Ces éditorialistes québecois allergiques au "printemps érable"

La rédaction - - 14 commentaires

"Manifestation monstre", "dérive autoritaire du gouvernement", "révolution culturelle" : dans la presse française, le "printemps érable", né d'un refus par les étudiants d'une augmentation des droits d'inscription universitaires, est relaté en termes plutôt favorables envers les étudiants québécois. Pourtant, au Québec, la couverture médiatique du conflit est loin d’être aussi uniforme. Depuis des mois, certains chroniqueurs éditorialistes pestent et pointent du doigt cette génération révoltée.

Le Journal de Montréal, le quotidien tabloïd le plus lu au Québec, n’est pas connu pour sa demi-mesure. C’est dans ce journal que l’on retrouve les chroniques les plus cinglantes contre la grève étudiante. Premier argument: le peuple serait pris en otage. Benoit Aubin, éminent journaliste, 35 ans d’expérience et récipiendaire d’une douzaine de prix d’excellence en journalisme, s’en fait l’avocat. Dans une chronique publiée le 4 juin, intitulée "La gauche égoïste", le journaliste s’insurge. "Prendre le peuple en otage – en bloquant les rues soir après soir, sabotant le métro, et maintenant,...

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