-
beyondtheeyes
« Numerama, ReadWriteWeb, PC INpact : nouvelles frontières du journalisme numérique », Télérama, 5 octobre 2010 http://www.telerama.fr/techno/numerama-readwriteweb-pcinpact-nouvelles-frontieres-du-journalisme-numerique,60897.php -
Goulven
J'ai déjà distribué mon "bon point" Asi aujourd'hui, alors je vous le dit de vive voix : merci pour cet article complet sur un sujet pointu, mais important. -
Monsieur X
Une première chose qui me saute aux yeux : le terme "petits sites". PC Impact n'est pas "un petit site" selon alexa ; il est loin devant (en terme de rang : 13,580) arretsurimages.net(41,605) mais aussi mediapart.fr (17,374). Ca n'est pas un critère définitif, mais il est certain qu'il a beaucoup de lecteurs - plus que pas mal de sites d'info "classiques". -
Salfra
J'aimerais savoir ce qu'on appelle des "financements innovants et imaginatifs" : je relève
- "la publicité, les comparateurs de prix, et le conseil en référencement, effectué par PressTIC"
- "La publicité, des comparateurs de prix, et un abonnement premium"
- "une société, "22 mars", [qui] propose la création d'un équivalent de Facebook ou Twitter pour des universités, partis politiques, etc.."
Je résume : pour les 2 premiers sites, publicité + prestations de services / abonnement ; le 3e est financé par les revenus d'une société prestataire de services web qui ne semble pas avoir été créée à cet effet. Certes, elle pratique un journalisme que l'on peut qualifier d'innovant, mais cela concerne-t-il le financement ?
Bon, j'ai peut-être lu un peu vite, mais je m'interroge... -
beyondtheeyes
Content que la rédaction d'@si évoque de temps en temps les faits relatifs à HADOPI, LOPPSI, ACTA, la neutralité du Net etc. et enquête sur les sites d'information en ligne spécialisés les plus en pointe sur le sujet.
Je suis conscient que la rédaction d'@si n'a pas forcément une culture et une facilité naturelles à aborder ces sujets, autrement que via un VD ou un article.
Au delà des questions techniques et/ou juridiques ( FONDAMENTALES ) de premier degré (e.g. ce qui est légal et ce qui ne l'est pas en termes de téléchargement), et @si pourrait bien être concerné par les répercussions de telles lois, se jouent ici les fondements même de notre société, à travers cette révolution numérique encore naissante. L'Internet est encore aujourd'hui une zone de non droit, ou du moins qui cherche à construire de nouvelles règles, règles qui devraient, pour être viables, émanées de son sein même.
Michel Serres (coucou Dan ;-) aborde ces questions dans la conférence ci-dessous. Ça dure 1 heure, mais je vous assure, c'est trop court (juste le temps d'avoir l'impression d'être moins bête)!
timecode 16:12 : « c'est lorsqu'interviennent des révolutions concernant l'information, que les civilisations basculent et se mettent en place de manières nouvelles. »
Le 11 décembre 2007, à l'occasion des 40 ans de l'INRIA, Michel Serres a donné une conférence sur la révolution culturelle et cognitive engendrée par les nouvelles technologies. Le célèbre académicien y explicite comment la révolution informatique change notre rapport au monde. Tout comme avant elle, l'écriture, puis l'imprimerie, ont profondément transformé nos modes de vie. Une conséquence inévitable de toute révolution.
Le philosophe donne rapidement le ton et invite son auditoire à prendre conscience de la révolution cognitive générée par la révolution de l'information. Pour lui, les nouvelles technologies ont poussé l'homme à externaliser sa mémoire. Il nous faudra donc être inventifs, intelligents, transparents pour être des acteurs de cette nouvelle période de l'Histoire.
http://interstices.info/jcms/c_33030/les-nouvelles-technologies-revolution-culturelle-et-cognitive -
Guillaume Champeau
Merci pour cet article, très flatteur. Je précise à vos lecteurs qu'il n'y a pas de refus de transparence budgétaire pour Numerama, puisque comme indiqué en interview, nous publions nos comptes chaque année :
http://www.societe.com/societe/presstic-477973648.html
Simplement ça n'est pas quelque chose sur lequel nous pensons utile de communiquer. Plus par modestie qu'autre chose. -
Contre
Reprenant l'idée de PC inpact, j'ai tenté le ptit coup de fil à Hadopi pour tester. En voici un résumé :
- Asinaute : Oui, bonjour, j'ai entendu parler de l'hadopi pour les téléchargement, mais et pour le streaming comment ca marche ? Parce que vous comprenez je regarde souvent des vidéos en streaming et je sais pas toujours si c'est légal
- Hadopi : Ehh, patientez un petit instant...
- 30s d'attente téléphonique -
- Hadopi : Merci d'avoir patienté, alors pour le streaming, ben on va mettre en place des labels "offre légale" qui vous dirons les sites ou vous pouvez aller et qui respectent les droits d'auteurs.
- Asinaute : Ha ok, mais heu sur Youtube y a des vidéos qui sont légales et d'autres qui le sont moins, alors comment je fais pour savoir ?
- Hadopi : pas de problème, les vidéos seront labellisées unitairement (!!!)
- Asinaute : Génial, et pour les sites de streaming à l'étranger ca marchera aussi ?
- Hadopi : Ehh, merci de patienter à nouveau..
- 15s d'attente téléphonique à nouveau -
- Hadopi : C'est pas sur, ca dépendra des sites et des pays, vous aurez toutes les informations sur les sites quand le label offre légale sera sorti.
- Asinaute : une dernière question, actuellement comment je fais pour savoir si les vidéos que je regarde sont légales ou pas ?
- Hadopi : Bah pour le moment vous pouvez pas savoir, mais une fois le label sorti vous saurez.
- Formule de politesse, bonne soirée-
Les emissions en streaming de ASI seront-elles labellisées "offre légale" ? ;)