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  • gemp (ASiiii c'est finiiii... ♫♩) 29 novembre 2011 à 04:01
    Merci, Laure, pour un texte qui fait découvrir une autre vision des choses. Il a un naturel qui force le respect et qui pose des questions.

    Je n'arrive sur ce fil qu'à près de 90 commentaires (je me devais d'en garder certains intouchés pour pouvoir tester) et je ne suis pas déçu. L'article est formidable et les contradicteurs hilarants. Merci Jerisback, je ne sais pas où vous allez trouver tout ça, mais les papous sous la tour Eiffel, j'en reveux bien encore.

  • jeanno 28 novembre 2011 à 23:22
    Merci Laure d'avoir insisté à dépasser mes réticences à voir ce film .
    Comme je le craignais un peu, son travers reste d’être très imprégné d'une vision "legorju".
    Par contre il restitue bien le contexte avec ce fameux débat ou Chirac a été odieux .
    Par ailleurs j'aurais aimé sortir de ce film plus imprégné des positions calédoniennes.
    Je comprend le communiqué de de presse de Benoit Tangopi et ses réticences sur un film loin de faire la lumière sur les positions du FLNKS.

    Donc film à voir, méritoire pour son effort de mémoire mais trop incomplet ou appelant a l'investigation.... mesdames et messieurs les journalistes, au boulot!!!

    Et encore une fois merci Laure pour cette belle chronique

  • Yannick Dinand 23 novembre 2011 à 19:14
    Je me joins au cortège des flatteurs pour vous complimenter à mon tour ! L'article est sérieux et très bien écrit. C'est plein d'humilité et je pense que vos mots traduisent assez bien votre ressenti (et le nôtre par procuration).

  • Tristan Le Gall 22 novembre 2011 à 17:07
    Cet article est ce que l'on appelle du grand journalisme, dans tous les sens du terme: grand par son sujet, grand par son style, grand par l'émotion transmise, grand par la réflexion qu'il encourage.

    Un grand merci, Laure.

  • Compunet 22 novembre 2011 à 08:19
    j'ai vu le débat chez TADDEI : http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission
    bien sur, PONS droit dans ses bottes avec le général bête et discipliné à ses côtés, venu nous dire qu'il était impossible de dialoguer avec "des dangereux terroristes armés jusqu'aux dents" et patati et patata....

    et moi ce qui me fait rager c'est que nos barbouzes de la république, les Pons, les Pasqua, les MAM, soient éternellement protégés par le secret-défense !!
    j'aimerai que dans notre démocratie cette ineptie, qui a pris pour habitude de protéger l'ignominie, soit définitivement abolie !

    j'espère qu'un jour un des enfants des kanaks assassinés par les militaires français aura envie d'un peu de vérité et d'ouvrir un procès.....mais qu'il se dépêche tant que Rocard est en vie car en voilà un qui plus il vieillit plus il énonce de vérités !...
    beau témoignage Laure, du vrai journalisme d'investigation...:)

  • Cramazouk 22 novembre 2011 à 05:13
    Merci pour ce témoignage. Très émouvant. Et la honte sur ces hommes qui ont torturé, assassiné...

  • PadLabeur 22 novembre 2011 à 04:58
    Bravo. J'ai lu ce texte, plongé dans les images de googlemap. J'y suis encore.
    C'est grâce à des récits comme ça que les jeunes kanaks se souviendront.
    Merci.

  • Annie Sétoualé 22 novembre 2011 à 04:14
    Un grand merci pour ce texte Laure. Pouvez vous nous en dire plus sur "la coutume" ?
    Quant à moi, pour le moment je n'ai pas le choix d'aller voir ou pas "l'ordre et la morale". Le film n'est dans aucune salle à La Réunion. Mais si un jour il arrive, j'irai le voir.
    Parce que cet événement est encore dans ma mémoire. C'est peut-être un besoin de voir ça "de l'autre coté". Je me souviens encore de cette colère mélée de honte pour ce que mon pays avait fait à l'époque. Je me souviens du regard de Bernard Pons, de ces yeux sans remorts, sans même une étincelle de culpabilité. Rien. L'Etat qui justifie l'injustifiable.
    Il faut se souvenir aujourd'hui des horreurs que nos dirigeants sont capables de faire en période électorale. Ils faut que ceux qui n'étaient pas nés voient ça. Car ça ne doit jamais recommencer. Jamais !

  • gildas declercq 22 novembre 2011 à 01:37
    merci pour le texte.
    j'avais l'impression d'y être j'en ai pleuré.
    j'habite en Calédonie depuis 2 ans je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller à Ouvéa. Et c'est vrai j'ai cette chance de ne pas avoir vécu les évènements.
    vous avez réussi à rester factuelle en présentant la vision des kanaks qui vécus ça.
    vous avez évité le cliché du kanak tout gentil. forcément tout gentil.

    le commentaire de "à la plage" est très bien, relisez-le pas grand chose à y ajouter.

    et allez voir "l'ordre et la morale". bien sur que ce n'est pas La Vérité. c'est un élément du débat, de la réflexion.

