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dpstreaming.fr
t l' état de la BCE ? un peu évoqué dans la section 4, elle détient beaucoup de la dette grecque.... si on en croit les informations circulant sur Open Europe... on s'achemine vers un trou frôlant les 450 milliards d'euros....pour maintenir l'euro fort, certains y laisseraient leurs chemises... pour l'instant c'est la notre qui leur sert d'éponge... il faudra pourtant un jour payer... les banques centrales?? le contribuable??... -
sleepless
'tain, mais qu'est-ce qu'on attend pour les foutre dehors, nom de zeus !
http://www.politis.fr/Douloureuses-Mais-Efficaces-Les,15837.html -
polpols
Je ne cesse de m'étonner de l'absence du pouvoir judiciaire dans le débat macroéconomique.
Comme si, à partir d'un certain stade, il n'y avait plus de justice ordinaire. On pouvait s'en passer parce que c'est trop grave, ce serait trop long, trop dur.
Même dans le débat, entre spécialistes, experts... Même ici.
Je me rappelle pas avoir entendu parler ici du pouvoir judiciaire dans la macroéconomie.
Et de son putain de pouvoir de jurisprudence.
Je m'en plains.
Et ma requête serait un coup stabylo-boss, de temps en temps, sur ce sujet de la jurisprudence.
Parce qu'en fin de compte, il suffit de porter plainte.
Merci pour votre émission.
Paul Gasser -
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zozefine
à moins d'émeutes sanglantes, de miracle ou d'une sorte de prise de conscience de papandréou et de son gouvernement, on va aller vers une privatisation de la grèce entière. TOUT va être vendu, le téléphone, le gaz, l'électricité, l'éducation, les transports, les routes, les ports, les îles, les hostos, et j'en passe, et ce qui ne peut être privatisé, comme l'assurance sociale, va être purement et simplement démantibulé. le tout vendu dans l'urgence, et on sait que vendre dans l'urgence, surtout dans une situation de faillite, c'est mé-vendre, le tout à des investisseurs qui se savent prendre des (gros) risques et donc qui vont pas porter de gants. le coût social est et sera absolument insensé. tout ça pour ne rembourser qu'une partie des intérêts de la dette - dette odieuse, infâme. il faut que les grecs soient punis : mais QUI est puni dans cette histoire délirante, qui ? je ne connais aucun armateur, j'évite les popes, par contre mes amis, eux s'en prennent plein la gueule, et sans avoir l'impression d'avoir vraiment joui de la manne européenne.
peu importe, la privation-tiersmondisation de la grèce est en route, et à part une révolution active et passive, je ne vois pas ce qui pourrait l'empêcher. or qu'on me dise alors ce qu'il reste d'un pays démocratique après que tout a été vendu à des investisseurs qui font mumuse (bon, mumuse un peu risqué) ? que va-t-il rester de ce pays sinon un bac à sable pour touristes ? les gouvernements successifs de la grèce s'en sont foutu plein les poches ? que le peuple paie, bien fait pour eux, vae victis.
quel raisonnement ! le japon s'est couvert de centrales nucléaires et il y en a une qui pète ? qu'ils s'irradient, les japonais, bien fait pour eux ! vous avez un sarkoland sécuritaire et inégalitaire ? allez, bien fait pour vous, avec le gaz de schiste en prime ! si le peuple allemand avait dû payer pour ses dettes après la 2ème guerre mondiale, si on avait demandé à ce peuple, à chaque citoyen, et surtout à chaque môme né innocent des crimes de son père, les dédommagements pour les ravages causés en hommes, en biens matériels et immatériels et pour chaque pays envahi et soumis (la grèce compris), et pour chaque larme versée, où en serait ce varterland triumphans ? et si on avait demandé la même chose aux italiens, aux japonais ? votre gouvernement est une calamité, payez jusqu'à n génération ! -
mouffette
Magnifique séquence de propagande anti-Mélenchon dans le "Grand Journal" de Canal+ aujourd'hui, orchestrée par Jean-Michel Apathie, devant un Benoît Hamon abasourdi. La campagne s'annonce flamboyante ! -
Fuu-chan
Ce matin dans le neuf-quinze, D. Schneidermann posait la question suivante : Pourquoi Merkel, chancelière de droite si nos souvenirs sont exacts, souhaite-t-elle, poussée en ce sens par la classe politique allemande apparemment unanime , "faire payer les banques" ? Dans un brusque accès d'irresponsabilité, n'a-t-elle pas pris la mesure du risque de voir "l'argent" se détourner de l'Europe ? Pourquoi la France et la BCE sont-elles sur une position inverse ?
Un début de réponse dans la dernière édition en date de Athens News (en anglais) :
[quote=Dimitris Yannopoulos (Athens News)]Mutual destruction
The upshot to this situation is a mutual demoralisation and disgrace of European Union members and their euro-system institutions, for condemning most eurozone economies to perennial austerity while dismantling their democratic and welfare apparatuses.
The latest round of eurozone acrimony was spurred by Germany’s insistence that major private bondholders of Greek debt should voluntarily agree to extend maturities of their bond portfolio by swapping them for new seven-year bonds.
