-
BIBI
Révolte à la FCPE; Raoult, soutien inconditionnel de toutes les contre-réformes, viré.
Je me demande bien qui était à Reims pour standinjovationner NVB.
http://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-la-fcpe-doit-se-trouver-un-nouveau-president-25-05-2015-1930986_23.php -
PONTEUXIN
Les prochaines présidentielles sont dans 2 ans. Il faudra se souvenir des déclarations des uns et des autres. Un "arrêt sur image" s'impose: quels sont les niveaux en langues,en maths,etc...? Et quels seront-ils dans une dizaine d'années? -
Anne-Sophie MANNONI
je ne comprends pas l'accusation d'élitisme portée à l'encontre des classes bi-langues qui permettent d'apprendre une 2de langue étrangère dès la 6eme.
si la 2de langue en 6eme est pour le ministre elististe,le but est le nivellement par le bas ?
non non je ne comprends pas.
pourquoi faut il renoncer à apprendre une 2de langue en 6eme ?
les 6eme n'ont plus de mémoire ?
le bilan statistique des classes bi-langues est mauvais ?
l'allemand n'a pas d'intérêt ?
ça rapporte rien d'avoir des bi-langues ? -
Robert·
mal placé -
David
Bonjour,
Apprendre l'Allemand en classe c'est bien. Parler l'Allemand en Allemagne, c'est mieux. Y a t-il seulement une étude qui montre l'efficacité de l'enseignement des langues en France ? Combien d'élèves qui ont suivi les cours d'Allemand (ou autre) peuvent le parler ou l'écrire à la sortie du lycée, un an après, 2 ans après... ?
Pourquoi ne pas sortir du cadre : avoir des heures en cours mais aussi l'obligation de passer 2 semaines par été en Allemagne ? Là, on serait efficace. Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas créer un Erasmus du collège, en utlisant ces vacances sans fin de Juillet-Août ? C'est si compliqué ?
Je vois avec la Suisse où l'Allemand est obligatoire dans la scolarité, depuis beaucoup plus tôt. À la sortie, peu de Romands sont capables de le parler ou de l'écrire, alors qu'il s'agit du même pays.
On empile des programmes et des heures en fantasmant sur les élèves, on n'évalue jamais rien.
Et pareil pour le latin et le grec, on part du postulat que c'est essentiel, incontournable. Personne ne pose la question : pourquoi le latin/grec et pas une autre matière ?
C'est juste désespérant. -
sandy
Il parait que derrière cette réforme est prévu que les collèges vont pouvoir choisir eux-même 20% du contenu du programme, est-ce vrai ? -
BIBI
J'ai reçu récemment la propagande de la FCPE nationale ( je souligne car les sections départementales ne sont pas toujours en accord) . Titre: " Face aux rumeurs la FCPE rétablit la vérité". Il s'agit de soutenir la contre-réforme, un fois de plus, c'était déjà le cas lors des rythmes scolaires. La FCPE nationale n'est ni au service des parents ni au service des élèves, elle est entièrement et uniquement au service de l'idéologie de ce gouvernement, fort peu différente de celle du gouvernement précédent: casser le service public. Et favoriser ainsi le privé.
Je leur ai envoyé un message auquel comme la dernière fois ils n'ont pas répondu. La seule fois où j'ai eu une réponse à un message, c'était par une section départementale à laquelle la nationale avait délégué la charge de me répondre et cette section départementale m'avait dit partager entièrement mon analyse!!
Une phrase tirée de leur propagande: "Ils pourront se rendre compte que ce qu'ils apprennent est lié, sert à quelque chose dans la vraie vie". On peut donc supprimer l'étude de la poésie, de La Princesse de Clèves, des dérivées et des primitives, de la musique, de la peinture( sauf en bâtiment)...C'est la fausse vie!...Entre la FCPE nationale et le MEDEF, il y a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette.
" Un collège qui permet la réussite de tous à transporter des sacs de compost" -
Strumfenberg ( Aloys von )
Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre ! -
JREM
L'élite dans les collèges ce ne sont pas ceux qui apprennent une, deux ou trois langues, ce sont ceux qui apprennent
le français correctement. Et oh miracle ! ceux là apprennent aussi plus facilement une ou deux autres langues.
Quant à la formation générale en France elle n'est pas du tout élitiste, la preuve : vous pouvez devenir ministre de
l'éducation supérieure sans savoir ce qu'est une hypothénuse. (mais ça c'est des maths, beuhark, pas besoin pour réussir
Sciences PO) -
Ervé
Un tweet tout récent du fin lettré Nicolas Sarkozy : Je relisais ce magnifique livre de Victor Hugo, 1793. L'école fut la 1ere décision dans la République.
Il aurait dû au moins prendre la peine de (re)lire la couverture du roman, le dernier de son auteur. Il aurait peut-être remarqué que son titre est Quatre-vingt- treize (ou Quatrevingt-treize selon l'écriture de Hugo).
