejoint les "black blocs" ...

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