Enkidou 24 juillet 2014 à 15:44
Comme si on venait de le découvrir... N'importe qui ayant accepté de s'informer (auprès de sources sérieuses ; il existe un certain nombre de bouquins très étayés sur la question) sur le sujet du terrorisme, se rend vite compte qu'il est très souvent le fait, ou bénéficie de la complicité des états eux-mêmes.
Et oui, et oui, réveillez-vous les bisounours...

ReOpen911 24 juillet 2014 à 02:07
"En France, les médias ne se doutent de rien non plus".

En effet, si on parle de médias traditionnels..
Nous en avons parlé il y a 3 ans :
http://www.reopen911.info/News/2011/07/04/quand-le-fbi-organise-un-complot-il-est-sur-de-trouver-les-coupables/

Revolution 23 juillet 2014 à 17:47
Ca n'a rien de nouveau. Il pathétique de voir que la presse française traite cela comme une nouveauté. Ramassis d'incompétents pro-américains. Cela se fait "à ciel ouvert" depuis le 11 septembre.

Aussi vous souvenez-vous de Scott Ritter, l'ancien inspecteur d'armements en Irak et qui a dès le début exposé que Bush mentait sur les WMDs et qui n'a eu de cesse de vociférer depuis que le gouvernement avait menti? Il est en prison pour avoir sexté avec une mineure sexuelle qui était en fait un agent du FBI.

Donc en gros si vous gênez le gouvernement aux US, on vous écoute et on explore vos communications électroniques, on examine votre vulnérabilité et on vous fait une bonne "sting operation" qui vous plombe. Evidemment, personne n'ira défendre un délinquant sexuel. Mais si je me souviens bien il n'était pas sur un site destiné aux mineurs et on peut imaginer qu'il existe mille manières de piéger un homme sur internet. Je veux dire on envoie une photo de mannequin Victoria's Secret à un pauvre ère à la recherche de sexe sur internet et on chatte comme si cette bombe était la dernière des nymphomanes et quand il s'est compromis, on lui dit qu'elle a l'âge légal moins un mois... C'est un peu délicat à défendre mais le piège est conçu comme ça: personne ne peut vraiment prendre la défense de Scott Ritter. D'ailleurs tout le monde l'a abandonné. Il a clairement été l'objet d'un "hit job" (contrat).

Autre exemple: en 2009, Elliot Spitzer écrit dans le Washinton Post que la crise du subprime est la faute de Bush (de l'oligarchie) et n'aurait pu exister sans la participation active des élites financiaro-poliques du pays. Trois semaines après, on apprend qu'il est "client number 9" d'une prostituée avec photo et sms humiliants. S'en suivent humiliations, excuses piteuses avec femme à son bras. Alors qu'il n'avait même pas enfreint la loi! C'est de l'élimination systématique, grâce à la NSA (en résumé) de toute opposition politique.

Voilà pourquoi la NSA est un outil politique majeur qui corrompt le corps social! Ce que les gens d'@si ont tellement de mal à comprendre! Surtout Schneiderman qui est toujours sur le mode "mais que peuvent-ils donc faire de toutes ces infos??". Ils peuvent abattre des opposants politiques. Et ils le font. Et ils font mine de s'indigner des soi-disantes "méthodes de Poutine" supossées par nature être le pire du pire du pire. Pathétique!

Et quand ils veulent mettre la main sur Alstom, qui vous dit que les mêmes méthodes ne sont pas utilisées pour influencés les choix de personnages "névralgiques" de l'affaire?

Ces connections simples entre la NSA et la manipulation politique d'individus clés dans toute sorte de problématique n'est pas compliquée à faire. Le fait que personne n'en parle et le signe de notre soumission à ce pouvoir. Et on ne peut pas dire qu'Arrêt sur image se distingue par son militantisme sur cette question absolument cruciale pour le futur de nos sociétés et de la manière dont elles sont contrôlées et fliquées.

IT 23 juillet 2014 à 14:02
En même temps, cette publicité, même négative, sur cette stratégie du FBI, peut faire partie de la stratégie. Elle annonce aux recrutés potentiels qu'il faut se méfier des recruteurs.

Romano C. 23 juillet 2014 à 11:01
C'est un peu comme les flics qui se font passer pour des prostituées et racolent les passants pour les piéger. Là c'est la police qui transforme le passant en client et crée donc un délit de toute pièce.

Tony A 23 juillet 2014 à 09:29
Ho la la... Si le FBI fabrique des attentats (un scoop pour la presse mainstream) alors quid...
de celui de Boston ?
de Londres ?
de Madrid ?
du renversement de Ianoukovitch ?
du crash du MH17 ?
de l'effondrement du WT7 ?
de...

Bon, comme l'écrivait fort justement F. Lordon, les deux erreurs à éviter avec les complots : en voir partout et n'en voir nulle part.

constant gardener 22 juillet 2014 à 22:30
Que le FBI "fabrique" des complots est de notoriété publique depuis des années. Un autre exemple ICI. Je me souviens avoir lu que plusieurs milliards de dollars étaient consacrés chaque année à ce type d'activités, sous couvert d'infiltration. L'attentat du marathon de Boston pourrait bien être le résultat d'une telle manipulation, qui aurait échoué.

tchd 22 juillet 2014 à 22:10
Enfin un authentique complot ! Youpi ! ( Les faux lassent assez vite: trop répétitifs, pas assez imaginatifs )

Fan de canard 22 juillet 2014 à 21:41
Merci Robin et Garance pour ce billet.

Kyle_Butler 22 juillet 2014 à 21:34
Je viens de voir le documentaire. Pour du HBO, c'est correct.

J'en ressors avec l'idée que toute l'affaire repose sur du vent : les types sont notoirement incompétents, tout le complot est largement le fait de l'indic (du choix des cibles aux armes en passant par les bagnoles ou simplement la bouffe) et la rhétorique anti-Occident qui sous-tend le complot, on se demande où elle est.

Il y a aussi cette foulitude de détails qui donne à l'affaire l'importance qu'elle a et dont on se rend compte que certains ont été provoqués, parfois créés artificiellement, par le FBI à l'insu (mais aux dépens) des suspects : l'insistance de l'indic pour que le premier suspect recrute d'autres "frères musulmans" (spécifiquement), le fait de les faire traverser la frontière à un moment (et hop, l'affaire devient fédérale) ou encore de prévoir un lance-roquette dans l'arsenal (et hop, peine minimale de 25 ans en cas de condamnation) ; ou, dans un autre registre, la manipulation (consentante) des médias avec la mise en scène de l'arrestation (les types ne sont pas armés, les "bombes" n'en sont pas, mais on débarque avec la cavalerie : ben voyons !).