-
kiki22
Facebook de l'information prémachés et orientés pour des vies prémachées sans surprises et originalités !
Bref l'endroit parfait pour nourrir les moutons afin de mieux les livrer aux loups ! -
Oblivion
Triste -
PatriceNoDRM
A la vue du nombre de réactions critiques à ce billet (ainsi qu'au précédent de la série), je vais finir par croire à un complot !
Contrairement à certains, je trouve le titre ni "putaclic" (Tristan Le Gall) , ni cherchant le "sensationnalisme à deux balles" (Tigi ). Et puis qu'avez-vous donc contre l'utilisation du mot "algorithme" ?
Par pitié, que les asinautes "experts" ne me redéfinissent pas ce qu'est un "algorithme", une "boite noire" ou du "code source". Je connais tout cela parfaitement : j'ai dans ma bibliothèque les 3 tomes de "The Art of Computer Programming" de Donald Knuth, et je les ai - partiellement je l'avoue - lu (j'avoue aussi, je n'ai pas le quatrième tome ...). Je code tous les jours, dans différents langages, y compris l'assembleur.
Bon, j'arrête de me la péter, revenons à l'objet du délit : l'algorithme.
Le mot "algorithme" est certes ancien, mais il était peu utilisé avant l'arrivée de l'informatique. On parlait plutôt de méthode : "méthode de résolution d'une équation du second degré" (créée bien avant J.C.) , de "méthode des moindres carrés" (créée au 19ième siècle par Gauss), de la "méthode de variation des constantes" (pour résoudre certaines équations différentielles, méthode attribuée à Lagrange) etc.
Certes, toutes ces méthodes sont formellement des algorithmes. Ils (ou elles) n'ont rien de mystérieux, peuvent s'exécuter "à la main" (quoique les moindres carrées à la main sur un grand nuage de points, bonjour ...).
Tout a changé avec l'arrivée de l'informatique. Les mathématiciens ont continué à inventer des méthodes que l'on s'est mis à appeler (allez savoir pourquoi !) "algorithme". Ainsi on s'est mis à parler de l'algorithme de Dijkstra (1959), de l'algorithme de la FFT (années 60) etc. Pas toutes, mais la plupart de ces nouvelles "méthodes" sont généralement adaptées à l'ordinateur (les mathématiciens modernes ont parfaitement intégré l'usage de l'ordinateur).
Certaines méthodes mathématiques anciennes sont même aujourd'hui présentée comme "algorithme" ! Ainsi, ce qui était présenté naguère comme "méthode de Ruffini-Horner" (début 19ième) est plutôt aujourd'hui présentée comme "l'algorithme de Ruffini-Horner".
Pourquoi ce glissement du mot "méthode" vers le mot "algorithme" ? Je n'en sais trop rien, mais il me semble que c'est le fait qu'une "méthode" soit exécutée par un ordinateur qui la fait accéder au statut "d'algorithme".
Toute langue évolue, et leurs mots avec. Je n'y peux rien. Vous non plus. On ne peut en être que les spectateurs. Le mot algorithme va finir par entrer dans le vocabulaire courant (ce sera définitivement le cas lorsque JP Pernaut prononcera ce mot au 13h de TF1 !).
Alors, foutez la paix à ces pauvres journalistes d'@SI qui essayent, avec réussite, d'éclairer les asinautes sur les aspects néfastes d'une technologie dont on ne voit souvent que les bienfaits.
PatriceNoDRM -
Tewolf
"Deuxième volet de notre série sur les mystérieuses boites noires que sont les algorithmes. "
Bonjour le sensationnalisme à deux balles.
On dirait le teaser d'un site qui cherche à attirer le chaland, ce qui est assez curieux de la part d'un site dont les lecteurs sont des abonnés qui ont déjà payé.
Robin Andraca pourrait-il enfin nous expliquer en quoi selon lui les "algorithmes" seraient... des "mystérieuses boites noires" ?
Car à lire cette phrase, on imagine que c'est dans la nature même des algorithmes d'être de "mystérieuses boites noires".
Ce qui est parfaitement stupide.
Un algorithme n'est "mystérieux" et n’apparaît comme une "boite noire" que si on n'a pas accès à son code source.
Ce qui est le cas des algorithmes pondus par facebook, microsoft, twitter et consorts... qui ne donnent pas accès à leurs codes sources, mais ce qui n'est pas du tout la caractéristique d'un algorithme en général.
Le Coca Cola résulte de la mise en oeuvre d'un algorithme, c'est à dire d'un procédé qui permet d'obtenir la boisson que l'on connait à partir d'un certain nombre d'ingrédients de bases.
En d'autres termes, une recette de cuisine.
