Commission Cahuzac : le patron de la DCRI agace les députés (Le Parisien)

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Nouvel épisode houleux dans le cadres des audiences de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac. Hier c'était autour de Patrick Calvar, patron de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur). Questionné par les députés, il est resté flou et a refusé de remettre aux députés de la commission d'enquête une note que la DCRI aurait réalisée à la demande du cabinet de Manuel Valls, raconte le Parisien.

Organisée à huis clos à l'Assemblée Nationale, l'audition du patron de la DCRI a visiblement mis en rogne certains députés de la commission Cahuzac qui s'expriment dans les colonnes du Parisien (lien abonné). La journée d'hier a au moins permis de comprendre le déroulement des faits: le cabinet du ministre de l'Intérieur a sollicité la DCRI le 15 ou le 16 décembre 2012 pour savoir si Jérôme Cahuzac figurait dans leurs fichiers. Celle-ci leur a transmis une note en réponse le 19 décembre, selon un député ayant assisté à l'audition, cité par le journal. Le document en question expliquerait que "Jérôme Cahuzac était inconnu dans les archives de la DCRI. La note ne mentionnait pas le nom de Jérôme Cahuzac", selon un autre parlementaire.

L'article du Parisien mercredi 12 juinpicto

Mais de nombreuses zones d'ombre persistent, notamment sur la nature de l'enquête de la DCRI puisque Calvar est resté "très flou" et "embarrassé" sur la question et a refusé de remettre une copie de la note au députés, étant donné le caractère "classifié" du document. "Visiblement agacé", Charles de Courson, député centriste président de la commission d'enquête parlementaire, a clos la séance "en rappelant l'ordonnance de 1958 relative aux pouvoirs des parlementaires et en indiquant qu'il demanderait prochainement au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, transmission de cette note" raconte également Le Parisien.

Un nouvel épisode houleux dans le déroulement de la commission d'enquête parlementaire suivie par @si, après la démonstration de force de Bruno Bezard ou encore l'intermède comique autour d'une "surveillance téléphonique" d'Edwy Plenel.

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