Comment la presse a couvert l'affaire des "mariages chinois" de Tours

Sébastien Rochat - - 32 commentaires

Ni acharnement ni emballement sur l'ex-maire Germain, qui s'est suicidé à l'ouverture de son procès

"C'est un martyr de la République. Dans cette affaire, il a été jeté aux chiens". C'est en ces termes que l'avocat de l'ex-maire de Tours, Jean Germain (PS), a réagi à l'annonce de la mort de son client. Poursuivi pour "complicité de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics" dans l'affaire dite des "mariages chinois", Germain s'est suicidé le jour de l'ouverture de son procès. La presse en a-t-elle trop fait ? Selon nos constatations, elle est restée plutôt mesurée depuis que l'affaire a éclaté en 2011.



Le procès devait s'ouvrir ce mardi 7 avril. Mais l'un des accusés, le sénateur et ex-maire de Tours, Jean Germain, 67 ans, s'est suicidé ce matin. Celui qui était encore sénateur PS, après avoir perdu la mairie de Tours l'année dernière, était poursuivi pour "complicité de prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics" dans l'affaire dite des "mariages chinois". Dans une lettre laissée à ses proches, Germain a expliqué son geste : "Je sais le mal que je vais faire, écrit l'élu. La peine que je vais diffuser à ceux qui m’aiment mais on ne peut laisser la chasse systé...

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