Suite à sa bourde, les tweeters se sont déchaînés. Quelques morceaux choisis :
Je relisais récemment ce roman d'Ernest et Migoué, Parkinson le glas.
Je relisais ce magnifique livre d'Aamin Maalouf, Léon l'Africain n'est pas rentré dans l'histoire.
Je relisais ce magnifique livre de Flaubert, Madame Balkany.
Je relisais ce magnifique livre de Sartre, L'être et le Guéant (Variante : Les nains sales).
Je relisais ce magnifique livre de Proust, A la recherche du pain perdu... etc.
Et comme le remarque une tweeteuse : Le pire dans ce tweet, c'est je RElisais. -
Florence Arié
Des précisions sur tout ça ici, mais accrochez-vous, c'est une usine à gaz qui demande de looongs moments de lecture:
http://www.reformeducollege.fr/home -
Paddy
Il est difficile de nier qu'on a un petit problème avec l'apprentissage des langues étrangères chez nous. Ce qui ne veut pas dire que nos voisins font tous mieux, loin de là. Mais il semble qu'on vive encore dans l'illusion du français langue forte. Alors que la place de la francophonie ne cesse de diminuer dans le monde.
On a beau faire de grands discours, on ne met pas les moyens. La mise en place de l'initiation "aux langues étrangères" à l'école primaire a viré, comme c'était probable, au tout anglais. Dans des conditions pédagogiques catastrophiques, puisque de l'autre côté, on n'a fait aucun effort supplémentaire de formation et de recrutement. Résultat : l'espagnol, l'allemand, sans parler des autres langues, ont presque totalement disparu du primaire, et sont relégués aux utilités dans le secondaire. Et l'anglais tout-puissant est enseigné pour une bonne part par des profs non formés qui baragouinent ce qu'ils ont appris au lycée. Bien entendu, pas, ou peu, de continuité avec le collège, les profs du secondaire considérant qu'au niveau élémentaire, on n'apprend strictement rien, ou tout de travers. Au secondaire, justement, la rénovation pédagogique en langues, on pourrait en causer. Il y a peut-être du mieux dans certains endroits, mais il faut bien constater qu'à la sortie, peu d'élèves parlent avec un minimum d'aisance. Faut dire que vu le nombre d'élèves par classe en cours de langue... Il n'y a qu'à voyager un peu pour se rendre compte du niveau de langue de nos compatriotes.
Un des problèmes, c'est peut-être qu'on considère que l'apprentissage d'une langue doit d'abord et avant tout avoir une visée strictement utilitaire. Dès lors, pas la peine de trop se fouler : l'anglais d'aéroport suffit. Envisager l'apprentissage d'une langue sous l'angle culturel, c'est obsolète. Il semblerait que dans l'esprit de pas mal de nos gouvernants (et pas que des gouvernants d'ailleurs), apprendre l'anglais "international" (oui, parce que l'anglais des anglais, on s'en contrefout en Chine, en Pologne ou au Brésil) devrait largement suffire. Pourquoi s'encombrer avec ces langues secondaires ? Comment, de l'allemand, de l'espagnol, du russe ? Grands dieux, pourquoi faire ? -
mister Vince
Ce dont personne ne parle (ou presque) et qui est le vrai scandale de cette réforme — au delà de l'écran de fumée latin/grec/allemant — c'est que les heures dévolues aux fameux dispositifs modernes innovants (les mêmes que depuis 20 ans mais chut...) vantés par la ministre, à savoir, AP (accompagnement personnalisé par paquet de 15 ou 20 élèves) pour tous et EPI seront prises sur les heures des disciplines et ne s'y ajouteront pas.
Il y a donc mensonge lorsqu'elle affirme que les heures ne diminuent pas.
Par ailleurs et par curiosité, allez voir les exemples d'EPI proposés sur le site du ministère, c'est à mourir de rire (jaune): http://www.education.gouv.fr/cid86831/college-mieux-apprendre-pour-mieux-reussir.html.
Celui sur la machine à vapeur (sujet qui passionne, on le sait, les adolescents) mobilise sans rire un prof. de math pour arriver à faire démontrer aux élèves qu'un train va plus vite qu'un cheval. Il faut oser quand même ... Les autres sont du même tonneau, démagogiques, caressant l'élève dans le sens du poil: chouette on va tourner des vidéos avec notre smartphone. Euh ... ils n'ont pas besoin des profs pour cela ... ou alors si des profs de cinéma (et des métiers qui vont avec).
Visiblement le niveau est tellement bon qu'on peut se permettre de ponctionner (encore) des heures où le gamin aurait eu un enseignement, certes parfois austère (et alors ? depuis quand le collège est-il destiné à la rigolade ?), mais relativement structuré, pour les remplacer par du n'importe quoi. Car l'AP ça ne marche pas (c'est la cour des comptes qui l'a dit !) et l'interdisciplinarité n'a jamais fait la preuve de son utilité.
