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Kefka
Merci pour cet article fouillé.
L'anti-intellectualisme est vraiment mais vraiment quelque chose de curieux, surtout pour ceux ayant - a priori - reçus la meilleure des éducations.
Moralité, ne jamais laisser un bourgeois, un ultrariche, un forcené s'exprimer ou décider au nom des autres, autocentrés qu'ils sont, parasites insatiables.
(Sauf Bernard, merci Bernard).
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Traroth
L'extrême-droite a désormais droit à des articles positifs dans presque tous les médias mainstream. Visiblement, il a été décidé de les porter au pouvoir.
Autrefois on faisait la grimace en recevant Le Pen, maintenant on fait des courbettes. Ce changement est ce qu'il y a de plus inquiétant, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.
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Pseudanonyme
Beaucoup de nom en "de quelquechose" dans les défenseurs de ce truc. Aaaah, l'aristocratie française...
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Paddy
"C'est ici que l'histoire de notre belle Provence s'écrit tous les jours" . Le journaliste ne l'a pas fait exprès, mais c'est une formule parfaite pour résumer le propos du projet : écrire l'histoire, ou plutôt, "une" histoire de la Provence. Et cette histoire doit être divertissante, consensuelle, et ne surtout rien déranger d'un ordre social millénaire selon lequel, pour reprendre une fameuse phrase, les gens sont divisés entre "ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien". Les civilisés et les braillards. Car, dans l'esprit de ces (hum) historiens de bazar, seule une petite catégorie des sociétés ont fait, et font, l'histoire. Il y a les grands hommes (mais pas tellement, on le remarquera, les grandes femmes !), et les clodos, comme on dit chez Kaamelott.
La configuration "spectacle" contribue à solidifier cette vision : en scène, les importants, en tribune, le bas peuple qui est prié de les admirer, et de les applaudir.
Rien de neuf : de tout temps l'histoire a été malmenée, et objet de récupération propagandiste. Les historiens honnêtes font ce qu'ils peuvent depuis leurs antres obscurs, mais ils ne peuvent pas grand chose pour contrer la grosse machinerie médiatique. Ce ne sont pas eux qu'on convoque pour éclairer les masses, mais des animateurs de camp de vacances, des Stéphane Bern, des Franck Ferrand ou des Lorant Deutsch. Qui parviennent sans mal à usurper leur qualité : je connais des tas de gens qui sont persuadés que ce sont de véritables experts, et pas seulement des amuseurs.
Néanmoins, cette propagande ne semble bien fonctionner que dans un sens : le plus réactionnaire. En cela, le cinéma anglophone est un puissant conducteur, avec des films récents d'une parfaite malhonnêteté historique. Voir "The king" de David Michôd et les deux "Elizabeth" de Shekhar Kapur. Sans parler de leur vision de Marie-Antoinette.
De l'utilité du travestissement de l'histoire pour faire avaler la pilule d'une éternelle séparation dominants-dominés, et de la légitimité martelée des premiers.
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pompon
Sur le sens des mots "1984" est advenu depuis un bon moment et s'installe durablement. Sur France-Culture ce matin, la députée Renaissance Panosyan-Bouvet, que j'avais déjà entendue, tenait un discours que j'aurais cru venir d'une opposante si je n'avais entendu la présentation Tout pour ajouter à la clarté du débat!!!
Hier soir, à C ce soir, j'ai beaucoup apprécié cette définition d'une sémiologue : "Macron est un "beau parleur" mais ce n'est pas un homme de parole," Là, tout est dit...
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Limonchell:o)
Effectivement,mais il a de bon parrains et marraines,cet homme sans diplôme. :-)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vianney_d%27Alan%C3%A7on