  • alexledingue 22 novembre 2011 à 00:28
    Merci beaucoup pour ce texte très émouvant.
    Même si je ne connais rien de la Nouvelle Calédonie, j'ai senti un peu de ce pays à travers ce beau témoignage.

  • sleepless 22 novembre 2011 à 00:18
    Beau texte, merci Laure.

  • à la plage 21 novembre 2011 à 23:40
    je suis allée à Ouvéa
    et évidemment en voyant "gossanah" j'ai pensé à la grotte, mais je n'ai pas voulu y aller : les circonstances ne se prêtaient pas à cette visite
    il faut le temps
    il faut nouer les contacts
    il faut que chacun appréhende correctement l'autre pour ce genre de démarche, comme c'est raconté ici.
    chaque rencontre comme celle décrite est un moment qui se mérite

    il n'y a rien qui me lave mieux la tête qu'un séjour en tribu
    quand on connaît, quand on sait qui on va rencontrer
    un accueil fabuleux, des moments rares

    il ne s'agit pas de dresser un tableau idyllique de la situation en brousse : on peut se faire agresser, insulter, sans avoir rien déclenché, en ayant fait les demandes idoines, en ayant été poli.
    et de manière générale il faut se méfier des mecs bourrés ou des types complètement à la masse, shootés au datura ou au cannabis

    il y a longtemps un caldoche m'a dit "tu as de la chance"
    parce que je n'ai pas connu les "évènements"
    parce que je peux aller aussi bien vers les kanaks que vers les caldoches, que l'interlocuteur sait que je n'étais pas dans le camp "d'en face"
    ça facilite les choses, encore aujourd'hui.


    j'encourage le lecteur zor(*) à ne pas avoir de jugement trop rapide sur ce pays magnifique, violent parfois, magique toujours


    (*) zor n'est pas une insulte.
    la vraie insulte, c'est zam (zoreille à merde) ou pire sezam (sale enculé de zoreil à merde)
    caldoche a aussi perdu largement son sens péjoratif

  • jerisback 21 novembre 2011 à 20:21
    OUPS....

  • Winston Smith : misanthrope 21 novembre 2011 à 20:16
    splendide récit

    quand on pense que les militaires qui ont éxécuté des hommes désarmés s'en sont tiré en toute impunité c'est dégueulasse ! L'amnistie pour ceux qui ont du sang sur les mains c'est déjà choquant mais pour des éxécutions sommaires , ça l'est encore plus...

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 21 novembre 2011 à 20:04

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Sirak 21 novembre 2011 à 19:57
    Merci a vous Laure, merci de ne pas nous avoir fait passer pour des imbéciles, merci pour avoir montrer du respect et merci pour avoir retranscrit cette part de votre histoire. et merci d'être aller a la recherche de la vérité, merci pour vos peurs, vos joie, vos maladresses et merci pour votre humilités.

  • jerisback 21 novembre 2011 à 18:30
    J'aurai aimé que vous nous disiez que vous y êtes retournée, que vous leur avez donné signe de vie, que vous n'avez pas fait la coutume comme tous les colons, uniquement lorsqu'on a besoin de quelque chose...

  • Laure Daussy 21 novembre 2011 à 18:03
    Ravie que ce récit vous touche, et très heureuse de le partager avec les @sinautes ! Je vous encourage quand même à voir le film, même s'il a ses défauts, c'est une retranscription très puissante, et fidèle, à mon sens, de cette histoire trop méconnue.

  • Cerise 21 novembre 2011 à 17:59
    Merci pour ce long article passionnant et émouvant (j'ai vu le film hier soir et j'ai l'âge de me souvenir de ce drame, du moins dans les grandes lignes)
    En sortant du ciné, révoltée, je suis un peu restée sur ma faim c'est pourquoi j'espérais trouver "un plus" sur arrêt sur image.. et j'ai trouvé votre témoignage... encore merci !

    Merci aussi à Matthieu Kassovitz de s'être emparé de ce sujet (et je serais tentée de dire gentiment à Jeanno que la "version Legorju" a au moins le mérite d'exister et qu'en admettant même que cet homme ait la mémoire sélective (comme chacun de nous...) il y a les faits incontournables que ce film restitue : l'entre deux tours de la présidentielle, le débat Chirac Mitterrand et leurs déclarations respectives, l'appel du pied aux électeurs du front national etc... c'est écoeurant de vérité !
    Quant à l'approche du peuple Kanak, à leurs coutumes, j'ai retrouvé les mêmes "ingrédients" dans ce film admirable et dans le témoignage de Laure Daussy.

  • bysonne 21 novembre 2011 à 17:30
    [large]Merci[/large], merci, merci, merci, merci merci Laure.

    Je ne suis que très rarement envieuse de qui que ce soit, mais là, OUI, de cette rencontre humaine, émouvante, magique.

    Ce récit criant de vérité me suffit, je n'irai pas voir le film.


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