-
Ervé
-
Ervé
-
Ervé
Apprenant qu'une attaque informatique avait occasionné des bugs et des plantages sur le site du CNED (centre national d'enseignement à distance), et que selon Blanquer, cet acte malveillant venait de l'étranger, je viens de modifier mon avatar.
Je n'aurais pas voulu qu'à cause de cette reproduction de la couv' de Charlie, montrant Erdogan soulevant la robe de sa femme et dévoilant son cul, en s'exclamant : "ouuuh ! le prophète", @si devienne la cible d'une cyber attaque turque. On n'est jamais trop prudent.
-
Ervé
Coco dans le métro. Superbe publicité pour une BD sublime.
-
Ervé
Quand Vuillemin se paie Plantu :
-
Ervé
A propos de dessins de presse, un peu de pub :
Dans une semaine, parait aux éditions des Arènes, "Dessiner encore" de Coco.
Son commentaire à propos de cet album : "L'attentat du 7 janvier 2015 tourne en boucle dans ma tête. Tout fout le camp en moi mais le dessin résiste."
-
Jiemo
"Je suis payé en droits d'auteurs. J'ai demandé à être embauché comme salarié, mais on m'a dit à chaque fois que ce n'était pas possible, assure-t-il à ASI. Et là, on me propose de renforcer la relecture de mes dessins, ce qui accentue le lien de subordination entre le journal et moi." ... "et donc je ne vais pas tarder à passer mon gilet jaune" ... comme quoi l'abruti c'est toujours l'Autre !
-
Martin S.
On peut tout dire, mais pas n'importe quoi...
Le pb c'est où commence le n'importe quoi.
Quand on se prend trop au sérieux ça devient souvent du n'importe quoi
-
little jo
> explique "Feno"
Curieux de l'appeler par son petit nom. On manque de signe à asi ?
-
Bipbip
" New York Times” L’emblématique quotidien américain ne publiera plus aucune caricature à compter du 1er juillet dans son édition internationale. Le dessinateur Patrick Chappatte, qui dessine pour le New York Times et pour le quotidien suisse Le Temps, sonne l’alarme : nés avec la démocratie, les dessins politiques sont attaqués quand la liberté l’est."
Si on ajoute l'horreur vécue à Charlie Hebdo, on est tenté d'approuver ce qui est écrit ci-dessus.
Et de se dire que le dessin homoristique est absolument fondamental, en 5 secondes, il peut signifier plus qu'un article entier (surtout au journal Le Monde ou la technique du "je mouline pour ne dire rien" est permanente). Xavier Gorce quitte un journal assez médiocre étant lui même le néant du dessin. Tout rentre dans l'ordre.
Si on cherche à connaître pourquoi la rédaction d'un quotidien choisit un dessin c'est parce que le dessinateur n'a pas l''envergure pour imposer son dessin , mieux vaut s'arrêter à ce constat : elle choisit ce qui est en accord avec sa ligne éditoriale. Alors se demander pourquoi un journal a une ligne éditoriale. Laquelle a - t il et pourquoi.
Si on veut apprécier les talents des dessinateurs dans le monde, feuilletons "courrier international" . C'est parfait, de vrais qualités dans des dessins vifs, partout sur la planète.
Mais est-ce nécessaire ces dessins d'actualités, semi-caricatures,?
Prenons l'exemple d'un géant : Sempé. Un roi. Chaque dessin est une scène, une épure, un morceau de société.
Un silence qui est à peine troublé, parfois par un début de dialogue, et ce rappel permanent de la taille : les humains et leurs chiens y sont aussi infiniment petits, sur la vaste planète, égarés en permanence sur les routes, à leurs croisements, et ces "petits" humains font peur mais font rire, plus effrayant que des monstres qui peseraient des tonnes de graisse, des ogres à l'envers.
Sempé fonctionne hors du temps, et il est plus "parlant" que tous les autres dessinateurs.
Sempé a du génie, c'est tout.
Sempé est un roi (bis) qualité du trait, dimension de l'ellipse.
Plantu était un dauphin qui s'amusait
Gorce un vieillard qui radotait.
Et quand tout va mal avec votre voisin (ou votre voisine) , dites vous, comme Sempé : "Rien n'est simple" ou " Tout se complique".
