Correspondant·es en régimes autoritaires : la grande galère

Pauline Bock - - Silences & censures - 13 commentaires

Partout dans le monde, les correspondant·es à l'étranger dans des pays en dérive autoritaire font face à des refus de visas, des difficultés d'accès au terrain, des règles toujours plus strictes et des accusations "d'influence étrangère". Le but, avoué ou non : restreindre et contrôler l'information. Enquête.

Comment couvrir un pays étranger en pleine dérive autoritaire, qui restreint peu à peu votre liberté de mouvement, vous interdit l'accès à certaines zones, vous surveille, vous contrôle systématiquement à la douane, voire vous refuse l'accès à l'ensemble de son territoire ? De l'Inde à la Russie, de la Chine à la Turquie et Israël, de plus en plus de correspondant·es à l'étranger sont confronté·es à des règles toujours plus strictes, édictées par des régimes en pleine dérive autoritaire qui confondent journalisme et "influence étrangère". Tous les correspondant·es en poste ont été anonymisé·es dans cette enquête, car comme le résume l'une de nos sources : "Je n'ai pas intérêt à attirer l'attention sur moi."

"«Le Monde» est empêché ...

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