Commission Cahuzac : l'intermède téléphonico-bouffon qui a détendu l'atmosphère
Sébastien Rochat - - 58 commentaires"L'atteinte au secret des sources", dénoncée par Mediapart, se dégonfle pendant la séance
Ouh là là ! Figurez-vous que "l'administration policière" a voulu "porter atteinte au secret des sources" en surveillant "les rapports téléphoniques entre Edwy Plenel et l'un des protagonistes de l'affaire". C'est l'accusation portée par Fabrice Arfi et Edwy Plenel lors de leur audition par la commission d'enquête sur l'affaire Cahuzac. Une histoire suffisamment grave pour mériter une dépêche AFP. Sauf qu'à mesure des débats, et après l'audition de Michel Gonelle, l'homme au répondeur, l'affaire se dégonfle et relève davantage de la maladresse d'un OSS 117 version Jean Dujardin que d'un scénario à la James Bond.
Il restait encore une heure d'audition, mais l'AFP tenait déjà sa dépêche : "Mediapart dénonce des enquêtes policières visant les journalistes",titre l'agence, mardi 21 mai à 10h44, dans une dépêche reprenant les témoignages d'Edwy Plenel et Fabrice Arfi devant la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac (nous vous en parlions ici). De quoi s'agit-il ? D'une affaire dans l'affaire : "Le fondateur de Mediapart Edwy Plenel a dénoncé mardi "l'utilisation de l'administration policière pour porter atteinte au secret des sources", lors de la première journée de la commission d'enquête parlementaire", écr...