This gave rise to fierce opposition from the ECB as well as the three major rating agencies, claiming that any such rescheduling or reprofiling of Greek debt would constitute nothing short of a “credit event” capable of activating speculative CDS contract claims.
The ECB’s escalating invective against a Greek debt relief and its threats against cash-strapped Greek banks has been criticised by EU media like The Economist magazine as well as key market players and analysts like professor Nouriel Roubini.
“ECB works hard to ensure a disorderly crisis in Greece: it vetoed debt restructuring, reprofiling and now even ‘voluntary’ maturity extension,” Roubini wrote in a Twitter comment posted on June 15.
Money masters
ECB’s reaction - effectively instigating rampant speculative attacks against the euro itself - is totally unjustified, given the central bank’s principal mandate to preserve economic stability in the eurozone.
In effect, the ECB is acting like the eurozone’s biggest private Greek bondholder, seeking to safeguard its profits from bond transactions it has undertaken with money printed out of thin air.
Specifically, the bank holds around 60bn euros’ worth of Greek bonds which it purchased at a haircut of 20 percent last year. These were added to its assets at their market value of 48bn euros.
The ECB has also lent around 90 billion euros (from the trillions of euro money supplies under its control) to cash-strapped Greek banks in exchange for “collateral” of Greek bonds and state guarantees worth 145 billion euros.
These sums are indicative of the ECB’s capacity to resolve the eurozone debt crisis singlehandedly by writing down or monetising debt bubbles in both public and private sectors and restore a healthy investment climate at no extra cost to private bondholders.
Instead, we are witnessing a charade in which the eurozone is threatened with collapse at the mercy of EU bureaucrats mirroring the behaviour of unscrupulous speculators.
Source : A mutual destruction of eurozone credibility
(je peux fournir une traduction si nécessaire) -
sleepless
Merci, Sébastien et Dan, pour cette excellente synthèse. -
François LUCAS
Et l' état de la BCE ? un peu évoqué dans la section 4, elle détient beaucoup de la dette grecque.... si on en croit les informations circulant sur Open Europe... on s'achemine vers un trou frôlant les 450 milliards d'euros....pour maintenir l'euro fort, certains y laisseraient leurs chemises... pour l'instant c'est la notre qui leur sert d'éponge... il faudra pourtant un jour payer... les banques centrales?? le contribuable??... parions pour la seconde solution... -
groumpf
Les photos jointes à cet article sont de mauvaise qualité. Essayer de penser au zoom.
Sinon trés intéressant. -
emilie bouyer
Quelque chose me dit que le libéralisme a vécu. Résumer les ambitions d'une vie d'homme à "s'en mettre plein les fouilles ",quel abaissement,quelle vulgarité! Et même si elle atteint certains pseudos philosophes,la dérive se cassera la gueule. Mais QUAND ? -
le journal de personne
Athens... Death can't dance
O Athènes,
Tes îles seront bientôt reliées entre elles
Et ne tiendront plus qu’à un fil
Le fil d’araignée des Europhiles
Et tes enfants seront séparés de leur mère
Et leur terre vendue aux enchères
Parce que l’Europe n’a pas assez d’air
Pour les satisfaire… elle n’en a que faire !
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/06/athens-death-cant-dance/ -
berns
Bonjour,
Je suis un nouvel abonné et je suis très agréablement surpris du travail de Sébastien Rochat et Dan Israel. ;)
Juste trois petits regrets :
- Le lien de france24 donné à la fin de l'article est très bon puisque il est un des seuls articles que j'ai pu lire online qui donne le lien vers le communiqué de presse de Moody's ! ;) Mais il prends les chiffres de la BRI du 3ème trimestre 2010 alors que lors de sa rédaction les chiffres du 4ème trimestre 2010 étaient déjà disponibles depuis 10 jours (10 juin 2011) !
- Le lien ( ici ) n'est pas disponible sous l'image de l'article des Echos qui comporte un graphique ( c'est dommage ! Enfin non ! Car le graphique zoomé en détail contenait des erreurs dans les chiffres ! ). D'ailleurs ce n'est pas le seul article de presse a avoir fait des erreurs dans la présentation des chiffres de la BRI. Cf. "Chiffres issus des rapports de la Banque des Règlements Internationaux : panique chez les journalistes !" http://investigationfin.canalblog.com/archives/2011/06/16/21415343.html
Pour un graphique clair et lisible je vous propose ceci :
http://graphics.thomsonreuters.com/11/06/EZ_BNKEXP0611_SB.html
Pour ceux qui préfèrent aller directement à la source :
cf. page 102 : ligne : Grece/ colonne : (banques originaires de) France (In millions of US dollars)
http://www.bis.org/publ/qtrpdf/r_qa1106.pdf ( http://www.bis.org/publ/qtrpdf/r_qt1106.htm)
Public Sector = dette publique (grecque)
Banks = banques (de Grèce)
Non-bank private sector = secteur privé non bancaire (Grec)
Fin dec 2010, avec 56 Milliards de $ la France est loin devant !
