Correspondant·es à l'étranger : burnouts en série

Pascal Rodier - - Médias traditionnels - 7 commentaires

"On est corvéables à merci"

Les correspondant·es à l'étranger - majoritairement rémunéré·es à la pige - assurent une grande partie de l'information internationale en langue française. Loin des rédactions parisiennes, ils et elles cumulent des conditions de travail propices au surmenage et à l’épuisement professionnel. Et n'échappent pas au burn-out, qui s'est banalisé parmi les journalistes ces dernières années.

"C'est clair, sur le papier, les oiseaux des steppes du Kirghizistan, c'est moins sexy que les combattants de la guérilla kurde à Diyarbakir !" plaisante Jérémie Berlioux, ancien correspondant pour plusieurs titres de presse en Turquie entre 2016 et 2021. Désormais installé avec sa compagne à Bichkek, capitale du Kirghizistan, il consacre désormais son temps à la société d'ornithologie locale. Pour ASI, il a accepté de revenir sur son expérience de la correspondance à la pige et les conditions de son départ. Des souvenirs parfois douloureux. Car son intérêt pour le mouvement kurde et sa sensibilité pour les questions sociales l'ont amené à traiter de sujets humainement difficiles, comme la reprise des combats entre l'armée turque et l'orga...

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