Et penser aux grands dessinateurs "généralistes", qui brassaient ou la beauté ou la foudre : Folon (qui a fait quelques couvertures de presses aux USA) et ses aquarelles transparentes limpides comme l'azur et ses personnages volant, ou Topor et son rire de l'enfer.
Allez un autre pour la tombée de la nuit : André François, le plus énigmatique, le plus poétique.
Et celui que tous admiraient: Saul Steinberg d'origine roumaine
Ou ce lui là dont Genet disait ".. Mon cher Bob, vous me ressemblez à bien des égards : vous et moi n’aurons jamais la Légion d’honneur ! Prévert peut-être… Brassens aussi… Sartre sûrement… Mais nous pas ! .."
Qui est-ce? ? perdu son nom..
Rideau.
-
Flodeart
"ce n'est pas de la censure, c'est un choix"
Très bon je retiens ce jesuitisme.
-
JeanneD
Fenoglio a sa réponse : "Cela faisait presque 20 ans qu'il travaillait pour nous. Il a pu évoluer. Et c'est sûr qu'il a évolué.", Ah! Et en 20 ans Le Monde n'a-t-il pas évolué ? Et le monde lui-même ?
Ce qui est sûr c'est que Le Monde n'a pas évolué dans son process : " Le processus de publication du dessin Gorce est resté quasiment le même depuis 19 ans."... Et apparemment n'a pas évolué non plus dans ses contrats (ou absence de contrat) de travail : " Je suis payé en droits d'auteurs. J'ai demandé à être embauché comme salarié, mais on m'a dit à chaque fois que ce n'était pas possible," ... Si je comprends bien, après 20 ans de collaboration et d'évolutions d'idées devenues donc divergentes, l'employeur dont les process n'ont pas évolué, peut se séparer du jour au lendemain de son dessinateur sans que ce dernier ne perçoive d'indemnités ni soit reconnu comme licencié ? Est-ce exact?
Si oui, dans quel beau monde vivons-nous... -
lord
J'aurais été curieux d'avoir le témoignage de l'Humanité quand à ce processus. Suite à ce qu'il s'est passé avec Espé, cela aurait été bien intéressant
-
Cultive ton jardin
J'ai bien apprécié cet article, qui permet de mieux comprendre les processus divers qui ont chacun leur sens. Le fait d'envoyer plusieurs dessins dont un seul sera choisi, et/ou de publier en fin d'année les refusés ou plutôt les "non choisis" définit un espace de liberté différent du cas où l'auteur envoie un seul dessin qui sera de plus en plus souvent critiqué jusqu'au clash de fin. Ce qui semble avoir été le cas pour Gorce*.
Aucune liberté ne peut être sans limite, un journal ne peut publier de façon répétitive des dessins qui sont en opposition avec son identité éditoriale. Mais surtout, il faut qu'on arrête de crier à la censure quand on critique un dessin de presse. Notre droit de critiquer, lui aussi, relève de la liberté d'expression.
Gorce*: J'aimerais que quelqu'un m'explique en quoi le dessin qui traite les gilets jaunes d'abrutis est "humoristique". Pour une fois, il est très clair, pas la moindre ambiguïté, et du coup il est carrément mauvais.
-
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
marco negre
Jérôme Fenoglio était il Charllie ?
-
tosh
merci, supere enquete, on s'attarde rarement à ce qui se passe en cuisine.
-
Ouldyamin
Il y a une bonne description de la sélection des dessins du Canard enchaîné dans Un délicieux canard laquais de Jean-Yves Viollier. Où l'on apprend qu'on peut pomper l'idée d'un dessin refusé, sans rémunérer l'auteur.
-
Ouldyamin
Un auteur régulier et affilié à Libération peut être réac', mais il faut qu'il soit de « gauche ».
Pas compris
-
Asinaute sans pseudo 398e6
Interessant !
Sur une note plus joyeuse, les dessins de presses les plus etranges sont ceux de Science et Vie : 6 fois la meme case copié collé avec juste le texte qui change, et des postures toujours tres etranges genre des personnages figés avec un masque Donald Duck en train de parler de physique quantique (sans que les masques soient justifiés). Comme si le desinnateur essayait de se faire virer. ^^ Mais non, tous les mois, il est là et repousse les limites de l'étrange.