- amha il manque un tableau avec des chiffres du genre (tout chaud sorti hier - mais il doit certainement y avoir mieux ;) ) :
cf. p61 ligne "Grece"
http://www.ecb.int/pub/pdf/other/financialstabilityreview201106en.pdf
Cordialement -
Korama
Chouette billet, mais on a pas eu notre 9.15 ce matin... déjà qu'on a perdu Guy... -
jeannot
Très longue synthèse sur la dette grecque. On est maintenant incollable sur le volant financier de la crise.
Moi il me manque 2 ou trois petites choses insignifiantes:
La Grèce nourrit-elle sa population? A-t-elle l'autosuffisance alimentaire?
La Grèce produit-elle encore quelque chose?
L'industrie touristique grecque rapporte-t-elle des devises?
Bref la vraie vie d'une nation quoi!! -
Mlemaudit
Bravo, j'ai tout compris et c'était pas gagné d'avance. -
Compunet
bravo messieurs, vous faites un boulot épatant !!
les chiffres de la Grèce pour vous, à moi une pensée pour les grecs !
un peuple qui comme le nôtre n'est que la victime de pourritures qui se sont amusés durant des décennies avec ce que nous économisions durement en pensant pouvoir en profiter un jour.....
et voilà que non seulement il faut commencer à se dire que nous ne profiterons jamais de l'argent économisé mais qu'en plus il va falloir bosser dur pour rembourser des "dettes" créées de toute pièce par un système financier crapuleux soutenu par des dirigeants corrompus ! et qui sans vergogne s'amusent à proposer aux peuples des taux de remboursements à 25% ???
n'importe quel banquier qui proposerait ça à un particulier se ferait rire au nez !!
alors pensées à nos compagnons grecs, espagnols portugais et demain français qui paient pour nos crapules dirigeantes !!
Aux indignés de tous pays !
rendez-vous demain en france.....
et pensées pour ceux qui pourraient bien en mourir de vouloir rester dignes : http://www.amnesty.org/en/news-and-updates/greece-urged-not-use-excessive-force-during-protests-2011-06-16 -
frederic pape
Très bon article, merci.
Juste une remarque: quand l'on entend parler de banques francaises ou allemandes doit on comprendre que l'on parle de ces multinationales privées qui ne payent pas d'impôts et maquillent leurs comptes grâce à un système volontairement opaque ? -
Anthropia
Je vais bientôt faire la grève de la lecture de vos passionnants articles, parce qu'ils me font flipper.
J'ai l'impression qu'on va vers un énorme effondrement de château de cartes, que je n'ai aucun moyen d'agir, sauf à aller voter (mais sans garantie parce que le système est mondial et pas que national) et donc.....
qu'à part me retirer en Aveyron pour cultiver mon jardin, en vivant de mes cultures (avec le risque de la pénurie d'eau, des graines chinoises pleines de bactéries, et les produits chimiques dans les nappes phréatiques pour dégager des gaz de schistes sur le plateau du Larzac pas loin, sans oublier un alourdissement des impôts et une baisse du rmirsa que je devrais demander puisque j'aurai perdu mon boulot à Paris et tout le reste), je ne vois pas trop comment tout ça va finir.
Ah, ah, ah, et si on passait à l'info heureuse, juste un jour, les lunettes roses, vous pourriez pas décréter la Journée de Bonnes Nouvelles ?
http://anthropia.blogg.org -
jmw
La crise que nous vivons aujourd'hui a été identifiée à la fin des années 1960. Les économistes marxistes ont parlé à l'époque de « Crise structurelle du capitalisme ». Ils désignaient avec ce terme, une crise différente de celles que le système avait connues, une crise qui n'était pas cyclique (mais pas exempt de cycles internes). Cela cadrait avec l'idée marxiste (reprise de Hegel), d'exacerbation des contradictions, se résolvant sur des choses nouvelles... c'est la dialectique progressiste . Ils constataient que le capitalisme n'avait plus rien à apporter d'émancipateur à la société. Il y a bien eu transformation, mais au bout il n'y a pas eu le socialisme, ou autre émancipation, mais la solution de la financiarisation, qui en a été une pendant 50 ans. Mais en transformant l'argent en marchandise, ils ont transformé le capitalisme, et mis une rustine à la crise des années 1960, qui n'est toujours pas résolue. Et cet argent se comporte comme toute production marchande capitaliste, par la tendance à la baisse des taux de profits et la suraccumulation. Jusqu'alors, le capitalisme a résolu la question par la guerre et la destruction de richesses (la guerre entre capitalistes)... là on n'en est pas loin, avec tout ce qu'on peut détruire où on le peut au premier prétexte. Mais dans les années 1980, il y a eu des destructions industrielles massives « pacifiques », et la production de vraies marchandises a été délocalisée dans des pays pauvres en accumulation capitaliste.
Il y a suraccumulation d'argent, et donc une crise de rémunération (capitaliste).
La Grèce n'est pas plus fautive que d'autres pays dans cette histoire. Les plus forts en ont fait leur poubelle, ils le feront avec d'autres.