Je vois bien le dénouement: reculade (partielle) sur le latin/grec/allemand mais le bazar annoncé plus haut restera. -
Anthony
cool une réforme. Mais ce que j'entends surtout ici du collège c'est surtout un absentéisme épouvantable... des profs. Avec bien entendu, selon les matières, des remplaçants aux allures de promesse, de miracle.
le DASEN (directeur académique) que nous avons rencontré pour des problèmes en élémentaire nous a fait cette remarque pathétique (texto) : vous vous plaignez de l'école primaire... mais vous n'avez rien vu des collèges ! -
Tom
Si la reforme des colleges ne portait que sur la bilangue, il n'y aurait presque pas de constestation. Mais l'article 10 de l'arrêté qui permet de moduler la globalité des horaires sur un cycle est un des principaux problèmes de la réforme. -
Kenuifu
Hum, donc, si j'ai bien compris:
Actuellement, les élèves de classes bilangues étudient deux langues dès la classe de 6e, deux langues niveau LV1 (3heures d'enseignement par semaine chacune), quand les élèves des classes "normales" étudient une LV1 de la 6e à la 3e (4 ans) et une LV2 de le 4e à la 3e (2 ans). Le niveau de LV1 exigé en fin de collège pour la validation du socle commun de connaissances et de compétences est le niveau A2 du CECRL ("Utilisateur élémentaire ayant un niveau intermédiaire ou de survie"), sauf que le niveau A2 est censé être atteint à la fin du Palier 1 et que le collège comporte deux "Paliers" pour les langues. Donc une fois qu'on a atteint le Palier 1 (fin de 5e pour les élèves ayant débuté cette langue à l'école élémentaire, peut-être plus tard pour les élèves débutant en 6e, mais comment gérer cette différence si tous les élèves de LV1, qu'ils aient ou non étudié la langue dès le CE2, ont de toutes façons le même cours), on passe au Palier 2, qui ("Le palier 2 permet aux élèves de consolider le niveau A2 et de progresser vers le niveau B1")vise le niveau B1 ("Niveau seuil de l'utilisateur indépendant"), mais le vise sans l'atteindre si j'ai bien compris puisque seul le niveau A2 est requis en fin de collège, et ce aussi bien pour la LV1 que pour la LV2 (donc, que l'on ait commencé une langue vivante en CE2 ou en 4e, c'est le même niveau de compétences qui est requis).
Avec la réforme, les élèves des classes "normales" étudieront la LV2 dès la classe de 5ème et non plus de la 4ème, et on demandera aux élèves de valider deux compétences langagières sur cinq en niveau B1 en ce qui concerne leur LV1, et on en restera au niveau A2 pour la LV2? Seulement, à quoi sert de débuter une langue plus tôt si, au final, le volume horaire global d'enseignement sur la durée totale du collège reste le même (2h par semaine pendant 3 ans au lieu de 3h/semaine pendant 2 ans)...
Avec la réforme, et par dérogation, les élèves qui auront étudié l'allemand à l'école élémentaire pourront étudier l'anglais (LV2 j'imagine, pas comme dans les classe bilangues) dès la classe de 6e, mais les élèves qui auront étudié l'espagnol à l'école élémentaire devront attendre la classe de 5e pour apprendre l'anglais, et ceux qui auront étudié l'anglais à l'école élémentaire attendront également la 5e pour débuter l'apprentissage d'une deuxième langue vivante.
C'est bien ça?
Tout cela permettra-t-il aux élèves de France d'être (enfin) meilleurs en langues vivantes... ? Hum... -
sspicco
Marie-Elisabeth... j'ai du mal à vous suivre.. Vous semblez regretter que l'oral ne soit pas mis en avant en cours de langue vivante puis dites que cela inhibe les gamins qui n'osent pas parler de peur de se tromper.
Alors oral ou pas oral ? -
lycaste
Personnellement je me demande COMMENT on arrive à étudier 6 ans une langue (et en ayant de bonnes notes, en plus) sans être fichu de la parler. Ceci n'a pas changé depuis que j'étais au lycée dans les années 60. Jamais on ne met en cause l'enseignement des langues qui est totalement obsolète. Ce n'est pas de rajouter une deuxième langue en 5ème ou avant qui va changer les choses. Apprendre la grammaire de façon totalement théorique, rabâcher des verbes irréguliers, et privilégier l'écrit sur l'oral; en plus ça inhibe complètement les gamins qui n'osent pas parler de peur de faire une faute. Une langue, ça se parle avant de s'écrire! -
constant gardener
Les profs d'allemand (...) estiment que leur discipline est menacée. Ce que conteste la ministre.
Je crois bien l'avoir entendu dire ce matin que la généralisation de la 2ème langue en 5ème (au lieu de 4ème) allait entraîner une augmentation du nombre de postes de professeurs d'allemand.
Ai-je mal entendu? -
Vive le roi
Les élèves issus des milieux "très favorisés" sont surreprésentés dans ces classes par rapport aux élèves issus des "milieux défavorisés".
Diantre ! Du fichage ! Encodé en langue de bois en plus.