Danone : et le montagnard Faber dévissa dans la presse

Maurice Midena - - Coups de com' - 22 commentaires

Autopsie du récit médiatique de l'ex-PDG de Danone

Présenté comme un patron "humaniste" par la presse lorsqu'il a été nommé DG de Danone en 2014, Emmanuel Faber était l'incarnation du capitalisme à visée sociale. Un story-telling qui, au fur et à mesure du temps, s'est érodé – pour ceux qui voulaient bien y croire. Mais dès les premiers portraits de Faber, on pouvait sérieusement douter de sa capacité à faire bouger les lignes.

En ce mois de mars 2021, les fervents défenseurs du capitalisme social ont le bourdon. Leur plus iconique représentant, Emmanuel Faber, a été démis de ses fonctions de directeur général de Danone lundi 1er mars. Faber, 57 ans, en était PDG depuis 2017. Il en conserve toutefois la présidence. Pour le moment. 

Faber paye les coups de pression de deux fonds d'investissement anglo-saxons : l'américain Artisan Partners, troisième actionnaire de Danone avec 3 % des parts du géant de l'agro-alimentaire, et le londonien Bluebell Capital. Ces deux acteurs de la finance et du boursicotage sont qualifiés de "fonds activistes" : des acteurs financiers qui prennent des parts dans des grosses entreprises cotées en bourse, et font pression publiq...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s