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pauldu44300
Que ce soit pour le cinéma ou pour les autres arts, il serait une bonne idée de mettre en oeuvre des états généraux de la culture pour favoriser un financement émancipé des tutelles (étatique et marchande) et une autre manière de faire vivre l’art sur nos territoires :
• Remise à plat des financements actuels, évaluation du budget total alloué à la culture, augmentation de 10% du budget
• Allocation nationale pour chaque secteur culturel d’un budget permettant de faire vivre une diversité d’arts (50% du budget)
• Budget participatif dans chaque canton pour la culture pour la faire vivre sur chaque territoire (50% du budget)
Venez découvrir et réagir à notre couveuse d'idées qui est en ligne sur notre nouveau site internet:
https://www.emancipation-collective.fr/couveuse-didees/
N'hésitez pas à la diffuser un maximum
Je vous mets ici le contenu de notre boîte à idées à propos de la société des loisirs:
https://www.emancipation-collective.fr/la-societe-des-loisirs/ -
isempathydead
En lisant cet article je me suis rappelée du post-pop sur le film Intouchables dans lequel Monsieur Djoumi gigotait comme un diable sur sa chaise lorsque Delphine Chedaleux mettait sur la table les trope négrophobes sur lesquels le film était construit , puis s'empressait de ressortir le fameux "la classe avant la race". MDR
On comprend bien entre les lignes que la relecture à postériori de productions culturelles "d'anthologie" recelant de la violence pour certains groupes qui se sentent en position de la dénoncer, c'est bien gentil, mais pas touche à la Madeleine de Proust hein, un peu de respect, ho! Pour la neutralité on repassera.
"En annonçant au public actuel que Dumbo ne proposerait que des "représentations culturelles dépassées", n'est-on pas précisément en train d'annihiler l’intention de 1941 qui était de dépasser (un peu) une représentation culturelle ? " Mais de qui se moque-t-on? Qui peut sincèrement croire une seconde qu'en 1941 Disney était déja dans le commentaire "distancié" du racisme alors que le blackface était encore de mise par ailleurs? ( Dans Babes on Brodway par exemple)?
"Le faitest d'autant plus ironique que l’auteur des nouvelles originales de L'Oncle Remus, Joel Chandler Harris, s'est essentiellement nourri de la tradition orale afro-américaine de son enfance. Attention la ça ressemble à l'autre argument éculé "j'ai un ami noir, je suis pas raciste"! Rappellons que Joel Chandler Harris est blanc et que son héritage fait débat car il est accusé d'appropriation culturelle ( par Alice Walker notamment)
Bref, angle trop partisan, et aucune mention du fait que Disney, en bon capitaliste, est obligé de faire ce genre de choses pour tenir la route face à ses concurrents qui n'hésitent pas à surfer sur la vague de l"inclusif", de la "diversité", pour conquérir des parts de marché! C'est bien la première raison de cette "censure" qui désole certains!!
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Jean-François Armengaud
Ouf, bientôt la disparition de l'insoutenable scène de harcèlement entre Han Solo et la princesse Léa ou celle du baisé incestueux entre Luc et sa soeur.
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Gato
Je me demandais si l'augmentation de la sensibilité des publics venait de la possibilité de faire un arrêt sur image à la maison, avec une cassette VHS (répandu à partir des années 90) ?
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Charles
Il ne faut pas offenser les spectateurs, mais curieusement, plagier éhontément, ça ne pose aucun problème à Disney. Le Roi Lion a été copié du début à la fin sur un animé japonais, mais Disney n'a jamais reconnu ce vol, et bien entendu jamais payé le moindre denier ni fait la moindre excuse.
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Browny
Super article. C'est effectivement phobique à un point rare chez Disney (je me souviens d'un DVD des vieux courts-métrages de Donald, où CHAQUE court possiblement problématique était précédé d'une intro casse-bonbon où un mec venait nous prévenir face caméra de prendre avec recul la représentation des indiens ou autres...). A la limite, un bonus à part de pure analyse et de remise du film dans son contexte (comme ici l'histoire du corbeau, qui évidemment ne m'avait pas alerté comme tout spectateur européen) aurait déjà plus de pertinence, laissant le film intact mais permettant de poser un autre regard dessus...
De toute façon, même au-delà de ces questions politiques, Disney a un irrespect pour ses propres films à faire trembler Georges Lucas. Les VF et leurs voix (pour les chansons notamment) changent à certaines réédition vidéo, ce qui est assez nul pour le spectateur voulant retrouver ses sensations d'enfance (je ne sais pas ce qu'il en est des VO). Et je doute que les couleurs criardes et éclatantes, ou le peu de grain des rééditions HD des Disney ancienne période, soient très fidèles au rendu des originaux... -
février
Et qu'en est-il du roi Louis du Livre de la Jungle qui "voudrait être un homme" , avec ses sujets singes et leur orchestre de jazz ? parce que là, comme lourdingue, je crois crois qu'on avait atteint un sommet.
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Polos
Article aussi captivant que ceux de Korkos en un temps à jamais regretté. J'attends déjà le prochain.
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Fro-Mage
Merci, un sujet totalement inétendu, un article captivant ! C'est pour ce genre de découvertes que je me suis abonné !
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Carnéade le Fataliste
De toutes manières vu comme Disney a massacré les contes traditionnels pour arriver à la plupart de ses "grands classiques" (bon pas trop ceux cités), c'est un peu l'arroseur arrosé, sauf que maintenant il s'arrose lui même.
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Tatanka
Et dire qu'il y en a qui ont traité de Barbare, les Talibans quand ils ont fait péter les Bouddha de Bâmiyân; acte à la con s'il en est, mais surtout merde à la gueule de l'Occident qui prétendait imposer sa loi dans le coin.
Vous ne voyez pas le rapport..?
Réécriture de l'Histoire.
Dans un cas, pour la guerre.
Dans l'autre pour le pognon.
Cool...
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jammrek
"lois Jim Crow mises en place par les démocrates dès 1877 pour séparer les communautés noires et blanches dans le Sud du pays. "
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les lois Jim Crow n'avaient rien à voir avec la séparation mais tout avec la volonté raciste des blancs du sud de priver les noirs de toute espèce de possibilité de promotion sociale, économique ou politique.
Cet argument de la ségrégation vue comme une simple séparation des communautés ( le fameux separate but equal ) n'était que le cache sexe du racisme le plus brutal. J'hallucine de voir repris sur ASI cet élément de propagande.
Puis oser parler de réconciliation dans les années 50 alors que les lynchages étaient encore une pratique courante ...
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abracadabra
Licorne ? centauresse plutôt non ?