L'algorithme de Coca Cola est secret et peut être considéré comme une "mystérieuse boite noire".
Pour autant, doit-on considérer toute recette de cuisine comme une "mystérieuse boite noire" ?
Robin Andraca écrirait-il : "Deuxième volet de notre série sur les mystérieuses boites noires que sont les recettes de cuisine." ? -
evemarie
"son algorithme qui décide de l'actualité qui compte vraiment pour vous" déjà vous commencez par un mensonge , ceux qui decident de l'actualité pour moi sont mes amis, pas FB, tous nous lisons plus ce que nos amis partagent que ce que FB nous envoie. Mais c'est tellement plus flippant de croire qu'un algorithme nous dirige, alors que les algorithme sont de plus en plus nul, meme les correcteurs orthographique sont devenu hyper pénible. Les recherches ne donnent pas beaucoup plus d'info. ici rechercher donc un article (ou sur mdp, les radio..) , les résultats ne sont meme pas classer par date, on ne comprend rien au classement, les algorithmes sont bien moins performant qu'il y a 20 ans ,a cause de leur complexification qui les rend inopérant . d'ailleurs mdp n'a plus de moteur de recherche, c'est plus simple ...et ici http://www.arretsurimages.net/recherche.php
J'ai essayé en mettant Didier Porte, j'ai obtenu les articles d'aujourd'hui , essayez. Non les algorithmes ne nous dirigent pas tres bien, juste pour la finance oui. Au contraire ils sont tellement nul que nous perdons l'info plutot. -
Tristan Le Gall
Bien, encore un titre putaclic qui n'a rien à voir avec l'article (qui est lui bien écrit et plutôt intéressant). Je ne sais pas qui a écrit le titre et le chapeau, mais c'est merdique et ça gâche l'article.
La question de la pertinence du fil d'actu de FB (mais c'est la même chose avec les "suggestions" dailymotion/youtube) est pour le coup un problème algorithmique. Mettons que Alice visite FB, le problème pour FB est de proposer du contenu susceptible d'intéresser Alice.
1) Si FB ne connait rien d'Alice, une solution est de proposer à Alice les contenus les plus populaires, selon le principe "si ça plait à un maximum de gens, ça plaira à Alice." Plutôt que de classer les contenu par popularité absolue, FB (qui sait ce que consultent les utilisateurs) va plutot chercher un critère de couverture, c'est à dire sélectionner un nombre fixé de contenus (disons 10) tels qu'un nombre maximal d'utilisateurs à consulté au moins 1 de ces 10 articles. Ca explique sans doute pourquoi le journaliste du Washington Post s'est vu proposé des contenus anciens: comme tout le monde ne consulte pas FB aussi régulièrement que lui, FB doit sélectionner des articles anciens car certains utilisateurs n'ont pas encore eu le temps de lire les contenus les plus récents.
2) Si FB a des informations sur Alice, le principe restera le même, mais en utilisant la popularité relative plutôt que la popularité absolue. C'est à dire qu'au lieu de regarder ce qui intéresse l'ensemble des utilisateurs, FB va tenir compte essentiellement de ce qui a déjà intéressé Alice et les "amis" d'Alice, et va lui proposer des contenus "proches" : deux contenus x et y sont proches quand les utilisateurs qui ont consulté l'un ont aussi consulté l'autre. On peut aussi définir une proximité temporelle, thématique, etc. Mais au final, la "note" du contenu sera toujours quelque chose du genre "note = pertinence / distance".
Ce genre de solution au problème "qu'est-ce qui est susceptible d'intéresser Alice ?" pose cependant un gros problème, que l'article n'évoque absolument pas: à force de proposer des contenus populaires ou proches de ce que Alice aime, FB va de fait réduire le "champ de vision" d'Alice et cela ne fera que se renforcer avec le temps: puisque ce sont toujours le même genre de contenu qui lui sont proposés, ce sont ceux-là qu'elle va aimer. Bref, l'algo du fil d'actualité va construire une "prison dorée" dans laquelle Alice trouvera des contenus qui l'intéressent, mais peu variés, créant un confort intellectuel qui tue la curiosité à petit feu. -
Pierre38330
Deuxième volet de notre série sur les mystérieuses boites noires que sont les algorithmes.
Serait-il possible, histoire de bien enfoncer le clou, de mettre "algorithme" entre guillemets ?
Les "boites noires", autre terme cher aux informaticiens, ne sont pas des algorithmes. Ce sont des logiciels impossibles à lire faute de code source.
Les "algorithmes" ne sont pas des algorithmes. Ce sont des logiciels dont le code source est bien souvent inaccessible.
Quant à Fesse-bouc...